J'ai diffusé par erreur mon billet politique ici, ce matin. Et je les supprimé pour le mettre où il faut. Mais il apparait dans les blogrolls et autres agrégateurs de flux. Voila un court billet pour faire le ménage. Cliquez sur "billet plus ancien", ci-dessous pour voir le dernier vrai billet que j'ai fait ici, à propos de ma rééducation respiratoire.
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
Pages
31 mai 2022
30 mai 2022
La Sainte Chapelle et l'Hôtel Dieu comme centres de rééducation ?
Je suis bien inscrit dans un camp de rééducation et si vous
me demandez pourquoi, je vous répondrai de vous occupez de vos fesses. Il s’agit
de faire travailler mes poumons pour qu’ils se réhabituent à l’effort, les
cons. Trois fois par semaine, je vais à l’Hôtel Dieu, hôpital parisien dont l’entrée
donne sur le parvis de Notre-Dame et je fais une demi-heure de vélo d’appartement
dans une pièce avec une vue magnifique sur la Sainte Chapelle.
Je vous explique comment ça se passe. Il y a plusieurs phases,
chacune se traduisant par une résistance différente du vélo, donc de la force
que vous devez utiliser pour maintenir une vitesse de rotation constante, à
savoir 60 tours par minute. Ils mesurent cette résistance en watts. Les cinq
premières minutes sont consacrées à l’échauffement, à 20 watts. Les cinq dernières
sont, toujours à 20 watts, pour décompresser (je ne sais plus quel terme ils emploient,
un truc simple, pourtant, il faut faire redescendre le rythme cardiaque
progressivement). Les 20 minutes du milieu sont divisées en quatre séquences de
cinq, les quatre première étant à environ le double de puissance de l’échauffement,
et la dernière, encore au double. La puissance augmente au fil des séances.
Aujourd’hui, la huitième, je crois, sur dix-huit, j’alternait entre 45 et 80.
La prochaine, je serai entre 50 et 80. Je crois qu’à la première, j’étais entre
35 et 65. Une fois, ce n’était pas quatre fois cinq mais cinq fois quatre.
Les « coachs » cherchent à augmenter
progressivement tout en se rapprochant de ce qu’il y a de mieux pour vous. Je
peux vous garantir que cette demi-heure est longue. Déjà, vous vous emmerder à
rester comme un imbécile avec comme seul occupation de mesurer le temps qui
passe. Au bout de trois minutes, vous vous dites que vous avez fait 10%, au
bout de cinq, un sixième, et donc au bout de six, un cinquième, à sept minutes
trente vous avez fait le quart, à dix, le tiers, à quinze la moitié, à vingt,
les deux tiers, mais aussi les trois quarts des séquences de cinq minutes, à vingt-deux
trente, vous arrivez aux trois quarts et vous approchez de la dernière minute
de la quatrième séquence et donc de la phase de « décompression » (le
terme ne me vient toujours pas). Chaque séquence est elle-même très longue, du
moins la partie de quatre minutes qui précèdent celle où vous vous donnez à
fond. Vous avez envie de vous reposer alors vous arrêtez de pédaler quelques
secondes en évitant de faire tomber trop la vitesse moyenne pour que l’effort
de reprise ne soit pas trop fort (et pour tenter de ne pas être repéré par le « coach »).
Cette durée relative est augmentée par le fait que vous avez
une demi-heure (du moins, pour ce qui me concerne) de bus avant, ce qui vous
oblige à prendre presque une heure de marge puis, à devoir rentrer après, pour
la même durée alors que marcher jusqu’à l’arrêt de bus est un effort
considérable après le pédalage tout en vous pressant pour avoir le temps de
manger, de prendre un café, avant de reprendre le boulot.
Mais cela fonctionne ! Aujourd’hui, alors que la « résistance »
était au maximum depuis le début de mes séances, je n’ai pas eu le moindre « ras-le-bol »,
j’ai pédalé fièrement jusqu’à l’atterrasse. Me faisant la réflexion, je me suis
rappelé que, hier soir, mon ascenseur était en panne (140 kg à monter sur 7
étages, tout de même) et que je n’avais pas été essoufflé…
On progresse...
