Pages

15 octobre 2022

[Séries] Shooter, tireur d'élite

 


« Bob Lee Swagger, un ancien tireur d'élite au sein des US Marines, est contacté pour son expérience afin de déjouer une tentative d'assassinat à l'encontre du président des États-Unis. Mais lorsque le président ukrainien accompagnant ce dernier est assassiné et que Swagger se retrouve accusé du crime, il va devoir se servir de tout ce qu'il a appris au cours de sa carrière pour retrouver les vrais coupables et protéger sa famille de ceux qui l'ont piégé. »

Avant de continuer la description et en essayant de ne pas trop pomper Wikipedia, je vais faire un aveu. Voila une huitaine de jours que j’ai commencé à regarder la série et, sans aucun rapport (du moins j’espère), j’ai été pris d’un gros rhume à partir de lundi qui a miraculeusement disparu vendredi matin. Pendant toute cette période, j’ai très mal dormi la nuit en partie à cause de mon poumon d’acier (le machin qui m’aide à respirer en évitant l’apnée du sommeil). Enervé, presque excité, avec mes difficultés respiratoires, je tournais et tournais dans mon lit jusqu’à ce que la vie me pousse dans les draps de Morphée mais jamais pour plus d’une demi-heure. De rage, j’allais devant mon Netflix pour regarder la série et finissais par m’endormir au bout d’un quart d’heure pour une demi-heure, suite à laquelle je retournais me coucher mais n’arrivais à rien. Je retournais sur mon canapé et « rembobinais » afin de revoir la partie que j’avais loupée à cause ma sieste intempestive…

En d’autres termes du deux ou troisième épisode de la deuxième saison de Shooter, tireur d’élite, jusqu’au trois ou quatrième de la troisième, je n’ai pas compris grand-chose et je me demande si cette partie n’était pas tout bonnement nulle à chier. A noter qu’entre temps, je finissais le visionnage de la dernière série dont j’ai parlé ici, Inventing Anna, et j’ai eu le même comportement sur la fin (mais la série est beaucoup plus simple et mes rembobinages plus efficaces !).

Tout cela explique par ailleurs pourquoi je vais être assez imprécis pour les saisons deux et trois, ci-après.

 

Wikipedia nous a décrit le fond de la première saison mais je vais aller plus loin. Emprisonné, Bob Lee s’échappe et se met à la recherche des vrais coupables alors que tout le monde est persuadé que c’est lui, mais qu’il visait en fait le président des Etats-Unis et non pas le président Ukrainien. Avec l’actualité du moment et les personnages de la série, on finit d’ailleurs par se demander, avant d’en savoir plus, si ce n’est pas un coup des Russes. Dans cette recherche, il se trouve confronté à des membres d’agences fédérales (FBI, Secret Services, CIA…) à la solde de l’ennemi…

On se doute que l’auteur ou le producteur est influencé par des grands auteurs de polars et de romans d’espionnages américains, tels Ludnum, Clancy : notre brave héro est seul face à des membres de ces agences, relativement proches du sommet mais à la solde « de l’ennemi ». C’est un genre qui me passionnait dans les années 1990 et je dois avouer que je m’y suis replongé avec plaisir dans cet esprit, celui de la première saison, proche d’ailleurs de celui de la troisième. La petite vingtaine d’épisodes pas gâchés par mes ronflements m’ont passionnés même si c’est parfois un peu neuneu ou cousu de fil blanc, avec plein de clichés et un suspens très américain : on sait que le héro ne mourra pas, qu’il vaincra ce qu’il a à vaincre mais qu’un de ses proches sera parmi les victimes, c’est bien triste ma pauvre dame.

 

Je vais parler plus précisément de la première saison et des tous premiers épisodes. C’est son ancien chef, Isaac Johnson, qui le contacte pour qu’il reprenne le service. Boby Lee avait quitté l’armée suite à la mort, en service, de son « binôme » vu qu’il se sentait plus ou moins responsable. Il vit maintenant dans une espèce de chalet dans la forte avec sa femme, bonne, et sa fille de cinq ou six ans. Ils forment une magnifique famille et je vous prie de sortir les violons. Il est jeune, la trentaine un peu passée et tout va bien, jusqu’à la visite de l’ancien chef, dans le meilleur des mondes. La femme, Julie, et la fille jouent un rôle très important, d’autant que les méchants les utilisent pour faire pression sur lui à plusieurs reprises par des menaces non voilées et plus si affinités.

