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10 juin 2022

Intensification de la préparation respiropératoire

 


J’ai commencé mes exercices de respiration pré-opératoire (j’aurais du le faire avant le kiné de l’hôpital n’avait pas pensé au fait que je fais aussi de la rééducation respiratoire préventive à l’hôpital ce qui consiste en trois séances par semaine d’une demi-heure de vélo « d’appartement »). Cela consiste à faire trois séances par jour avec dix exercices de « vidage » des poumons puis cinq de remplissage).

Pour les premiers, il s’agit de souffler le plus longtemps possible dans une espèce de grosse paille plongée dans de l’eau (le machin de gauche sur la photo). Pour les seconds, il faut aspirer dans une espèce de tuyau qui fait « monter » un truc jaune (à droite). Il ne s’agit pas de faire ses opérations le « plus fort possible » mais de manière à ce que cela dure le plus longtemps possible jusqu’à la limite physique de mes éponges.

En fin de compte, ça n’est pas très chiant mais, cinq minutes après ma première séance, je suis encore à moitié essoufflé ce qui prouve sans doute que c’est efficace.

 

La prochaine étape, peut-être dès ce midi, consistera à augmenter mes exercices physiques, non pas en augmentant le nombre de bière que je vais devoir porter mais le nombre de pas et la difficulté pour aller au bistro. Ce n’est pas compliqué : j’habite sur une place piétonne, il me suffira d’en sortir par un autre endroit et de faire le tour du pâté de maison.

Pour ceux qui habitent le quartier : le soir, pour aller à l’Amandine, je vais faire le tour du théâtre par les escaliers qui donnent rue Anatole France et que je redescende par les avenues Charles Gide et Eugène Thomas. Ces dénivelés me feront le plus grand bien. Le midi, je vais essayer de sortir par l’autre côté de la place : la rue Anatole France du côté de la rue des Coquettes.

Ca me gonfle déjà, rien que d’y penser : mes exercices respiratoires à l’hôpital me prennent déjà trois fois trois heures par semaine, il va falloir que je fasse au moins deux fois un quart d’heure par jour de marche idiote. C’est la moindre des choses, me direz-vous, mais ça fait 12 heures par semaine, en tout. Il va quand même falloir que je chronomètre tout cela pour m’assurer que cette marche durera bien un quart d’heure…

Cela semble dérisoire à une personne normale mais quand on sait à quel point je suis une grosse fainéasse… Ci-joint le plan de quartier. Ca me fait rigoler de voir que le commerce le plus proche de chez moi (le point bleu marque ma géolocalisation, j’ai mis une croix rouge à côté) est une salle de sport. Pour un peu, je vais m’y inscrire pour après : ma réputation est foutue (sur la carte, l’Avenue Eugène Thomas est celle où il y a le drive de Leclerc. La Charles Gide est dans son prolongement vers le sud-est. La rue Anatole France va de l’Avenue de Fontainebleau – après « Planet Scooter », sur le grand axe - et bifurque, à la croisée de la rue des Coquettes vers le nord-ouest pour rejoindre l’avenue Charles Gide près de l’école primaire Charles Péguy. L’ECAM est le théâtre dont je parlais. Maintenant vous connaissez bien le quartier même s’il manque deux bistros notoires : le KB, tout près de chez moi, sur l’Avenue de Fontainebleau et, surtout, l’Aéro, entre la Caisse d’Epargne et le Crédit Agricole ce qui est bien pratique, tout chose étant égale par ailleurs, vu que la patron ne prend pas la carte bancaire).

 

Cela m’a été prescrit la semaine dernière et j’aurais dû commencer mardi (je n’allais pas trimbaler ces instruments de torture pendant mon week-end en Bretagne) mais d’abord complètement oublié puis remis au lendemain même si je vois la date de l’opération s’approcher.

Le double déclic a eu lieu hier.

 


D’abord, le midi… J’allais à l’Hôtel Dieu et me préparais à prendre le bus mais celui-ci avait 10 minutes d’avance (ou, plutôt, le précédent avait 10 minutes de retard… Le site de la RATP dit qu’il y en a un toutes les six minutes mais j’ai bien l’impression que c’est faux). J’ai eu peur d’arriver en retard et j’ai donc décidé de prendre le métro pour le rattraper (les parcours sont parallèles du Kremlin Bicêtre à Place Monge : le métro est plus rapide mais, à moins de marcher, il faut finaliser le trajet en bus alors je préfère faire toute la route en bus, ce qui m’ajoute près de 10 minutes).

Je descends donc à Place Monge mais je me « trompe » de sortie (je mets des guillemets car je n’avais aucun moyen de savoir quelle sortie prendre). Il m’a fallu monter six groupes d’une quinzaine de marche et, une fois dehors, j’ai pris dans le mauvais sens ce qui m’a forcé à aller jusqu’à l’arrêt de bus suivant. Ca m’a fait rigoler d’autant que j’avais quand même une bonne dizaine de minutes d’avance par rapport à d’habitude.

Et je me suis rappelé que, de toute manière, la faculté de médecine m’avait imposé de faire du sport « intensif » pendant quinze jours.

 


Ensuite, le soir… J’étais au comptoir de la Comète (enfin quelque chose de normal dans ce billet de blog). Un type est entré et a demandé la rue des coquettes (vous la verrez tout en bas, sur le plan, à une grosse centaine de mètres de chez moi). Je la connaissais mais, au moment de donner des indications, je ne me rappelais plus… Il faut dire que je ne traine pas souvent à pied dans le coin et que je n’ai rien à foutre dans cette rue vu qu’il n’y a aucun bistro. Je prends Google Maps sur iPhone qui ne trouve pas cette rue, mais en trouve une à Villejuif (en fait, la frontière entre le Kremlin-Bicêtre et Villejuif passe par le bas de la Rue Anatole France).

Je me suis alors rappelé que quand on a eu les premiers machins faisant de la géolocalisation, ils indiquaient mon appartement « rue des Coquettes au Kremlin-Bicêtre ». J’en ai conclu que cette rue avait disparu, sans doute lors de la construction des immeubles de mon coin, ce qui explique la forme un peu bizarre de la rue Anatole France officiellement à Bicêtre.

J’ai alors regardé où étais la rue des Coquettes à Villejuif et j’ai rigolé en pensant que je la connaitrais si je faisais la marche prescrite…

 

1 commentaire:

  1. D’où l’expression un «parcours du combattant »
    Hélène

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