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15 mars 2022

[Séries] Chicago Fire

 


Quand je ne sais pas combien de temps je vais passer en Bretagne avant de retourner à Paris, je regarde des séries sans intérêt, sur Netflix (pour vous dire, j’en suis à Brooklyn Nine-Nine). Cela étant, j’ai réussi à regarder tous les épisodes de Chicago Fire, aimable série qui se déroule dans une caserne de pompier ailleurs qu'à Paris avec des incendies, évidemment, des histoires de cul, d’autres policières…

C’est parfois un peu drôle, les personnages sont sympathiques, le chef de la caserne est un très mauvais acteur ou alors les producteurs font exprès de le faire passer pour un abruti.

C’est plaisant et ça n’a aucun intérêt.

Chicago Fire fait partie d'une "suite de séries" avec Chicago Med et Chicago PD (je crois, PD étant pour "Police Department", imbécile). J'ai déjà parlé ici de la première. On y retrouve à l'occasion des personnages, notamment un des toubibs et une des infirmières (et les personnages de flics sont issus de l'autre série, que je n'ai pas vue).

11 mars 2022

[Cuisine] L'accompagnement des restes de rôti


 

Ceux qui me suivent sur Facebook le savent : je fais souvent des rôtis. Outre que c’est très simple à préparer, mon célibat, mon confinement télétravaillesque de typarisk et ma maladie dont au sujet de laquelle on appellera syndrome anti phospholipide pour les intimes mais qui, doublé par ma légendaire surcharge pondérale (mon poids est normal, en fait, mais je devrais faire 2m50 pour l’avoir et pas 1m80) m’oblige à faire attention. L’intérêt du rôti est que je peux le couper en trois, le premier tiers étant mangé tel quel avec un légume, comme plat, quoi… et les deux autres selon un des principes suivants. 

Petit 1 : tout simplement en viande froide avec de la mayonnaise. Petit 2 : en préparation de reste de viande froide au curry. Petit 3 : en risotto. Petit 4 : en salade de pates ou de pommes de terre. Si vous avez d’autres idées, elles sont les bienvenues. 

J’adore par exemple les sandwichs à la viande froide (mais j’ai rarement du pain assez frais chez moi)… Il y a d’autres solutions comme le bœuf miroton qui est excellent mais un peu chiant à préparer.

Car il faut être une fainéasse, avant tout !

A chaque fois, l’ingrédient principal est un reste de rôti. Les écolos disent qu’il faut 80 grammes. La faculté conseille 120. Moi, je dis, 2 ou 300 grammes. Cela paraitra énorme aux gens normaux mais sachez qu’il y a six mois, je ne passais jamais en dessous de 4 ou 500 et que j’ai perdu quinze kilos depuis. Il y a une quinzaine d’années, un rosbif de 800 grammes pour un repas ne me faisait pas peur à condition qu’il soit accompagné de pommes de terre au beurre.

Cette viande peut donc être du bœuf, du veau, du porc, de la dinde… Et dans chaque bestiole, on pourra avoir des morceaux de n’importe quelle partie mangeable en rôti. Pour le « petit 1 » et le sandwich, débrouillez-vous pour la recette (mais faites des tranches de viande assez fines). Une mayonnaise fera l’affaire pour l’accompagnement avec un peu de salade verte (c’est le seul truc que je mange avec de la salade). Vous pouvez faire la mayonnaise vous-même. Après tout, je ne vais pas vous conseiller autre chose pour ne pas passer pour un gougnafier mais il s’agit de finir les restes et un truc « tout fait » fera aussi l’affaire… Il faut être une fainéasse, je disais. Les esthètes de la mayonnaise me font souvent rigoler mais moins que les partisans de la moutarde.

Si la viande est très fine, genre agneau ou filet de boeuf, préférez les préparations sans recuisson, hein ! Ne soyez pas cons, non plus...

 


Préparation au curry

Ingrédients complémentaires :

Du curry, andouille.

Du « fond » (je préfère le fond de veau mais ne soyons pas sectaire).

Des échalotes (si tu n’as que des oignons, on ne va pas en faire un drame).

Du sel et des machins comme ça.

De la crème fraiche s’il y en a pour une quantité qui dépendra de votre goût et de ce qui reste dans la boite.

Du beurre ou de l’huile d’olive selon ce que vous préférez. Dans le doute, mettre un peu des deux, c’est plus simple.

Petit 1 : éplucher et ciseler l’échalote et la faire légèrement colorer dans la matière grasse dans une casserole (facilement lavable au cas où vous seriez vraiment nul).

