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21 juillet 2022

Lobe - arrêt de travail - jour 7

 

Pour la deuxième fois consécutive, je me retrouve vers trois heures du matin devant mon PC à rédiger un billet de blog « en retard » pour remplir une insomnie. Je ne sais même plus à quoi était due celle d’hier, à la chaleur, très certainement. Aujourd’hui, aucune idée : le sommeil ne vient plus. Je suis fatigué mais j’ai l’impression d’avoir fini ma nuit.

En fait, c’est depuis lundi, je crois, que j’éprouve cette fatigue qui se traduit, chez moi, par la flemme de rester au bistro le soir après 22 heures. Lundi et mardi, c’était clairement la chaleur. Hier, j’ai passé une grande partie de la journée à dormir. De fait, le soir, j’étais bien plus en forme que les jours précédents mais j’ai quand même jeté l’éponge. Et maintenant, je ne suis plus fatigué.

Mon kiné me rassure sur mon état de santé : ça ne fait quand même que deux semaines, qu’on m’a enlevé une partie des éponges et les fils sont toujours présents (ils devraient être enlevés aujourd’hui). La canicule a ralenti mes progrès : il faudrait que je marche mais quand on dépasse les 30 ou 35°, j’ai quand même la flemme d’autant que j’éprouve assez rapidement l’envie de faire une pause pour retrouver un peu de souffle… Ca me rappelle mes premières sorties après mon retour chez moi : il fallait que je m’arrête au bout d’une trentaine de mètres. Les muscles ne suivaient plus. On dirait que j’ai gardé le réflexe (la cicatrice est mal placée, je ne peux pas mettre mon bras le long du corps en marchant).

 

A part ça, j’ai plein de médicaments et je n’aime pas ça. Cela explique sans doute une partie de mes insomnies. Je n’ai jamais pris vraiment beaucoup de trucs et ça me travaille de devoir prendre en même de l’aspirine pour fluidifier le sang pour mon SAPL, en plus des anticoagulants, et du paracétamol contre la douleur, sans compter les machins pour le cœur. J’ai l’impression que ça fait beaucoup.

J’avais laissé les trucs contre la douleur vu qu’elle n’est pas abominable mais une discussion avec mon indispensable kiné m’a rappelé des propos d’un des internes de l’hôpital : il faut prendre les médicaments contre la douleur et surtout ne pas laisser celle-ci s’installée.

Mon problème, détecté hier alors que je voulais me décider à lutter contre, est que mon principal antidouleur, l’Acupan (un générique, pour être précis, du Néfopam Mylan) doit être pris par voie intraveineuse ou intramusculaire (je crois que j’en ai parlé hier) et que je n’ai aucune prescription pour le passage d’infirmières (surtout que, six fois par jour, ça ferait beaucoup). Je veux bien me faire des piqûres, tout seul, d’anticoagulant vu qu’il me suffit de viser le gras, que je trouve en abondance sur mon corps vu que je l’utilise pour cacher ma maigreur mais viser les veines ou les muscles, c’est niet.

J’avais lu sur internet que je pouvais prendre ces machins par voie orale mais je n’osais pas. Le kiné, toujours lui, m’a confirmé que c’était bien possible et m’a invité à en parler au pharmacien. J’ai eu la flemme et je me suis décidé, vers 23h. J’ai bien retrouvé le goût immonde d’une affreuse potion que je prenais pendant mon hospitalisation.

Toujours est-il que, hier, je me suis remis en ordre de marche pour recommencer à prendre les médicaments conformément à l’ordonnance. Cela vous parait la moindre choses mais j’ai du mal à comprendre pourquoi le détail des prescriptions (notamment les heures) est différents entre la période avant l’hospitalisation, cette dernière où les infirmières me semblaient faire n’importe quoi, et maintenant… D’ailleurs, à la sortie de l’hôpital, il avait fallu que je négocie tout : les braves gens du service acceptaient de soigner ce qui était relatif à mon opération mais pas le reste.

Il va falloir que j’achète un semainier : ça va me faire ressembler encore plus à un petit vieux. 8 médicaments différents, avec deux piqûres dans le gras, sept machins dilués dans l’eau, cinq cachets, un truc à « inhaler » sans compter les machins contre la constipation que je ne prends pas (pas de besoin, si je puis me permettre).

Ca me fatigue, je vais y retourner, au pieu.

8 commentaires:

  1. Ca donne pas envie tous ces médicaments, bon courage.

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  2. le semainier c'est pas un truc de vieux. J'ai vu des gens de mon âge en utiliser du temps de l'épidémie de hiv. C'est très utile, et comme tu n'a pas de chat, pas de risque de le voir renverser par terre.

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    1. Ce n'est pas possible pour moi : j'ai des trucs en dose voire directement en seringues, ça ne rendre pas dans le semainier.

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  3. il faudrait que je marche mais quand on dépasse les 30 ou 35°, j’ai quand même la flemme mais mais déjà pour des personnes dans une forme "normale", voir ++ on ne fait pas d'effort quand il fait cette température, tout simplement par ce que le corps élimine moins facilement la chaleur qu'il produit: ça conduit à des problèmes.

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    1. Ce soir encore, il fait trop chaud... Je vais rentrer une semaine en Bretagne, à partir de mardi, pour retrouver un temps normal.

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  4. effectivement on peut prendre Acupan sur un sucre à cause de l'amertume...pour la rééducation, je propose un parcours avec les différents bars du quartiers, premier jour, la comète...et pour fêter la fin de la rééducation, la tournée des bars ? je préfère rester anonyme si c'est pour raconter des conneries...dsl

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    1. Merci ! A l'hosto, ils le diluaient dans un grand verre d'eau. Je fais pareil.

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