26 mai 2022
Le guide Michelet
On apprend la mort, ce soir, de Claude Michelet auteur de la
saga « Des grives aux loups » et d’une lointaine suite qui se passe
en Amérique du sud, la pauvre. Je dois avouer que je ne sais pas si je
tiendrais plus de trois pages, aujourd’hui, mais c’est bien ces deux séries qui
m’ont redonné la passion pour lecture, à une autre époque (à la fin des années
1980, sans doute), et notamment pour les machins à rallonge.
J’avais déjà eu une période de « gros lecteur »
(et pas lecteur gros, imbécile), à la fin de l’adolescence mais,
progressivement, mes principaux loisirs avaient tourné, ensuite, autour de l’informatique…
Ayant commencé à bosser dans ce domaine, j’avais mieux à faire que de la
programmation compulsive et j’ai fini une première fois dans Michelet. Cela
étant, j’étais déjà fêtard, puis j’ai fait mon service, avant de rebosser en
Bretagne où je lisais essentiellement des bandes dessinées (que des classiques :
Astérix, Tintin, Lucky Luke…). Je suis retourné à Paris où j’ai acheté mon
appartement début 1994 et mon seul loisir hors bistro a vite tourné autour de
la lecture et je suis revenu vers Michelet. J’ai tout relu, lu ce qui était
sorti entre temps (en lisant les nécros, sur le web, je vois que je n’ai même
pas tout lu).
De fil en aiguille, j’étais tombé sur des bouquins de Robert
Merle, sans le moindre rapport évidemment, à part que « Fortune de France »
est quand même une belle saga…, dont « Le jour ne se lève pas pour nous »,
une espèce de reportage qui se passait dans un sous-marin. Cela m’a amené à
lire d’autres trucs soulots dont, évidemment, Octobre Rouge, de Tom Clancy. En conséquence,
j’ai lu tout Tom Clancy et suis devenu fan de Jack Ryan. Je me suis mis à lire
un tas de romans américain, notamment de Ludnum et, vu que j’en parle parfois
ici, Michaël Connelly, qui reste à peu près le seul type dont j’achète tout ce
qui sort et que je lis encore. Ou presque.
J’ai beaucoup diminué mes lectures vers 2006, quand mon
principal loisir tournait autour des blogs mais aussi à une époque où je n’avais
pas l’occasion de prendre les transports en commun. J’ai quasiment arrêté,
ensuite, quand j’ai eu un iPhone sur lequel je pouvais lire des trucs, vers 2010,
je crois, et qui me permettait de m’occuper quand le besoin s’en faisait
sentir.
Tout cela n’a évidemment aucun intérêt mais la mort de Claude
Michelet vient de me remettre tout cela en mémoire dont, notamment, les longues
heures passés avec ses héros vers Valparaiso !
Tout cela est néanmoins d'autant plus étrange que je n'ai rien à voir avec ses héros, ces paysans qui pensaient s'en sortir, voire faire fortune, avec le travail. Donc je n'avais pas de respect, seulement de la passion.
24 mai 2022
Miss Tic : du toc
Ce week-end, on a appris la mort de Mademoiselle Tic et je
ne vous dis pas à quel point d’adresse mes condoléances à la famille et aux
amis car, non seulement, j’ai appris sa mort mais j’ai aussi appris son
existence mais avec effet rétroactif vu qu’elle n’existait plus quand la
nouvelle est arrivée à moi.
Je ne la connaissais pas mais j’ai évidemment reconnu ses œuvres
d’art quand elles ont été diffusées dans Facebook par de visibles adorateurs.
Je pensais que c’étaient des merdes faites au pochoir par des abrutis sur des
murs qui n’avaient rien demandé, auparavant, alors qu’il semble que cela s’agisse
de merde faite par quelqu’un qui me parait avoir accédé au statut d’artiste
sous la pression gauchiste forcément proche de la culture.
