Bien sûr qu’il faut aimer les bons vieux westerns pour aimer
une mini-série comme Godless mais c’est quand même autre chose que Au nom de la
loi, les mystères de l’ouest ou autres feuilletons de chevaux qui courent et de
gens qui se tuent de notre enfance.
C’est du bon. Evidemment, on notera que le premier épisode
ne sert pas à grand-chose vu que le décor est planté au cours du second et on
se demande toujours ce qui se passe par la tête des auteurs mais du deuxième au
septième et dernier, ça roule. Résumons… Roy Goode est un gentil cowboy genre
Robin des Bois qui a quitté Frank Griffin, à la tête d'un groupe d'une trentaine de despérados, genre "la horde sauvage", qui le recherche pour se venger alors
qu’un gentil shérif ne rêve que d’arrêter toutes ces andouilles.
Googe se « cache » dans une ferme tenue Alice
Fletcher, près du village de La Belle et d’un autre patelin habité uniquement
par des noirs qui ont faire la guerre. La Belle a une mine d’argent (je crois)
mais un accident y a provoqué la mort de tous les hommes en âge d’y travailler
ce qui fait que le patelin est essentiellement habité par des femmes. Ces
dernières ont donc la part belle dans cette série (même si la plupart des
premiers rôles sont tenus par des hommes) ce qui est assez rare dans un western (ça apporte, en outre, de la fraicheur et des scènes éloignées de ce qu'on peut voir traditionnellement).
On peut considérer Godless comme une espèce d’hommage au genre
(le western) avec plusieurs très beaux clichés tout en restant terriblement
novateur pour différents aspects. C’est à voir même si, con comme je suis, je
regrette que le happy end ne soit pas si happy que ça mais je ne vais pas
spoiler d’autant qu’il n’y a rien de bien grave.
Par ailleurs, j’adore cette notion de mini-série (je crois qu’il
y a sept épisodes d’une petite heure chacun) : dans les vraies séries, les
producteurs ont tendance à faire du remplissage et on se retrouve avec des
scènes qui n’ont pas de rapport avec l’intrigue. Dans Godless, quelques
flashbacks, juste ce qu’il faut, permettent de situer ce qui unit (ou pas…) les
hommes, notamment Roy Googe et Frank Griffin. Et une part très belle est laissée
aux seconds rôles.
A voir. Mais il faut aimer les westerns, disais-je.
Je me souviens l'avoir trouvée bonne… mais j'ai presque tout oublié ! Sauf le fait que l'héroïne principale est jouée par l'actrice qui était la fille aînée du comte dans Downton Abbey…
RépondreSupprimerElle est bonne.
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