Malgré mon machisme invertébré j’ai demandé de l’assistance pour ma toilette car je commençais à puer. L’infirmière en chef de l’étage a donc appelé sa collègue, une femme d’une bonne cinquantaine d’années (comme moi, il faut le dire) manquant de féminité mais pas d’accent russe ni d’une carrure qui incite les grassouillets à la modestie. Je faisais moins le malin et je lui ai expliqué que je voulais de l’aide pour le haut du corps, notamment le shampoing, afin de ne pas mouiller ma cicatrice. Elle a mis une chaise sous la douche, a protégé ma poitrine dans une espèce de sac plastique après avoir enlevé l’espèce de chemise d’hôpital que je portais malgré mon goût immodéré pour un minimum d’élégance.
Elle me lave la tête puis le haut du corps avec une énergie incroyable (mais réellement agréable). Elle passe au jambe gauche puis m’a fait mettre debout. Constatant que je n’étais pas à poil, elle semblait déçue (de ne pas pouvoir terminer son nettoyage ?), elle gueule : « ah ! Vous avez un slip ! Ben débrouillez-vous ! » Je n’y étais pas opposé, répugnant à me faire tripoter les parties encore intimes par une espèce de virago. Elle sort : « Et dépêchez-vous, je vais faire le lit ! ». J’imaginais malgré tout le rapport de cause à effet. Je n’ai pas perdu une minute…
J’avais à peine terminé quand elle est entrée avec une chemise propre qu’elle a pris soin de m’enfiler sans me forcer à lâcher la serviette qui me protégeait les toujours intimes. Elle a remis mon harnais, m’a demandé si ça allait mieux.
J’ai acquiescé et remercié. Et mis un caleçon de propre ce qui ne semble pas dans les codes vestimentaires de l’établissement. La chemise de base de l’hôpital français porte quand même un sacré coup à notre réputation d’élégance mais j’ai rendez vous avec le kiné. Je ne tiens pas à faire le tour de la boutique les fesses à l’air.
Même si elles sont parfaitement propres.
Ces infirmières en ont vu d'autres ! Elles enfilent des sondes dans les sexes, font des soins partout et ta nudité elles s'en foutent. Tout le cirque qu'on fait autour de la pudeur n'a aucun sens dans ces circonstances...
RépondreSupprimerTu racontes vraiment n’importe quoi. Heureusement qu’elles respectent la pudeur des gens…
SupprimerTiens, me voilà d'accord avec Renépol ! J'espère que ça ne va pas trop le perturber…
SupprimerBlague à part, à chaque fois que j'ai dû séjourner à l'hôpital, j'ai considéré que je laissais mon "esprit" à la porte et que je ne leur abandonnais qu'un quartier de bidoche. Du coup, en effet, ces histoires de pudeur et de gêne disparaissent instantanément.
Oui on finit par s’en foutre. Et elles aussi ce qui passe pour du respect : elles te font croire.
SupprimerBien sûr qu'elles respectent..
RépondreSupprimerSuper woman ton infirmière .
RépondreSupprimerAgréablement tactile et tout en fermeté.
Respectueuse des patients et efficace.
Tu sais quoi ? Ce genre de personne a de bonne chance d’être rassurante pour son ou sa compagne.on.iel.ielle.ées.és. (.....et que le dernier ferme la porte).
Tu vas mieux, c’est le principal.
Hélène
Bonsoir Nicolas,
RépondreSupprimerContent de voir que tu nous racontes de nouveau des conneries, donc que cela va mieux. Le blog officiel était muet, étrange par ces temps, alors je suis passé par le bistro, qui était ouvert!
Bon courage.
Patrice K
Et alors monsieur Jegou comment ça va ?
RépondreSupprimerHélène