Il parait que l’art de rue en est, de la culture. Il y a
sans doute gourance : ce sont bien des merdes faites au pochoir de manière
non autorisée, généralement, dans des murs innocents.
Cela devrait évidemment être interdit et je suppose, d’ailleurs,
que ça l’est. Du coup, les artistes passent pour des rebelles alors qu’ils ne
sont que des délinquants et des salopiauds qui vont imposer dans notre champ
visuel des trucs sans intérêt ou, du moins, sans qu’ils puissent garantir le
moindre intérêt.
Les slogans à vue de nez représentatifs de la dame n'ont pas, non plus, le même intérêt comme sur mon illustration avec une histoire d'anus de plaisir incompatible avec les bonnes mœurs en vigueur dans mon blog.
14 mai 2022
[Séries] La Défense Lincoln
Mickey
Haller est « un avocat brillant,
idéaliste, iconoclaste et sans bureau fixe, sinon la banquette arrière de sa
Lincoln, d’où il gère l’ensemble de ses affaires, certaines de grande ampleur.
Autant dire qu’à Los Angeles, où les réputations se font et se défont bien
souvent au gré de l’apparat et du nombre de mètres carrés, on le considère soit
comme fou, soit comme illuminé. Il gagne pourtant la très grande majorité de
ses affaires. Quelle que soit leur ampleur et quels que soient les moyens dont
disposent ses clients. »
C’est aussi le demi-frère de Harry Bosch et donc, avec McCaleb,
un des trois héros de Michaël Connelly qui est sans doute un des plus grands
auteurs de romans policiers des trente dernières années ce qui ne nous rajeunit
pas. Le lien de parenté entre Bosch et Haller n’a aucun intérêt dans cette
série, du moins pour le premier épisode de la série qui est arrivé sur nos
écrans et dans nos Netflix hier.
Et c’est bien la première fois que je suis un précurseur
dans ce domaine mais il se trouve que j’ai rallumé mon Netflix après deux semaines
d’absence et, surtout, beaucoup de temps consacré au visionnage de sitcoms à la
con. Mon écran a proposé à mes doigts boudinés de cliquer sur la télécommande
pour regarde « La Défense Lincoln » ce qu’ils ont fait par réflexe,
tellement je suis un inconditionnel de l’auteur des romans. A noter qu’une
autre série découle des polards connellyesque, Bosh, dont j’avais
parlé en juillet dernier et sortie chez Amazon. Le troisième lascar, McCalleb, quant
à lui, avait été joué par Clint Eastwood dans un long métrage, Créance de Sang.
Il me semble que la critique était bonne mais que je n’avais pas aimé le film
car je venais de lire le livre. C’est traumatisant, beaucoup trop (dans le domaine,
le pire que j’ai vu est Octobre Rouge dans la foulée de la lecture mais je m’égare…
Il n’empêche que les Tom Clancy repris à l’écran sont « trop divergents »
des films).
La Défense Lincoln avait aussi donné lieu à un film, il y a
une dizaine d’années et la critique était très bonne (je ne l’ai pas vu). Il n’y
a pas encore beaucoup de critiques de la nouvelle série mais elle m’a emballé
(j’ai oublié le livre, seul le titre m’est revenu en mémoire, de même que la
personnalité de l’auteur, réapparu dans des lectures ultérieures).
Mickey Haller a eu un accident puis des problèmes de drogue
et a arrêté de bosser pendant pas mal de temps quand il « hérite » du
cabinet et des affaires d’un confrère à lui qui a été assassiné. La plus grosse
est le meurtre, présumé, de son épouse et de son amant, par un type plein de
pognon gagné dans les jeux vidéo. Le procès a lieu dans une semaine et le prévenu
ne veut pas demander un report d’audience pour permettre à son nouvel avocat de
se préparer. S’en suit donc une espèce de course-poursuite pour refaire toute l’enquête
pour innocenter le magnat, en partie en parallèle avec le déroulement du procès,
dont le choix de la composition du jury, ce qui nous fait rentrer à fond dans
le système judiciaire de ce patelin, Los Angeles, dans ce bled, les Etats-Unis
d’Amérique.
