Paire de frères |
Damnation se passant dans le far West au début du siècle
dernier, il a beaucoup de points communs avec un western d’autant que les
bonhommes jouent des armes à feu comme moi de la bière à la fin du siècle en
question mais ça n’en est pas un ! Il décrit une des facettes de la « grande
dépression » dans cette Amérique pauvre, où les paysans se battent contre
les banques et les riches pour garantir des prix de vente valable et que les
citadins sont plutôt du côté des riches en question, un peu par commodité.
C’est un comme en France, quoi ! Sauf que, chez nous, les
paysans sont à droite et que ce sont des cadres bourrés de pognon qui jouent à
l’opposition au monde du capital en se faisant appeler « insoumis » mais
je m’égare.
Notre héros, Seth Davenport, est un pasteur qui s’installe
avec son épouse dans cette petite ville de l’Iowa. On se doute assez
rapidement, notamment grâce à sa facilité à dégommer ses congénères à coup de
révolver, qu’il n’a pas toujours été « curé de campagne ». Il prend
rapidement parti pour les ploucs et les aide dans leur combat. Les riches font
appel à un « casseur de grève » qui n’est autre que le frère de Seth
(qui n’est pas Osiris). D’où un certain bordel. Le schérif et le ku klux kan
locaux jouent des rôles importants dans cette belle histoire.
Malheureusement, et je ne sais pas trop si ça ne vient pas
de moi et de ma boulimie de séries depuis une semaine (mais j’ai lu deux articles
dans Google qui allaient un peu dans mon sens), j’ai eu du mal à suivre les
cinq premiers épisodes (c’est une minisérie de 10 épisodes de trois quarts d’heure)
et, si j’ai tenu, c’est grâce à la qualité des images, du jeu des acteurs, de
certaines scènes… Au sixième, tout redevient normal, les rôles de chacun deviennent
clairs, on sait qui sont les mauvais et les méchants et on suit avec beaucoup
plus de plaisir d’autant qu’il y a beaucoup de scènes d’actions, que des seconds
rôles, notamment des femmes, prennent de l’importance et que les deux frangins
commencent à se rendre compte qu’ils ne peuvent pas se tirer dessus. Des
flashbacks (légers, je précise, car j’ai déjà dit que j’en avais horreur)
finissent par nous aider à comprendre le positionnement de tout un chacun.
Vous pouvez regarder mais préférez le bistro si vous avez l’occasion.
(7 billets en une semaine sur ce blog, ça va se calmer !)
J'attire votre attention sur le fait que Netflisque vous propose actuellement 4 films de Martin Scorsese qui, à des degrés divers, méritent largement d'être vus ou revus.
RépondreSupprimer– Un ancien : Taxi Driver
– Un moins ancien : Les Affranchis
– Un plus récent : Shutter Island (le moins des 4 à mon avis)
– Un très récent : The Irishman
Voilà.