J’ai repris le boulot hier et la voisine d’en face en a profité
pour faire intervenir des jardiniers. J’ai tout de suite pensé que les travaux
étaient lourds. J’ai décidé d’en parler d’en Facebook ce qui n’intéresse
évidemment personne sauf ma sœur et mon frère mais ceux qui s’imaginent publier
des choses intéressantes sur Facebook devraient consulter immédiatement.
Mes « notes » sont prises pendant mes audioconférences
pendant les parties qui ne me concernaient pas vraiment.
Publication initiale :
« Il y a des jardiniers
chez la voisine d'en face (où habitait la mère de l'évêque) ce qui est rare
dans le quartier (à part chez nous ; la plupart des maisons sont habitées par
des paysans à la retraite qui font tout eux-mêmes ou le font faire par leurs
enfants, ceux qui ont repris les fermes, des jardiniers de luxe, en gros...).
Il y a deux rangées de fil à
linge (de part et d'autre de l'allée) ce qui, à notre époque moderne de
sèche-linge voire même tout simplement de machines avec fort essorage ou,
mieux, de nouveaux tissus, est largement trop (surtout que la nouvelle habitante
est célibataire).
Il sont donc en train d'en
enlever une mais c'est celle sur laquelle ils ont mis leurs sweet-shirts.
Peu importe.
Toujours est-il que c'est en
face de ma fenêtre et que ça va occuper ma première journée de travail après
deux mois...
Vous avez gagné la page Wikipédia du fils de mes anciens voisins avec
qui, malgré la différence d'âge, il m'arrivait de jouer aux billes. Ce qui est
loin d'expliquer mon anticléricalisme. »
Mes remarques d’hier :
·
Ils coupent plein
d'arbres. C'était le jardin le plus bordélique du quartier. Ca va être le
nôtre, maintenant (mais j'aime bien les plantes qui poussent en vrac).
·
Deux camions sont
passés dans l'impasse : un petit pour prendre les branchages et un grand, genre
"porte char", comme s'ils allaient faire venir une sorte de buldozer.
·
Visiblement, ils
cassent l'allée (vieux machin en ciment).
·
De toute manière, un
bulldozer ne peut pas entrer dans la jardin. Portail pas assez large. Etrange,
tout ça.
·
Ah oui ! Il y a un
type avec une espèce de pioche et un autre qui porte des plaques de ciment.
·
Ah non, ce sont
juste les bordures verticales du côté gauche qu'ils enlèvent.
·
Ils sont de retour
de la déchetterie avec le camion vidé des branchages. Ils y mettent maintenant
les plaques de ciment ôtées.
·
C'est étrange : ils
n'ont cassé que deux tiers de l'allée (et pas seulement des parties verticales,
comme je le disais) et pas tout. Par contre, ils n'ont enlevé qu'une partie du
fil à linge, le long de la partie de l'allée pas enlevée et d'un seul côt… Voir
plus
·
Ah ben voilà. Ils
vont mettre un minibulldozer en le déposant avec la grue du camion.
·
J'avais pas vu... Le
fil à linge est sur deux rangées : ils ont enlevé celle du bas pour que l'engin
passe dessous.
·
J'espère qu'ils ne
vont pas faire fonctionner le bulldozer pendant ma sieste (qui sera courte à
cause du télétravail mais tout de même...).
·
Premiers travaux
avec le bull : arracher les poteaux du fil à linge (toute la partie droite,
contrairement à ce que je disais plus haut ; voire celle de gauche vu qu'il ne
reste du fil que dans le tronçon le plus proche de la maison).
·
Ils ont une grosse
scie circulaire pour scier les poteaux... En plus, un des types a ressorti sa
tronçonneuse pour niquer quelques arbres. Bonjour la poussière et surtout le
bruit. Il va falloir que je ferme la fenêtre.
·
Le bull sert
maintenant à arracher les plantes qui touchent le mur, à gauche, avec le voisin
(celui qui a un abris de jardin pour ranger sa 2cv).
·
Le temps que j'aille
remuer les pommes de terre et poser une pêche, ils ont carrément coupé tous les
arbustes de la partie gauche du jardin. Il n'en reste plus que deux à droite
(et encore, pour combien de temps ?).
·
Ah non ! Il reste
deux ou trois trucs, à gauche, mais ils étaient masqués par le camion. Là, ils
sont partis déjeuner.
·
Le début de
l'après-midi a été consacré au ramassage des déchets de la fin de matinée. De
fait le suivi des travaux ne fut pas intéressant. Il n'empêche que les poteaux
de feu de fil à linge sont bizarres : il n'en reste plus que trois mais dans
deux allées différentes.
Jour 2 - Ils ne commencent pas de bonne heure (après 9
heures).
·
Visiblement, ils ont
amené plus tôt, quand même, une espèce de grosse machine à labourer et viennent
d'amener un autre petit tracteur visiblement "conçu" pour le
jardinage. Par contre, ils n'ont pas de grue pour lui faire franchir le sommet.
·
Ah ! Si ! Ils ont
amené un gros tracteur, également, mais il était garé au bout de l'impasse. Il
devrait servir à porter le nouveau.
·
Quant au tracteur
d'hier, il me semble qu'il a été muni, depuis, d'un plus gros godet.
·
Maintenant que la
vue est dégagée, je vois maintenant que l'allée dans le jardin n'a pas été
vraiment détruite : seuls les panneaux verticaux qui la bordaient, le long de
la pelouse, semble avoir été enlevés.
·
Le gros tracteur est
en train de porter dans le jardin une espèce de herse ou une espèce de truc
pour aérer le sol ou compléter le labourage.
