Ceux qui me suivent sur Facebook le savent : je fais souvent des rôtis. Outre que c’est très simple à préparer, mon célibat, mon confinement télétravaillesque de typarisk et ma maladie dont au sujet de laquelle on appellera syndrome anti phospholipide pour les intimes mais qui, doublé par ma légendaire surcharge pondérale (mon poids est normal, en fait, mais je devrais faire 2m50 pour l’avoir et pas 1m80) m’oblige à faire attention. L’intérêt du rôti est que je peux le couper en trois, le premier tiers étant mangé tel quel avec un légume, comme plat, quoi… et les deux autres selon un des principes suivants.
Petit 1 : tout simplement en viande froide avec de la mayonnaise. Petit 2 : en préparation de reste de viande froide au curry. Petit 3 : en risotto. Petit 4 : en salade de pates ou de pommes de terre. Si vous avez d’autres idées, elles sont les bienvenues.
J’adore par
exemple les sandwichs à la viande froide (mais j’ai rarement du pain assez
frais chez moi)… Il y a d’autres solutions comme le bœuf miroton qui est
excellent mais un peu chiant à préparer.
Car il faut être une fainéasse, avant tout !
A chaque fois, l’ingrédient principal est un reste de rôti.
Les écolos disent qu’il faut 80 grammes. La faculté conseille 120. Moi, je dis,
2 ou 300 grammes. Cela paraitra énorme aux gens normaux mais sachez qu’il y a six
mois, je ne passais jamais en dessous de 4 ou 500 et que j’ai perdu quinze
kilos depuis. Il y a une quinzaine d’années, un rosbif de 800 grammes pour un
repas ne me faisait pas peur à condition qu’il soit accompagné de pommes de
terre au beurre.
Cette viande peut donc être du bœuf, du veau, du porc, de la
dinde… Et dans chaque bestiole, on pourra avoir des morceaux de n’importe
quelle partie mangeable en rôti. Pour le « petit 1 » et le sandwich,
débrouillez-vous pour la recette (mais faites des tranches de viande assez
fines). Une mayonnaise fera l’affaire pour l’accompagnement avec un peu de
salade verte (c’est le seul truc que je mange avec de la salade). Vous pouvez
faire la mayonnaise vous-même. Après tout, je ne vais pas vous conseiller autre
chose pour ne pas passer pour un gougnafier mais il s’agit de finir les restes
et un truc « tout fait » fera aussi l’affaire… Il faut être une
fainéasse, je disais. Les esthètes de la mayonnaise me font souvent rigoler
mais moins que les partisans de la moutarde.
Préparation au curry
Ingrédients complémentaires :
Du curry, andouille.
Du « fond » (je préfère le fond de veau mais ne soyons
pas sectaire).
Des échalotes (si tu n’as que des oignons, on ne va pas en
faire un drame).
Du sel et des machins comme ça.
De la crème fraiche s’il y en a pour une quantité qui
dépendra de votre goût et de ce qui reste dans la boite.
Du beurre ou de l’huile d’olive selon ce que vous préférez.
Dans le doute, mettre un peu des deux, c’est plus simple.
Petit 1 : éplucher et ciseler l’échalote et la faire
légèrement colorer dans la matière grasse dans une casserole (facilement lavable
au cas où vous seriez vraiment nul).
Petit 2 : couper la viande en petits morceaux et l’ajouter
dans la casserole et laissez roussir un peu. Vous pouvez fariner un peu les
jours de fête.
Petit 3 : couvrir le tout de fond de veau et de curry
dilués dans l’eau
Petit 4 : foutez moi du poivre et du sel dans ce bazar en
plus des épices qui vous traînent sous la paluche.
Petit 5 : laissez mijoter, par exemple le temps de l’apéro.
Petit 6 : ajouter la crème fraiche et laisser cuire
encore peu (si vous prenez un nouvel apéro, buvez le cul-sec).
A bouffer avec des patates à l’eau ou des pates.
Préparation en risotto
En préambule, précisons qu’il n’a de risotto que le nom que
je lui donne pour faire joli ici. J’aurais pu l’appeler paëlla mais les
italiens que je connais sont moins cons que les espagnols.
Ingrédients : c’est comme pour le curry ci-dessus mais
vous pouvez supprimer le curry et ajouter des champignons de Paris. Pas vraiment
en remplacement un. Préférez les oignons à l’échalote, cette fois, mais bon,
hein…
Petit 1 : procédez comme les petits 1 et 2 ci-dessus.
Petit 2 : ajouter le riz (rappel : un demi verre
par personne).