Petit 2 : couper la viande en petits morceaux et l’ajouter dans la casserole et laissez roussir un peu. Vous pouvez fariner un peu les jours de fête.

Petit 3 : couvrir le tout de fond de veau et de curry dilués dans l’eau

Petit 4 : foutez moi du poivre et du sel dans ce bazar en plus des épices qui vous traînent sous la paluche.

Petit 5 : laissez mijoter, par exemple le temps de l’apéro.

Petit 6 : ajouter la crème fraiche et laisser cuire encore peu (si vous prenez un nouvel apéro, buvez le cul-sec).

A bouffer avec des patates à l’eau ou des pates.

 


Préparation en risotto

En préambule, précisons qu’il n’a de risotto que le nom que je lui donne pour faire joli ici. J’aurais pu l’appeler paëlla mais les italiens que je connais sont moins cons que les espagnols.

Ingrédients : c’est comme pour le curry ci-dessus mais vous pouvez supprimer le curry et ajouter des champignons de Paris. Pas vraiment en remplacement un. Préférez les oignons à l’échalote, cette fois, mais bon, hein…

Petit 1 : procédez comme les petits 1 et 2 ci-dessus.

Petit 2 : ajouter le riz (rappel : un demi verre par personne).

Petit 3 : mélangez souvent en attendant que le riz devienne presque transparent.

Petit 4 : recouvrir de fond.

Petit 5 : quand il n’y a plus de fond parce qu’il s’est bêtement évaporé, recouvrir d’eau et foutez-moi les champignons coupés dans la casserole.

Petit 6 : quand il n’y a plus d’eau, remettez-en et ainsi de suite jusqu’à ce que le riz soit mangeable et les champignons aussi évidemment.

Petit 7 : vous pouvez mettre de la crème fraiche si vous voulez un risotto orienté vers la Normandie.

 


En salade de pommes de terre ou de pates

Ingrédients :

Pommes de terre ou pates. C’est deux recettes différentes avec des résultats différents mais le principe est le même.

Oignons ou échalotes (disons une petite pièce pour une personne).

Epices ou machins pour relever. Pour ma part, je me contente de poivre. Pas mal. J’adore le poivre.

Machins pour la sauce. Pour ma part, je mets une cuillère de mayonnaise en boite, un peu de crème fraiche et un peu d’huile d’olive. On se fout un peu de la qualité, il s’agit de rendre onctueux et de donner un arrière-goût. Les échalotes ou les oignons étant crus, ils accapareront le goût, de toute manière.

Vous avez le droit d’ajouter des légumes verts ou rouges mais je trouve que ça gâche le plaisir. Par contre, un peu de ciboulette ou de fines herbes qui sont la même chose sera de très bon goût.

Voila la recette mais c’est à préparer une heure ou deux, de préférence, avant le repas, de manière à ce que la sauce imprègne bien le bazar et, surtout, que ça rafraichisse un peu.

Petit 1 au choix :

Petit 1.1 : cuisez à l’eau les pommes de terre épluchées ou coupées en morceaux (ou épluchez et coupez après la cuisson). Elles sont cuites quand un couteau rentre dedans. Vérifiez assez fréquemment, si elles sont trop cuites, elles se « déferont » dans la salade. Et si elles ne le sont pas assez, c’est dégueulasse.

Petit 1.2 : vous pouvez très bien cuire les patates au four microondes. Dans un bol ou un truc comme ça, vous les foutez avec seulement un fond d’eau. Surtout pas trop d’eau. Mais assez quand même. Disons huit minutes.

Petit 1.3 : vous pouvez remplacer les pommes de terre par des pâtes, de préférence de type « farfalles » ou « pennes » pas des vulgaires coquillettes ou d’ignobles macaronis (mais au fond c’est pareil, ils font quand même chier les ritals).

Petit 2 : refroidissez tout cela jusqu’à la température ambiante (à la limite, vous en chierez moins à cuire la veille, sinon vous mettez les trucs dans une passoire et vous faite couler de l’eau froide).

Petit 3 : vous épluchez les oignons ou échalotes et les ciselez.

Petit 4 : vous coupez la viande en petits morceaux.

Petit 5 : foutez-moi ça dans un saladier et mélangez très bien. Ne me noyez pas le tout dans la sauce, surtout.

Petit 6 : une heure ou deux dans le bas du frigo.

Et hop.