·
Je viens de me
rappeler du nom de "l'espèce de grosse machine à labourer". Un
motoculteur. Mais celui-là est vraiment très large...
·
Voilà. Le deuxième
petit tracteur est en cours de portage.
·
J’arrête le suivi
dans Facebook, je passe dans Blogger.
·
Je
n’ai rien vu mais le gros tracteur est parti. Du coup, le « petit jeune »
(celui qui conduisait le petit tracteur, celui qui a changé de godet) a ramené
son camion (celui avec la remorque du petit tracteur, essayez de suivre) et je
ne vois plus grand-chose dans le jardin.
·
Toujours
est-il qu’il ne sont plus que deux. L’ancien (30 ans ?...) travaille les
plates-bandes du côté de la maison avec la 2cv et le petit jeune déplace de la
terre avec son tracteur à large godet comme s’il voulait « égaliser »
le terrain.
·
En
fait, avec le gros godet, ils raclent le sol et mettent la « couche du
dessus » dans le camion.
·
Ils
ont apporté des longues plaques de béton. Comme ils bossent actuellement
derrière le muret du fond (celui qui donne sur l’impasse où nous habitons), j’ai
l’impression qu’ils vont y faire des petites allées.
·
Ca
y est : ils ont démarré le second tracteur (avec leurs trucs derrière le
muret, j’ai l’impression qu’ils n’ont rien glandé depuis une heure). Pour le
bouger de cinq mètres… Je vais faire la cuisine, je reviens après.
·
Ah
ben ils font une pause. A 11h50. Vous avez le numéro de téléphone de leur patron ?
·
Tiens !
Ils ont repris le boulot 10 minutes après. Je vais manger. Mais eux ?
·
Reprise
du boulot à 14 en présence de ce qui ressemble au patron qui est venu avec des
plantes en pot. Il les dépose le long des murets, un peu comme s’ils voulaient
faire des haies, sur des bâches vertes. J’imagine qu’ils vont les replanter « à
travers ».
·
Le
« patron » est parti. Le « petit jeune » est en train
(depuis quelques temps, déjà) de nettoyer son petit tracteur. Je suppose donc
qu’il va être récupéré par le camion (et j’espère que ça ne sera pas pendant la
sieste – exceptionnellement prévue entre 15h30 et 15h45…).
·
Et
voila, les deux qui restent font encore une pause…
·
Ils
ont mis en route le deuxième tracteur qui semble être destiné à travailler la
surface de la terre, comme s’ils allaient semer de la pelouse.
·
Et
revoila le camion grue qui fait beaucoup de bruit (les gars ne luttent pas
contre les gaz à effet de serre). Il est 15h35. J’ai gagné. Du coup, je vais
encore travailler pendant la sieste mais ça dure depuis ce matin…
·
Le
camion est resté moteur allumé pendant vingt minutes avant qu’ils ne commencent
les « manœuvres d’embarquement » du premier petit tracteur.
·
La
partie gauche du terrain semble « nickel » : on dirait bien,
effectivement, qu’ils vont semer de la pelouse. C’est une belle connerie (c’est
l’arrière de la maison et donc personne n’en profite et, six mois par an, hors
sécheresse, il faut tondre deux ou trois fois par mois : la nouvelle
propriétaire aurait dû me demander conseil).
Jour 3 – J’ai
loupé la fin, hier, et le début, ce matin.
·
En
rentrant du bistro, j’ai quand même pu voir que la partie gauche du jardin
était OK et avait bien été « terminée » avec l’espèce de motoculteur
pour bien « égaliser » le terrain. J’ai vu aussi (après m’être
approché…) que les plantes livrées avaient bien été plantées au travers des
bâches.
·
Ce
matin, je constate que le dernier tracteur a été sorti du jardin et mis sur la
remorque et que le travail avait bien été terminé sur tout le terrain.
·
Il
reste un truc étrange : l’allée (entre la maison et le portillon qui donne
sur notre impasse) est à peine visible et semble recouverte de petit tas de
terre. Un surplus qui attend d’être ramassé ?
·
Je
ne comprends rien : un des lascars récupère de la terre dans le camion
(celle qui avait été enlevée du terrain après l’espèce de ratissage par le
petit tracteur) pour la mettre dans une brouette, le tout alors que j’allais stopper
ce « live », pensant qu’il ne se passerait plus rien.
·
Ils
ont relancé un passage du vibromasseur dans une rangée et travaillent
maintenant à l’ancienne avec un gros balais et un râteau…
·
Ca
y est ! Ils ramassent les tas de terre sur l’allée.
·
Ils
finissent pas égaliser les espaces où la machine ne passait pas (sous les deux arbustes qui restent sur le
côté droit).
·
Midi
dix – je sors de réunion : ils sont partis. Les travaux semblent terminés.
Il reste quand même à semer la pelouse, je suppose.
Laisse moi deviner l'objet de la réunion : "L'avenir de la carte bancaire dans un monde digitalisé"
RépondreSupprimerJ'ai bon ?
Hélène
Tu penses vraiment que ton commentaire apporte quelque chose ou est drôle ?
SupprimerNon-
RépondreSupprimerHélène
Ben alors réfléchis bien à la signification de tes propos : tu viens d'écrire que mes collègues et moi passons notre temps à nous branler dans des réunions inutiles.
SupprimerSans compter que ça montre ta profonde incompréhension du sujet : c'est la carte, progressivement remplacée par les smartphones (et donc les SMS et autres codes reçus par une application) qui permet d'assurer la sécurité et donc rend possible le monde digitaliser. Je ne peux pas traîner, non plus, tous les incompétents du monde dans un blog personnel alors qu'ils pérorent dans mes domaines de compétences.
Oui-
SupprimerHélène