Clickbait
(littéralement : appât à clics) est une minisérie de huit épisodes d’une
petite heure. « Nick Brewer, un père de
famille qui a récemment disparu, apparait dans une vidéo virale, qui contient
un message effrayant disant qu'il mourra si la vidéo atteint 5 millions de
vues. La vidéo l'accuse également d'abuser les femmes et d'en avoir tué une.
Alors que la police part à sa recherche, les secrets de tous seront révélés petit
à petit. »
Les sept premiers épisodes sont racontés sous l’angle de vue
de personnages différents (la sœur de la victime, puis le flic, puis la femme
et ainsi de suite) ce qui rend la narration assez intéressante. Le tout est
fort plaisant même si c’est loin d’être la meilleure série qu’ait sortie la
plateforme.
Internet, les réseaux sociaux, les sites de rencontre… sont
au cœur de l’action mais la presse évoque une critique du monde du web, de l’anonymat
et tout ça alors que, à mon sens, ce ne sont que des supports à une intrigue
dont, disons-le, dans ce sens, la fin est bien décevante. Désolé de spoiler
mais cela a peu d’importance et je ne dévoile pas grand-chose, tout ça pour
dire que la série se regarde pour chaque scène et pas pour la cohérence globale
même si le découpage des épisodes « par narrateur » est assez plaisant d'autant que la complexité de l'intrigue fait en sorte qu'il y a, au fond, plusieurs coupables. Cette complexité est par ailleurs tout à fait plaisante et ne rend pas difficile la compréhension de la chose.
Vous pouvez regarder mais préférez plutôt une soirée au
bistro avec les potes. Néanmoins, il n'y a pas de longueur, de flashback imbitable et chiant, de miniscènes psychomachin insupportable : les auteurs ne tirent pas à la ligne pour remplir un contrat. On ne s'ennuie pas.
Je vous ai dit que j’aimais bien les miniséries (et les
films assez longs, du coup) mais le défaut est que je peux en voir deux par
jour et que j’en suis donc à trois billets depuis hier et il devrait y en avoir
un autre d’ici ce soir. Courage…
J'hésite à regarder car j'apprécie que le dénouement soit à la hauteur de l'attente, en fait. Je suis resté très premier degré.
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