Je sais : nous sommes le troisième jour et je suis en retard. C’est parce que, hier soir, je ne pouvais pas avoir une position permettant de manipuler l’iPhone. C’était donc le jour de l’opération avec l’ablation du lobe inférieur du poumon droit à cause d’une bête lésion sans intérêt qui aurait pu dégénérer en méchant crabe. Ils n’ont pas pu faire les plans A (robot) et B (utilisation de caméra avec des espèces de sécateurs pilotées par un opérateur). Il sont passés au C et j’ai gagné deux magnifiques cicatrices vu qu’ils travaille a l’ancienne : la serpe. C’est un hommage au travail manuel.
J’avais tes mal dormi la nuit précédente, a cause du stress mais aussi de la nécessité de me lever très tôt pour avaler des trucs plus de deux heures avant l’intervention puis de prendre une deuxième douche avec des produits spéciaux.
J’ai ainsi été réveillé une deuxième fois vers huit heures par une espèce d’infirmier qui a trimbalé mon lit jusqu’au bloc, à un autre étage. La phase de préparation m’a semblé interminable vu qu’il fallait me faire respirer longtemps de l’oxygène pour ouvrir les éponges. Interminable ? Je n’ai effectivement pas vu la fin vu qu’ils en ont profité pour m’endormir. Ce qui est aussi bien, en fin de compte.
J’ai assez peu de souvenir du réveil (alors que de mon opération de l’aorte, fin novembre, quelques détails continuent à me hanter). Je me rappelle vaguement avoir été amené en réanimation, peut-être vers seize heures, pour une installation compliquée, entre les capteurs, les drains, le truc anti douleur… Et le machin pour pisser : une espèce de capote qui aspire les liquides si j’ai bien compris.
Ma première pissée s’est d’ailleurs bien déroulée. Je pense que ce billet va être passionnant. A la deuxième, le truc est parti. Je n’ai pas osé prévenir. La honte. J’étais trompé. Vers minuit, je me suis décidé : le lit avait séché. Deux heures plus tard, il a sauté dès le départ. J’ai moins attendu pour prévenir et j’ai eu droit à une toilette complète vers 2h30. Et à un urinal qui remplissait parfaitement ses fonctions.
Il n’empêche que mon lit ne fonctionnait pas. J’étais couché avec le dos relevé a 30 degrés. Vers 3 heures, une infirmière a su réparer le truc et je me suis endormi… j’Jusqu’aux soins de 5h qui ont duré jusqu’à 6. À sept heures pour nouveaux soins. A huit, à nouveau avec toilette complète et petit déjeuner. Surtout, ils ont réussi à me mettre sur le fauteuil.
Mais j’ai entamé le récit du troisième jour. Je résume : hors anesthésie, j’ai dormi six heures depuis mardi mais ça va.
bonne convalescence
RépondreSupprimerMerci
SupprimerBon repos et bon courage pour la suite.
RépondreSupprimerMerci !
Supprimerblogueur depuis son lit d'hôpital :👍🏻
RépondreSupprimerToujours...
SupprimerOui bloguer après une telle opération. Chapeau bas. Normal que la communauté blogger te surnommé le Boss. Repose toi quand même...
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerC’est vraiment compliqué de ne pas être autonome après une intervention. On ne veut pas déranger et en même temps, c’est indispensable.
RépondreSupprimerAllez ! quelques heures inconfortables à passer.
Hélène
Oui... Et encore, on ne peut pas tout raconter...
SupprimerBon courage et bon rétablissement
RépondreSupprimerMarco
Désolé de ne pas avoir compris que tu tu avais été opéré mardi (???).
RépondreSupprimerReprends des forces au plus vite pour pouvoir taper sur la NUPES et LFI. Bises.
Denis.
Tant pis !
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