Finalement, j'aime bien cette idée de raconter mes journées de "maladie" sans "formalité", sans photo (et sans relecture). Etant à la maison, j'ai le PC, mais je reprendrai les publications à partir de l'iPhone. J'aurais d'autres billets à faire sur l'hôpital, notamment un sur la bouffe et un sur le personnel mais qui sait attendre...
Me voila donc en arrêt de travail pour un mois (qui sera directement suivi par les vacances, j'ai donc au moins sept semaines à penser à autre chose). Je vais en passer une grande partie en région parisienne : j'ai des rendez-vous de contrôle à l'hosto et surtout des séances chez le kiné (en gros, tous les jours pendant un mois). Je vais quand même passer quatre ou cinq jours en Bretagne à la fin du mois et, bien sûr, toutes mes vacances.
L'hôpital m'ayant enlevé le dernier drain lundi, j'avais pu marcher un peu l'après midi sans oser aller trop loin et un peu hier matin mais j'ai trouvé un peu cavalier de la part de ces braves gens de me laisser sortir aussi rapidement sans la moindre dose de "rééducation". Il faut bien qu'ils préparent leur week-end de quatre jours... (je ne plaisante pas : s'ils peuvent libérer des lascars tout en permettant à des employés de se reposer, on ne va pas cracher dessus).
J'ai un pote qui est venu m'assister, notamment pour porter les bagages. Il a vu ce que c'était d'attendre pour rien (il a passé plus d'une heure dans la chambre) alors qu'on attendait les papiers dont l'ordonnance : malgré leurs promesses d'hier, ils avaient oublié d'ajouter les médicaments pour mes maladies diverses, notamment mon fameux SAPL et, quand ils ont fini par comprendre que je n'avais pas le choix, il a fallu que je leur démontre que les anticoagulants "oraux" pour cette maladie ne suffisait pas encore.
Ne soyez jamais atteints d'une maladie rare : les toubibs ne la connaissent pas.
Pour sortir de l'hôpital, il a fallu que l'on passe par le services des admissions (on traitera le sujet sur le blog politique), uniquement pour qu'ils confirment les données saisies par le service où j'étais hospitalisé.
Coup de bol ! La sortie pour les voitures était restée ouverte et on a pu la prendre à pied ce qui m'a éviter quelques dizaines de mètres de marche.
Passage à la maison. Direction l'Amandine, ensuite, mais j'ai eu un peu de mal (c'est au moins à 300 mètres). Il a fallu que je fasse une pause (et j'ai laissé partir le pote qui m'assistait pour qu'il puisse continuer à picoler sans m'attendre).
J'ai eu du mal, au retour, puis, le soir, pour aller à la Comète et en revenir. La bonne nouvelle est que la Comète est fermée pour quatre jours et je n'aurais pu besoin de remonter leur putain d'escalier après avoir pisser.
Il y a eu des discussions, dans Facebook, à propos de mes arrêts de travail (rien de méchant) mais je tiens à préciser que je n'en prends quasiment jamais car j'ai un boulot plaisant, en télétravail, et bosser, quand je suis à la maison ne me dérange pas beaucoup tant que je ne ressens pas de fatigue, de fièvre ou un truc comme ça. La même discussion a eu lieu aussi dans le Teams du boulot auquel il a fallu que je me connecte pour un problème technique sur mon PC : je vais continuer à lire mes messages (mails et teams) pendant mon arrêt mais je ne traiterai que si j'ai envie et si ça peut aider franchement des collègues.
Il fait près de 40 degrés, dans l'appartement, et les tirs des feux d'artifice, à Villejuif, viennent de commencer mais je ne vois rien. C'est du gaspillage.
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