Il accepte sa nouvelle mission. Les services secrets savent où aura lieu l’attentat, officiellement contre le président des Etats-Unis, et qu’il sera opéré par un tireur d’élite. Le rôle de Bob Lee est de deviner, grâce à son expérience, l’endroit d’où tirera… le tireur. En fait, il va se tromper et, quand il s’en rendra compte, rapidement mais trop tard, il va courir vers le nouvel endroit présumé où il trouve l’arme du crime mais est « intercepté » par un méchant qui joue le rôle d’un gentil puis par une agente du FBI, Nadine Memphis, qui l’arrête.

Même s’il n’est plus vraiment proche de Johnson, ce dernier, Memphis et Swagger seront très liés pour la suite des aventures.

Après son évasion, il va retrouver la balle et remonter jusqu’à l’arme pour se discuter (je ne fais pas du spoilage mais il y a plusieurs saisons : vous vous doutez bien qu’il va réussir).

 


En début de la deuxième saison, il se rend à Berlin, avec sa grosse, Julie, pour une cérémonie avec une remise de médaille à un ancien militaire, avec qui il taffait avant la retraite. Un attentat se produit alors et ils ne tardent pas à penser que c’est à toute l’ancienne unité que les méchants en veulent et camouflent donc les assassinats en attentat terroriste. On finit par se douter que les marines ont été témoin de quelques scènes qu’il faudrait oublier et la recherche de la vérité et l’élimination des coupables forment la trame de cette saison.

Pour la troisième, il y a deux événements liés. Tout d’abord Swagger comprend que son père n’est pas mort, une petite trentaine d’années auparavant, d’une vulgaire escarmouche avec une sombre andouille mais a bel et bien été assassiné, l’escarmouche étant là pour masquer le crime. Il va donc enquêter. En parallèle, il finit par comprendre, avec Memphis et Johnson, qu’il existe un petit groupe d’hommes, Alpha, proches des agences gouvernementales mais aussi du gouvernement et du président, qui agissent dans l’ombre pour ce qu’ils pensent être le bien, la grande Amérique, la liberté et tout ça mais qui sont en fait de sombres fumiers. Ils comprennent que le père de Bob Lee en a fait partie, du temps où il était lui-même militaire, pendant la guerre du Vietnam…

Et nous voila reparti pour de captivantes aventures avec des rencontres avec l’aimable président de ce grand pays qui a décidé de mettre fin aux activités louches d’Alpha, malgré le chantage et tout ça.

 

C’est le genre de série qui me plait bien. Je ne donne aucun jugement pour vous convaincre, pour des raisons exposées en préambule : je ne sais pas si la série est bonne ou mauvaise.

C’est con. Mais je ne vais pas craquer devant un shooter.


N.B. : contrairement aux habitudes, cette série est appelée couramment par son nom québécois, que je reprends en titre. Si vous faites des recherches Google, utilisez bien le nom complet et... ne confondez pas avec le film de même nom, qui inspira la série. 

4 commentaires:

  1. On consultant mon historique netflicard, je m'aperçois que nous avions commencé cette série… et abandonné au milieu du premier épisode !

    Il ne m'en reste aucun souvenir, mais cet abandon ne me donne guère envie d'y revenir…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous abandonnez tout de même souvent un peu rapidement...

      Supprimer
    2. Cépafo… D'ailleurs, il nous arrive, lors d'une seconde tentative, de nous demander pour quelle raison obscure on avait bien pu abandonner la première fois.

      Mais enfin, dans l'ensemble, en cas de repiquage au truc, ces raisons nous paraissent pleinement justifiées.

      Supprimer
    3. Moi je garde toujours l'espoir d'un premier épisode raté, comme dans Ozark, tiens !

      Supprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !