Je crois bien que je suis un peu en retard pour mes
histoires de sortie d’hôpital vu que j’ai laissé l’appel à Cochin il y a plus
de 48h mais presque 54 ce qui nous fait une belle jambe. Le 14 juillet, nous avions
l’apéro de rigueur avec les copains républicains comme Deblais, le basson,
Philippe, Ali… Philippe est parti fâché parce qu’on lui a servi un verre de
trop. Le basson, quant à lui, avait dépassé le verre de trop et est parti
plein. Ali a disparu. Il restait donc Deblais et moi ce qui suffit pour pouvoir
alterner les tournées, n’est-ce-pas ?
De retour vers 19h au bistro pour l’apéro du soir, on a pu
constater, progressivement, une augmentation de la foule avec, sans doute, des
milliers de gens qui sont passés devant l’Amandine pour aller voir le feu d’artifice
du 14 juillet au parc plus haut, près de l’hôpital. On est resté au bistro pour
surveiller. Deblais a fini par partir, je crois bien, dans un état suspect.
Moi-même, je n’étais pas spécialement à jeun mais il fallait bien que je fête
ma sortie de l’hôpital à l’occasion d’un raout républicain.
Ce midi, on avait rendez-vous avec Gilles pour une côte de bœuf
post-quatorze-juilletale à l’Amandine où on a profité de la terrasse pour
regarder passer les jeunes gonzesses et les vieilles peaux attablées.
Le matin, j’avais quand même vaguement réussi à ouvrir les
yeux. J’avais essayé de faire un billet dans le blog politique mais je ne
voyais pas l’écran. Je pensais que le brouillard interne n’était pas
entièrement dissipé mais Gilles m’a fait remarquer, ensuite, que mes lunettes étaient
franchement dégueulasses. J’ai quand même réussi à trouver une infirmière pour
commencer à me virer les agrafes, demain ! Pour se faire, il me fallait
aussi rendre visitable mon appartement par une autrui du coin. J’ai désigné une
volontaire qui a pu venir pendant notre gueuleton mais qui n’a pas toujours pas
fini, la pauvre.
Je vais la remercier à l’aide de quelques kirs grandement
mérités vu la chaleur.
A propos de boisson, avec Gilles, nous avons été très calme.
On n’a pas bu beaucoup de vin : seulement un cinquante à deux, pour vous
dire. On a bu d’autres trucs moins recommandés par l’académie mais ça ne compte
pas. Il a fallu que ma femme de ménage coupe sa radio pendant que je faisais la
sieste. Je me demande si je suis vraiment un bon patron.
Côté santé, les deux ou trois cicatrices continuent à me tirer voire à me faire franchement mal pour des gestes simples (par exemple, quand je marche, je peux difficilement faire bouger mon bras droit). J'arrive à faire les quelques pas qui me séparent du bistro mais je suis essoufflé pour un rien. Par exemple, je m'étais réservé un coin de l'appartement pour trier les médicaments (je ne vais pas tout laisser à cette pauvre Odette), coin qui contenait notamment une quarantaine de seringues (vides) d'anticoagulant. Il a fallu que je fasse une courte sieste à l'issue (heureusement, ça revient très vite).
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