Depuis un an, environ, je parle dans ce fucking blog des
séries que je regarde. Et qui me transforment, je deviens grossier comme Ruth
dans Ozark, feuilleton hautement recommandable même si j’ai fait la connerie de
commencer à regarder la quatrième saison alors que tous les épisodes ne sont
pas disponibles mais cette erreur de ma part me permet de faire ce billet dont au
sujet duquel, comme disait Béru, il est temps que je précise l’objet.
Pour la plupart des séries, qu’elles soient sérieuses,
presque cinématographique, ou légère, par exemple comme les séries
hospitalières ou les sitcoms que je peux regarder : la première saison ou
les deux premières sont emballantes mais l’intérêt baisse, souvent à la
troisième. Je l’ai constaté, mes copains de bistro aussi, tout comme les
sympathiques commentateurs de ce blog.
La raison est simple : les producteurs trouvent une
bonne idée, ils travaillent bien les sujets, puis, puisque la fiction a bien « fonctionné »,
ils décident de faire une suite mais la « boîte à idées » se tarit. C’est
logique. J’ai vu plusieurs séries où le niveau revient à la dernière saison car
les producteurs en question cherchent les moyens de finir en beauté et je pense
que c’est le cas d’Ozark, sans vouloir spoiler.
Je vais illustrer avec cette dernière série (voir plus de
détails dans mon précédent billet). La famille Byrde blanchit du pognon pour un
cartel de la drogue Mexicain et s’installe près du lac Ozark. Les deux premières
saisons racontent tout cela et ressemble à « une mise en place ». La
quatrième semble vouloir terminer l’aventure et faire en sorte que la famille
reprenne une vie normale (du moins, c’est que je suppose). Je me demande bien à
quoi sert la troisième ! Elle décrit le quotidien de ces « blanchisseurs »
mais on se fait chier, surtout avec la très haute qualité des deux précédentes.
Cette baisse de qualité a différentes conséquences, avec,
notamment pour moi, j’ai tendance à m’endormir et à arrêter de regarder avant la
fin d’un épisode, ce qui fait que j’ai du mal à suivre. L’autre difficulté,
pour moi, est de parler des séries alors que je finis par m’emmerder (ave
Ozark, j’ai fait mon billet avant la fin…).
Cela m’amène plusieurs questions :
La première : cette baisse est-elle réelle ou est-elle
créée par la lassitude ? La réponse me semble sûre mais le doute doit être
permis…
La deuxième : pourquoi je continue à regarder alors que
je sais détecter le moment où cela devient chiant ? Et vous ? D’une manière
générale, j’ai regardé entièrement toutes les séries que j’ai commencée sauf
deux, une où le premier épisode était très chiant (ce qui est d’ailleurs assez
le cas d’Ozark) et une autre, plaisante et divertissante, mais pas au point de
perdre du temps (Chicago Fire, ou un truc comme ça).
La troisième : on comprend que les producteurs
continuent quand une série fonctionne, il faut bien gagner du pognon. Mais ils
savent nécessairement que cela va partir en couilles. Pourquoi prennent-ils
toujours le risque de transformer un chef d’œuvre en infame bouse ?
Pour votre dernière question, la réponse y est contenue : ils continue parce que ça rapporte ! Je vous rappelle que, contrairement à ce qui se passe le plus souvent par chez nous, les séries américaines ne sont pas financées avec l'argent des contribuables…
RépondreSupprimerVotre deuxième question : d'après mon expérience, soit on s'arrête très vite (au premier ou deuxième épisode), soit une sorte d'inertie s'installe et on continue presque malgré soi, par paresse intellectuelle en quelque sorte.
Première question : la baisse est réelle, cela me paraît indubitable. La preuve c'est que, dans les rares séries où elle ne se produit pas du tout, eh bien… aucune lassitude ne s'installe chez le spectateur.
Toujours d'après mon expérience, c'est la saison 4 plutôt que la 3 qui est le plus souvent "la saison de tous les dangers".
Mais bon…
Vous avez raison, c'est plus la troisième. J'ai "trop" Ozark dans le crâne.
RépondreSupprimerVous auriez pu aussi ajouter la lassitude des acteurs. Vous noterez que cela ne marche pas pour les séries animées, les Simpson, South Park ont chacun au moins 25 saisons...les Simpson deviennent woke mais bon la qualité des dessins...reste
RépondreSupprimerComment ça les Simpson deviennent woke? Et j'apprends cela au détour d'un commentaire! Je n'ai pas de télé, je n'ai jamais vu de série depuis que l'ORTF ne produit plus de feuilletons mais j'essaye de me tenir au courant au travers de ce blog pour ne pas demeurer complètement idiot.
SupprimerMais évidemment, on ne me dit rien! Le seigneur du lieu nous donne moultes détails sur des personnages improbable comme le dénommé Ozark mais rien sur les Simpson. Je demande donc à M. Jégou un peu plus de professionalisme dans ses blogs et à son critique attitré M. Goux un peu de sérieux dans ses commentaires. Si j'osais, je demanderais aussi à Cherea d'intervenir plus souvent ici, tout au moins tant que le niveau d'information sera aussi bas.
Désolé, mais je ne reçois plus aucune chaîne de télévision depuis plusieurs années déjà… et je n'ai jamais, de ma vie, regardé la moindre image de vos Simpson !
SupprimerJe n'ai jamais vu les Simpson à part de courts extraits, quant à moi.
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