Mickey a une fille, issue d’un premier mariage avec une adjointe
du procureur. Il bosse maintenant avec son ex-femme, la deuxième, donc, elle-même
à la colle avec l’enquêteur bossant pour lui. Avec sa chauffeur, eux cinq, et
une père de flics, ils forment les personnages principaux de cette première (et
j’espère « pas dernière ») saison.
C’est une belle intrigue, bien relevée, bien mise en scène
et que l’on ne peut que conseiller.
02 mai 2022
Des séries pour pas un rond
Quand je n’ai pas un rythme stable (quand je n’arrive pas à
savoir « quand » je vais retourner à Paris), je n’arrive pas à me
concentrer sur des séries plus ou moins sérieuses ce qui est dommage, d’ailleurs,
vu que la période est propice à la sortie de nouvelles saisons (Ozark, Better
Call Saul,..)… Du coup, je prends les propositions faites par M. Netflix.
J’avais déjà parlé de The Crew, sur ce blog. Il a d’ailleurs
fallu que je relise mon billet pour savoir de quoi il s’agit. J’ai aussi parlé de Space Force (très bon par
rapport aux autres conneries dont je parle ici), de Brooklyn 99 et, dans un
tout autre domaine (car proche d’autres séries que j’ai déjà vues), Chicago
Fire. Par le passé, j’avais regardé d’autres trucs sans grand intérêt comme
Cobra Kaï, Swat et bon nombre de séries hospitalières (plus sur Amazon que
Netflix, d’ailleurs). Elles n’ont aucun
intérêt contrairement à d’autres qui se distinguent par la qualité
cinématographie (intrigue, jeu des acteurs, décors…) à part occuper du temps et
se distraire pendant les repas (qui peuvent être très longs chez moi s’il faut
que je finisse le cubi de rouge).
Figurez-vous qu’en une dizaine de jours, j’en ai vu trois
autres (sans terminer la dernière) : Mr Iglesias, The Brews Brother et
Champions. Toutes les trois sont paradoxalement nulles et plaisantes et ce qui
les caractérise, comme the Crew, c’est que les producteurs ont stoppé la série
après une ou deux saisons. Je ne vais pas en faire un billet pour chacune. Tant
pis pour vous. Je pourrais dire la même chose sur chaque ce que j’ai d’ailleurs
fait dans le présent paragraphe.
Mr Iglesias, la moins pire des trois (des quatre avec The
Crew), est l’histoire d’un prof dans un collège et de sa classe de lascars en
difficulté, du moins de quelques élèves, tous assez attachants pour que l’on
puisse regretter la fin précoce de la série. Chacun des profs est un personnage
et chaque épisode raconte une histoire de la vie des ses ados. Les collègues du
prof sont souvent sympathiques est drôle. Iglesias, lui-même, l’est pas mal « mais »
il est très moche et très gros, toujours habillé en bermuda, qui fait de lui une
espèce de petit gros jovial.
The Brews Brother a pour seul intérêt de se passer dans une brasserie
(bar et fabrication de bière) tenue par deux frères qui ont bien du mal à vivre
de leurs ventes. Champions, cette fois, est une salle de sport tenue, également
par deux frère qui « récupèrent » le fils de l’un d’entre eux dont
ils ignoraient l’existence, un adolescent gay de 15 ans. Tout l’intérêt que
vous avez pour cette dernière série tombe quand vous découvrez en prenant des
renseignements dans le web que l’acteur choisi pour le rôle de l’adolescent est…
une adolescente ! Avant, vous le preniez pour un garçon efféminé et vous
trouviez qu’il jouait très bien. Quand le poteau rose vous monte au nez, ça fait
déborder le vase. Voir la première illustration inutile de ce billet.
Les producteurs n’ont pas lu des gender studies,
visiblement, et ils ont totalement merdé d’autant que l’homosexualité du môme n’est
absolument pas un élément clé de la série. Que j’aurais oublié dans trois jours
ce qui m’est arrivé avec The Crew et The Brews Brother (il a fallu que je
regarde l’application Netflix pour retrouver les trois noms)…