Dans son
journal de février, Didier Goux semble montrer son affection pour trois blogueurs :
Jacques Etienne, Seb Musset et moi mais vous pouvez rayer la mention incongrue. Et me voila épinglé à cause de ma façon de torcher mes phrases, de
mon imprécision et de sa fâcheuse manie d’interpréter malheureusement certains
écrits. Je cite (nous sommes le vendredi 11) :
« Cinq heures. – Dans son interminable billet d'hier,
Nicolas écrit notamment ceci :
« Tout ce que je regrette est le fait que le PCF n’a pas su
tourner la page d’un communisme « mondial » pourri, période bien représentée
par les propos de Marchais sur le bilan globalement positif. Pour le reste, les
communistes en France ont contribué à la mise en œuvre d’acquis sociaux que
nous envient plus d’un méchant étranger. »
Donc, premier point, Nicolas regrette que des gens qui se
proclament “communistes” n'aient pas rejeté… le communisme. C'est amusant.
J'imagine les hurlements progressistes si, un de ces jours, quelques olibrius
recréaient un parti nazi, mais en prétendant rejeter les fautes et les crimes
de Hitler…
Le deuxième point est une contre-vérité : les communistes,
au moins en France, n'ont jamais contribué aussi peu que ce soit, à la “mise en
œuvre d'acquis sociaux”. Les acquis en question ont toujours été le fait soit
de gouvernements socialo-radicaux, soit de gouvernements centristes ou même de
droite. On ne voit d'ailleurs pas comment ils auraient pu le faire, même s'ils
en avaient eu l'intention (ce dont je doute très fortement), n'ayant jamais
exercé le pouvoir, leur présence éphémère dans divers gouvernements n'ayant
relevé que de la figuration plus ou moins bruyante. »
Les réactionnaires, toujours sur la défensive, ont un
problème avec l’idéologie communiste et on les comprend : pour que le
communisme se fasse, il faut quand même une sacrée dose de privation de liberté
et une absence de démocratie « étatique ». Forcément, à chaque fois
que des couillons ont tenté le coup, c’est parti en vrille.
Notez que je lui réponds sur ce blog, à Didier, car j’ai lu son
billet de la salle d’attente de l’hôpital Cochin où j’ai encore passé 8h30 pour
des examens qui ont duré en tout une heure, ce qui fait trois fois en deux mois
et cela m’énerve. Je comprends leurs difficultés mais ces braves gens sont
désorganisés à un point qui frise le sublime ! Et ça ne les dérange pas de
faire perdre « ma » journée de travail à la sécu et à mon employeur.
Hier, à l’Amandine, je parlais des gabegies de l’Etat avec
le patron qui me citais les exemples connus comme les grosses pouffes qui
branlent dans les administrations. Il y a surtout que ces dernières
fonctionnent n’importe comment. Par exemple, le service d’examen cardiaque de
Bichat ne transmet les résultats de ses analyses que sous forme papier !
Il ne serait venu à l’idée d’aucun chefaillon de service d’envoyer un mail.
Alors m’emmerdez pas avec les communistes.
Le dernier paragraphe de Didier est faux : les gens se
revendiquant du communisme ont participé à la plupart des gouvernements ayant
permis des avancées sociales même s’ils n’étaient pas tout seul. Nous voila
donc au deuxième paragraphe du vieux : « Nicolas regrette que des
gens qui se proclament “communistes” n'aient pas rejeté… le communisme ». Je regrette simplement que des gens qui
veulent l’égalité, le partage et tout ça, sans compter la bière sans taxe, n’aient
pas rejeté les abrutis qui ont commis des massacres au nom de l’idéologie en
question (que je ne soutiens par ailleurs pas : je ne suis pas égalitariste
brutal).
Du coup, la brochette de toubibs qui a l’honneur de me
suivre ayant échoué, jusqu’alors, à me trouver un cancer suite à mon
hospitalisation multiplient les examens qui font perdre du temps à tout le
monde pour me découvrir un tas de maladie qu’aurait détecté n’importe quel
toubib de campagne si j’avais daigné en consulter.
La jeune interne qui m’a reçu après l’IRM, les scanners et
tous les machins m’a demandé si je me levais souvent pour pisser la nuit. Avec les
bières que je m’enfile, le contraire serait surprenant. Ce qu’elle ne sait pas,
c’est que vendredi, je suis rentré à vélo après une bonne quinzaine de demis
sans la moindre difficulté et sans aller pisser. Et ensuite, elle me fait des
tests pour vérifier mon sens de l’équilibre car avec le résultat des examens,
je devrais me casser la gueule plus souvent.
Il parait qu’ils ont une bonne médecine, à Cuba…
Ah ! la vieille et increvable plaisanterie de la "remarquable" médecine cubaine !
RépondreSupprimerPour le reste, en ce qui me concerne : joker…
Ca n'est qu'une vanne de fin de billet.
SupprimerJ'avions ben compris !
Supprimer(Et, en effet, huit heures d'hosto pour une heure d'examen, ça fait beaucoup. Mais rien d'extraordinaire non plus : il m'est arrivé assez récemment de passer quatre heures aux urgences pour un coup de bistouri qui a pris un quart d'heure…)
Non, rien d'exceptionnel mais c'est rageant... Quand, en plus, le personnel n'est pas aimable, on a envie de mettre des baffes (à Cochin, ce n'est pas le problème dans la majorité des services mais dans d'autres... On voit par exemple, la secrétaire du service d'examens cardios qui pète plus haut que son cul alors qu'elle ne fait qu'organiser des rendez-vous)...
SupprimerLa prochaine fois, venez à Évreux : ils sont très lents mais charmants.
SupprimerC'est un coup à prendre une cuite au retour, aussi...
SupprimerLe risque, en effet, ne doit pas être loin des 100 %…
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