De retour en Bretagne pour un long week-end, j’ai pu
retrouver mon Netflix et les séries qui vont avec (en vrai, n’ayant pas la télé
à Paris, je n’ai jamais la moindre envie de me coller devant) et j’ai eu la « joie »
de voir que la suite de trois d’entre elles étaient sorties : Borgen,
Better Call Saul
et Ozark
et j’a eu le temps de tout mater.
A noter, en préambule, que ce sont trois séries bien différentes.
J’ai bien aimé les trois (les deux dernières sont peut-être les deux meilleures
que j’ai vues) mais il est tout à fait compréhensible que ça ne soit pas le cas
de tout le monde.
Ozark
J’ai deux souvenirs particuliers de la première partie des
épisodes que j’ai vus. D’une part le fait que le premier n’est pas du tout à la
hauteur et pourrait donner envie de prendre les jambes à son coup. Ces ensuite
que tout se met en place. D’autre part, un excellent jeu d’acteurs, très rare.
Ce n’est « que » la deuxième moitié de la dernière
saison qui est sortie récemment (huit épisodes ?) et c’est à l’image du
reste. A noter, en particulier, que l’intrigue est si bien menée que quelques
rappels discrets vous remettent en mémoire le début et vous n’avez aucun
problème de compréhension…
C’est bien la fin de l’aventure pour les Birde et, plus vous
vous rapprochez du bout, plus vous vous demandez comment cela va se finir. Vous
imaginez un massacre par les cartels de la drogue, la décision de se cacher
comme « témoins protégés » ou que sais-je ! A la limite, vous
craignez une banalité mal imaginée par des producteurs pressés par des
financiers d’en finir et il n’en est rien : tout est soigné jusqu’au bout.
Better Call Saul
C’est en rédigeant ce billet que je me rends compte que le
fond de l’histoire est proche de celui d’Ozark : des cartels de la drogue
mexicains… Là, ce n’est pas une famille prise dans une espèce de spirale (dans
Ozark, les Birde sont coincés et doivent blanchir de l’argent) mais un avocat,
et son épouse, mi loupé mi déjanté qui gravite autour.
Le premier épisode de cette dernière sortie est un peu chiant,
dans le sens où on n’y comprend pas grand-chose et, contrairement à Ozark, il
faut faire un sacré effort de mémoire pour se rappeler pourquoi on est là !
A l’heure où je vous parle, le dernier épisode n’est pas
disponible sur Netflix et je ne peux donc pas commenter la fin… Mais la fin de
l’avant-dernier laisse présager du bonheur sans compter qu’on a vraiment l’impression
qu’il s’agit d’une transition vers la suite (sortie avant) : Breaking Bad !
A ce sujet, je pense que la suite qui se passe avant (c’est
incompréhensible, comme Starwar…) est bien meilleurs que la série phare dans le
sens où les acteurs sont bien moins pénibles.
Borgen
Ce n’est pas vraiment la suite qui vient de sortir mais, plutôt,
une autre histoire, avec les mêmes personnages, 10 ans plus tard mais toujours
dans les coulisses du pouvoir au Danemark. C’est peut-être meilleur que la
série originale ou, du moins, c’est ce qu’il me semble : l’héroïne est plus
aguerrie, toujours ambitieuse et assoiffée de pouvoir tout en ayant l’image d’une
sainte mais, au moins, on sait à quoi s’y attendre.
Pour Better call Saul j'attends que la dernière saison soit complète avant de me lancer…
RépondreSupprimerAvec ma mémoire alzheimerisée, je ne me souviens plus si je vous ai déjà conseillé de regarder House of Cards. Si je ne l'ai pas fait, foncez-y !
Pour Better Call Saul, je dois avouer que je pensais que tout était sorti quand j'ai commencé.
SupprimerAh ! je viens de m'apercevoir, dans les archives, que vous lui avez déjà consacré un billet, il y a un peu plus d'un an !
RépondreSupprimerJe ne pense pas que Borgen puisse être comparé à House of Cards, si c'est là que vous voulez en venir. Beaucoup le font, pourtant, les "dessous du pouvoir" et toussa mais ça n'a pas grand rapport.
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