Ozark est un massif aux USA avec un lac. Les Bretons
pourront imaginer Guerlédan en infiniment plus grand (le lac est mince, long et
sinueux…). Nos
héros sont la famille Byrde, installée à Chicago pour le premier épisode.
Le père, Marty, est associé à un lascar et ils pratiquent le blanchiment d’un
cartel de trafiquant de drogue mais tout va mal et ils sont obligés de
déménager pour les bords du lac Ozark, dans le Missouri.
Disons le franchement : comprendre ce qu’ils foutent
là-bas est à peu près le seul intérêt du premier épisode mais les autres
(quatre saisons d’une dizaine) sont captivant et hautement recommandables par
un blogueur de ma qualité.
Que je cherche toujours, d’ailleurs, parce qu’il n’est pas
facile de faire des billets de blog pour parler des séries en sachant qu’une
requête google idiote donnera beaucoup d’informations aux lecteurs que la consultation
d’un blog… Il s’agit bien, pour moi, au cours de cette série de » billets
débutée il y a bientôt un an, de donner mon avis et pas de décrire trop
formellement la série ni d’en faire une critique alors que des professionnels
sont payés et formés pour le faire. Regardez Ozark et fermez là !
Alors, il me faut innover. Tenez-vous bien. Ou pas. C’est
la première fois que je fais mon billet au sujet d’une série sans avoir vu l’intégralité
des épisodes disponibles (quitte à y revenir plus tard mais les critiques que j’ai
lues semblent correctes).
Tant qu’à faire des confidences, je dois avouer que j’aime
bien trouver dans Wikipedia un bon résumé de chaque épisode (quand j’étais
malade, j’avais tendance à m’endormir un peu facilement… et j’ai conservé cette
habitude : après les épisodes, je lis le résumé pour voir si j’ai tout suivi,
résumé que je relis si j’ai un trou de mémoire lors du passage à la suite). Hé
bien, pour Ozark, le « résumé » est très bien fait. Il ne relate pas
séquentiellement chaque épisode mais cite les faits, plus ou moins dans le désordre,
personnage par personnage.
Il me faut quand même en dire un peu plus sur la série. Au
sein de la famille, l’harmonie n’est pas de mise. Si elle n’éclate pas, c’est parce
que les membres sont assez solidaires devant leurs malheurs, notamment leur
poursuite par le cartel et le FBI, sans compter le flic corrompu et les
personnages qu’ils rencontrent, au cœur de l’histoire.
Parmi eux, il y a la famille Langmore, des espèces de ploucs
délinquants, voleurs, assassins, du cœur de l’Amérique, celles que j’aime bien
au fil de ces séries. La fille et le fils (ils sont cousins…), surtout elle, s’avèrent
d’excellent acteurs qu’on ne peut pas blairer au départ tant ils sont ploucs
voire laids, grossiers ou vulgaires… mais que l’on finit par bien apprécier et
que les auteurs arrivent à mettre au cœur de la série.
Il y a aussi les Snell, un couple de vieux paysans qui produisent
surtout de l’héroïne. Ils sont propriétaires de grandes terres, vite convoitées
par le cartel et les Byrde.
Je passe le personnel politique, la mafia locale…
Tout cela est captivant.
Vous avez raison de signaler que les acteurs sont excellents.
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore regardé la dernière saison arrivée, vu que Netflisque n'en propose que la première moitié : j'attends de l'avoir au complet.
A la réflexion, ils sont excellents les deux premières saisons mais redeviennent normaux ensuite. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que la routine s'installe ou que se lasse de la double casquette de chacun (ils en ont chacun une : Marty est un bon chef de famille et un "mafioso", Ruth est une péquenaude délinquante et une fille très intelligente, de confiance et ainsi de suite).
SupprimerLes séries qui n'ont aucune baisse de qualité au fil des saisons sont en fait extrêmement rares.
SupprimerMais certaines s'effondrent complètement, ce qui n'est pas, me semble-t-il, le cas de celle-ci.
Oui mais là, on parle des acteurs. *
SupprimerCelle là, le début de la troisième saison me parait un peu pénible.