The Power of the Dog se passe dans le farwest au début du siècle
dernier (il y a une voiture !) dans un grand ranch avec des cowboy (à
cheval !) mais je ne crois pas qu’on puisse le qualifier de western :
les gens ne se tirent pas dessus, les indiens sont des pauvres comme les autres…
Disons que c’est un drame voire une comédie dramatique.
Deux frères tiennent un grand ranch. L’aîné est un vrai dur
alors que l’autre est plus raffiné. L’aîné semble être le vrai patron. Le plus
jeune se marie avec une future ancienne hôtelière qui a un fils, grand
adolescent, tellement efféminé qu’on pourrait le penser outrageusement homosexuel
« mais » intelligent et faisant des études de médecine.
Tout ce beau monde finit par vivre dans le ranch et on peut
dire que la première partie du film, lorsque tout cela se met en place, est franchement
chiante à un point que j’ai abandonné à 21 heures préférant me réfugier dans un
sommeil absolument mérité. Du coup, j’étais debout vers 5h30 et je me suis mis
à regarder la deuxième heure de ce film au cours de laquelle j’étais bien
passionné ! Je vais le faire autrement et je charge mes lecteurs ayant vu
de le film de compléter : dans les conditions dans lesquelles j’ai vu ce
machin, j’aurais envie de lui donner une bonne note même si j’ai trouvé très
chiante la première moitié…
La jeune mariée (qui a quand même un fils qui frise la
vingtaine) se fait sans doute prodigieusement chier à la ferme et se met à
picoler. L’aîné ne peut pas les saquer, elle et son fils, montrant une certaine
homophobie suspecte car on finit par se demander s’il n’est pas lui-même
homosexuel. Se demander ou pas. Il finit par se prendre d’affection pour le môme
et par le prendre tout court mais sous sa coupe uniquement (du moins à l’écran),
le formant au métier de cowboy et en diminuant progressivement les railleries
destinées à faire rigoler ses salariés, ces machistes de cowboy.
Ne lisez pas le résumé dans Wikipédia, ils vont un peu trop
loin dans le spoilage mais, heureusement, avec mon visionnage en deux phases, j’avais
oublié ce que j’avais lu la veille.
Les paysages sont splendides et les « ambiances »
très bien tournées, que ce soit, au départ, à l’hôtel de la dame ou, ensuite,
dans le ranch.
Est-ce spoiler que dire que c'est une histoire de peaux de vaches ?
RépondreSupprimerJe suis d'accord assez long au démarrage mais au final plutôt prenant et réussi. Plus Jane Campion que western. Et Benedict Crumbertruc meconnaissable en cow-boy macho...
Le dire deux fois est spoiler.
RépondreSupprimerEst-il bien raisonnable de s'poiler devant un film qui n'est pas une comédie ?
RépondreSupprimerSinon, comme j'évite en général les films "de femmes" et ceux de la mère Campion tout particulièrement, je vais passer mon tour pour celui-là…