Incontestablement (au moins dans mon esprit…) la saga «
Breaking Bad » et « Better Call Saul » est une des meilleures
séries Netflix. J’avais fait un premier billet
au sujet de Breaking Bad il y a bientôt 18 mois puis un sur
le film qui faisait office de suite « El Camino », également
suivi de peu par
un sur les premières saisons de Better Call Saul. Je le commençais pas une
brève description tirée de Wikipedia : «Il
s'agit d'une série dérivée préquelle de l'univers de Breaking Bad, centrée sur
la vie de Saul Goodman, l'avocat corrompu de Walter White. »
Et je terminais par : « La
dernière saison n’est pas encore sortie ! Il me tarde de la voir car on devine
qu’elle permettra la jonction entre les deux séries et je dois avouer que je
suis assez inquiet pour certains héros de la « seconde » qui ne sont pas dans
la « première ». Arriveront-ils à s’en sortir ou périront-ils, notamment à
cause des cartels ? »
C’est chose faite ! On a les nouvelles attendues et c’est
à peu près tout ce que je vais vous dire, vous n’avez qu’à regarder par vous-mêmes.
Si vous avez le courage. Car il en faut.
Cette sixième saison est sortie en deux fois. J’avais déjà
évoqué la
première moitié. Je disais d’ailleurs n’importe quoi : « A l’heure où je vous parle, le dernier épisode n’est pas
disponible sur Netflix et je ne peux donc pas commenter la fin… Mais la fin de
l’avant-dernier laisse présager du bonheur sans compter qu’on a vraiment
l’impression qu’il s’agit d’une transition vers la suite (sortie avant) :
Breaking Bad ! » Tout d’abord, ce n’était pas un dernier épisode
qui n’était pas disponible mais 6 si je compte bien. Je ne disais d’ailleurs
pas totalement n’importe quoi vu qu’un seul épisode, le huitième et premier de
cette seconde partie, aurait dû suffire, à peu près…
A la limite, ça m’amuse. Didier Goux, illustre commentateur,
me disait récemment : « De notre côté,
nous nous sommes précipités sur la sixième et dernière saison de Better Call
Saul… que nous avons lâchée, consternés, après le neuvième épisode, tant il
nous a paru que cette ultime saison barrait complètement en sucette. »
En rédigeant le présent billet, je me rends compte que nous sommes absolument d’accord :
tout part en couille à partir du neuvième épisode (d’une saison qui ne
commençait d’ailleurs pas très bien).
Tout d’abord, c’est très pénible à regarder avec une
succession de « flash back » avec l’alternance de partie en couleur
(les épisodes du passé) avec du noir et blanc : les épisodes « actuels »
qui se passent d’ailleurs souvent après « Breaking bad ». Ainsi, on
alterne les séquences entre la vie de « Saul/Gene/Jimmy » avant Breaking
bad (la suite des cinq premières saisons « et demi » de « Better
call Saul », pendant Breaking bad et après.
Je vais vous raconter la fin. Je vous préviens. Ce n’est pas
par méchanceté. D’ailleurs, je vous préviens : vous pouvez louper le
paragraphe suivant, écrit en italique. Ce n’est pas méchant car c’est décrit
aussi dans Wikipedia. Même que le rédacteur se perd aussi en les périodes de
flash back et les autres (c’est quoi l’inverse de flash back ? Flash post ?).
On a déjà regardé plus de 100 épisodes (110 ?), sans compter un film…
Alors quand on éteint le poste de télévision pour aller prendre une bière, on
reste sur un sentiment étrange et, souvent, on se met à penser à Mike, sans
doute le personnage le plus sympathique des deux séries, peut-être avec Nacho
et le flic, Hank, le beau père de Walter White… Ce type qui était exaspérant,
tout comme Jesse Pinkman, mais avait la vedette de la première série.
La fin : ne lisez pas… Après Breaking Bad, Jimmy et
Kim se séparent. Jimmy trouve un petit boulot dans un commerce alimentaire d’une
galerie marchande géante. Pour arrondir ses fins de mois, il monte plusieurs
arnaques qui sont l’objet essentiel de la plupart des épisodes de la deuxième
partie mais sa vie d’avant était tellement somptueuse qu’on s’en fout
totalement des bricolages courants et mesquins (de même qu’une partie des faits
de la première partie, disons-le). Au cours de l’une d’elle, il finit par se
faire attraper les flics et écope de 86 ans de prison, en partie pour s’être
dénoncé afin de préserver Kim dont au sujet de laquelle on aurait tendance à
penser qu’il aurait toujours un peu envie de la retourner mais cela ne nous
regarde pas.
Ce qui est cher payé pour la participation à une si bonne
série dont la fin est totalement ratée.
Plutôt que d'essayer de faire des phrases neuves, voici ce que j'ai écrit, ce matin même, dans mon journal :
RépondreSupprimer« Nous étions impatients qu'arrive sur Netflisque la sixième et dernière saison de cette remarquable série qu'est Better Call Saul. Enfin la saison vint : cruelle déception ! Dès les premiers épisodes (il y en a treize), impression que les scénaristes ont été mis au travail un lendemain de cuite sévère, ce que les différents réalisateurs ont tenté de camoufler par un maniérisme ostentatoire assez pénible. Au huitième épisode, vu avant-hier, la saison semblait bizarrement terminée, l'histoire en cours résolue. Or, il en restait encore cinq… C'est alors que tout à sombré dans le grand n'importe quoi, une succession de scènes parfaitement incompréhensibles, sans lien entre elles, chacune ne disant à peu près rien et le disant très très longuement. Bref, nous avons lâché l'affaire au onzième épisode, et sans regret, sauf celui de voir s'abîmer de façon aussi affligeante une série qui, cinq saisons durant, s'était maintenu à un haut niveau de qualité. »
Sinon, je crois que le contraire de Flash back est quelque chose comme flash forward. Mais je puis me gourationner, n'étant guère familier avec la langue de Lady Di.
L'anonyme ci-dessus n'étant autre que le pénible Didier G., bien connu des amateurs.
SupprimerMerci de préciser. Je le demandais bien qui pouvait tenir un journal.
SupprimerSinon, c’est bien ça. On finit par ne plus rien comprendre…
SupprimerMais comment êtes-vous infoutus de vous identifier sur Blogger ?
RépondreSupprimerÊtes-vous devenus tous sénile ? 😏😀
SupprimerC'est le bordel avec certains navigateurs et sur iPhone.
Bon . J'ai pas lu jusqu'au bout vu que je débute dans Saul et que j'ai pas franchi la saison un. Sinon je suis d'accord sur le choix des séries. Il y a pour ma part.vikings que j'ai bien aimé, vu qu'ils croquent des anglais. les pinky blinders aussi mais j'ai lâché aux huitième épisode.
RépondreSupprimerBon c'est pas bien de spoilers.
Arrête toi avant la fin de Saul... Et pareil pour Pinky Blinders : j'ai arrêté avant la fin..
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