02 mars 2022

Communisme hospitalier

 


Dans son journal de février, Didier Goux semble montrer son affection pour trois blogueurs : Jacques Etienne, Seb Musset et moi mais vous pouvez rayer la mention incongrue. Et me voila épinglé à cause de ma façon de torcher mes phrases, de mon imprécision et de sa fâcheuse manie d’interpréter malheureusement certains écrits. Je cite (nous sommes le vendredi 11) :

« Cinq heures. – Dans son interminable billet d'hier, Nicolas écrit notamment ceci :

« Tout ce que je regrette est le fait que le PCF n’a pas su tourner la page d’un communisme « mondial » pourri, période bien représentée par les propos de Marchais sur le bilan globalement positif. Pour le reste, les communistes en France ont contribué à la mise en œuvre d’acquis sociaux que nous envient plus d’un méchant étranger. »

Donc, premier point, Nicolas regrette que des gens qui se proclament “communistes” n'aient pas rejeté… le communisme. C'est amusant. J'imagine les hurlements progressistes si, un de ces jours, quelques olibrius recréaient un parti nazi, mais en prétendant rejeter les fautes et les crimes de Hitler…

Le deuxième point est une contre-vérité : les communistes, au moins en France, n'ont jamais contribué aussi peu que ce soit, à la “mise en œuvre d'acquis sociaux”. Les acquis en question ont toujours été le fait soit de gouvernements socialo-radicaux, soit de gouvernements centristes ou même de droite. On ne voit d'ailleurs pas comment ils auraient pu le faire, même s'ils en avaient eu l'intention (ce dont je doute très fortement), n'ayant jamais exercé le pouvoir, leur présence éphémère dans divers gouvernements n'ayant relevé que de la figuration plus ou moins bruyante. »

 

Les réactionnaires, toujours sur la défensive, ont un problème avec l’idéologie communiste et on les comprend : pour que le communisme se fasse, il faut quand même une sacrée dose de privation de liberté et une absence de démocratie « étatique ». Forcément, à chaque fois que des couillons ont tenté le coup, c’est parti en vrille.

Notez que je lui réponds sur ce blog, à Didier, car j’ai lu son billet de la salle d’attente de l’hôpital Cochin où j’ai encore passé 8h30 pour des examens qui ont duré en tout une heure, ce qui fait trois fois en deux mois et cela m’énerve. Je comprends leurs difficultés mais ces braves gens sont désorganisés à un point qui frise le sublime ! Et ça ne les dérange pas de faire perdre « ma » journée de travail à la sécu et à mon employeur.

Hier, à l’Amandine, je parlais des gabegies de l’Etat avec le patron qui me citais les exemples connus comme les grosses pouffes qui branlent dans les administrations. Il y a surtout que ces dernières fonctionnent n’importe comment. Par exemple, le service d’examen cardiaque de Bichat ne transmet les résultats de ses analyses que sous forme papier ! Il ne serait venu à l’idée d’aucun chefaillon de service d’envoyer un mail.

Alors m’emmerdez pas avec les communistes.

 

Le dernier paragraphe de Didier est faux : les gens se revendiquant du communisme ont participé à la plupart des gouvernements ayant permis des avancées sociales même s’ils n’étaient pas tout seul. Nous voila donc au deuxième paragraphe du vieux : « Nicolas regrette que des gens qui se proclament “communistes” n'aient pas rejeté… le communisme ».  Je regrette simplement que des gens qui veulent l’égalité, le partage et tout ça, sans compter la bière sans taxe, n’aient pas rejeté les abrutis qui ont commis des massacres au nom de l’idéologie en question (que je ne soutiens par ailleurs pas : je ne suis pas égalitariste brutal).

 

Du coup, la brochette de toubibs qui a l’honneur de me suivre ayant échoué, jusqu’alors, à me trouver un cancer suite à mon hospitalisation multiplient les examens qui font perdre du temps à tout le monde pour me découvrir un tas de maladie qu’aurait détecté n’importe quel toubib de campagne si j’avais daigné en consulter.

La jeune interne qui m’a reçu après l’IRM, les scanners et tous les machins m’a demandé si je me levais souvent pour pisser la nuit. Avec les bières que je m’enfile, le contraire serait surprenant. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que vendredi, je suis rentré à vélo après une bonne quinzaine de demis sans la moindre difficulté et sans aller pisser. Et ensuite, elle me fait des tests pour vérifier mon sens de l’équilibre car avec le résultat des examens, je devrais me casser la gueule plus souvent.

On n'a pas attendu la faculté de médecine pour rigoler avec les pochetrons et leurs vessies.

 

Il parait qu’ils ont une bonne médecine, à Cuba…