Petit 3 : mélangez souvent en attendant que le riz
devienne presque transparent.
Petit 4 : recouvrir de fond.
Petit 5 : quand il n’y a plus de fond parce qu’il s’est
bêtement évaporé, recouvrir d’eau et foutez-moi les champignons coupés dans la
casserole.
Petit 6 : quand il n’y a plus d’eau, remettez-en et
ainsi de suite jusqu’à ce que le riz soit mangeable et les champignons aussi
évidemment.
Petit 7 : vous pouvez mettre de la crème fraiche si
vous voulez un risotto orienté vers la Normandie.
En salade de pommes de terre ou de pates
Ingrédients :
Pommes de terre ou pates. C’est deux recettes différentes
avec des résultats différents mais le principe est le même.
Oignons ou échalotes (disons une petite pièce pour une
personne).
Epices ou machins pour relever. Pour ma part, je me contente
de poivre. Pas mal. J’adore le poivre.
Machins pour la sauce. Pour ma part, je mets une cuillère de
mayonnaise en boite, un peu de crème fraiche et un peu d’huile d’olive. On se
fout un peu de la qualité, il s’agit de rendre onctueux et de donner un arrière-goût.
Les échalotes ou les oignons étant crus, ils accapareront le goût, de toute
manière.
Vous avez le droit d’ajouter des légumes verts ou rouges
mais je trouve que ça gâche le plaisir. Par contre, un peu de ciboulette ou de
fines herbes qui sont la même chose sera de très bon goût.
Voila la recette mais c’est à préparer une heure ou deux, de
préférence, avant le repas, de manière à ce que la sauce imprègne bien le bazar
et, surtout, que ça rafraichisse un peu.
Petit 1 au choix :
Petit 1.1 : cuisez à l’eau les pommes de terre épluchées
ou coupées en morceaux (ou épluchez et coupez après la cuisson). Elles sont
cuites quand un couteau rentre dedans. Vérifiez assez fréquemment, si elles sont
trop cuites, elles se « déferont » dans la salade. Et si elles ne le
sont pas assez, c’est dégueulasse.
Petit 1.2 : vous pouvez très bien cuire les patates au
four microondes. Dans un bol ou un truc comme ça, vous les foutez avec
seulement un fond d’eau. Surtout pas trop d’eau. Mais assez quand même. Disons
huit minutes.
Petit 1.3 : vous pouvez remplacer les pommes de terre
par des pâtes, de préférence de type « farfalles » ou « pennes »
pas des vulgaires coquillettes ou d’ignobles macaronis (mais au fond c’est
pareil, ils font quand même chier les ritals).
Petit 2 : refroidissez tout cela jusqu’à la température
ambiante (à la limite, vous en chierez moins à cuire la veille, sinon vous
mettez les trucs dans une passoire et vous faite couler de l’eau froide).
Petit 3 : vous épluchez les oignons ou échalotes et les
ciselez.
Petit 4 : vous coupez la viande en petits morceaux.
Petit 5 : foutez-moi ça dans un saladier et mélangez
très bien. Ne me noyez pas le tout dans la sauce, surtout.
Petit 6 : une heure ou deux dans le bas du frigo.
Et hop.
Nous en sommes donc au blog-cuisine…
RépondreSupprimerJ'ai hâte de vous tombiez jusqu'au blog-de-fille pour pouvoir profiter de tous vos petits trucs de tricot et de crochet !
Là, je n'ai aucune compétence.
SupprimerComme s'il y avait besoin de compétences quelconques pour tenir un blog de ceci ou de cela !
SupprimerDepuis le temps, ça se saurait…
C'est mieux pour éviter de perdre trop de temps...
SupprimerMmmmm... miamiam le curry.
RépondreSupprimerBonne idée ta salade, je n’y avais pas pensé.
Beurk beurk le risotto, c’est gluant. C’est plus fort que moi, impossible d’en manger.
Heureusement que tu n’as pas une famille à charge, parce qu’au prix du kilo de rumsteck, si chacun en prend 400 gros au repas .... 😀
Hélène
JE ne prends plus 400 grammes...
SupprimerAh oui ! Dêsolée.
RépondreSupprimerEn fait tu prends une portion proposée également dans les hippopotamus ou autres brasseries.
J’adore le tartare, mais c’est pas trop féminin
Hélène
Bof.
SupprimerJ'ai fait lire ce billet à Falconette : elle valide et va tenter une de tes recettes (le curry l'a particulièrement intéressé)
RépondreSupprimerVous avez raison !
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