Pages

30 novembre 2022

[Séries] The Crown - saison 5

 


L’acteur qui joue le rôle du Prince Charles est une espèce de bellâtre insipide qui semble jouer le rôle de Sean Connery dans un remake de James Bond par des anciens élèves d’une université oubliée. Il n’a même pas les oreilles décollées. L’actrice qui joue Lady Di est une très jolie potiche. On aimerait la poser nue sur une étagère où elle serait coincée entre une théière d’avant le couronnement de sa belle mère et la photo de Challenger juste après le décollage. On pourrait la mettre sur celle du haut vu qu’elle n'arrête pas de regarder vers le bas.

Le môme qui joue William et le vieux beau dans le rôle du John Major relèvent le niveau. La Camilla aussi, en quelque sorte, vu qu’elle arrive à nous rendre sympathique, sur la fin, un machin qu’on imagine comme une furie et qui, à l’occasion des obsèques de sa belle doche, a montré qu’elle était très moche.

 

Vous pouvez regarder, hein !, cette cinquième saison de The Crown si vous avez aimé les premières et la suivre en mangeant des popcorns et en passant aux toilettes pendant les différentes longueurs comme l’épisode entier dédié à la famille El Fayed dont au sujet de laquelle on n’en a rien à cirer vu que le fiston, Dodi, dans la vraie vie ne fait que jouer un rôle sous les ponts même s’il a la chance de se taper la bru qui, espérons-le, ne parle pas en baisant.

On va faire de la philosophie de comptoir. Disons qu’on a pu apprécier les premières saisons car elles sont un peu comme un compte de fées, la jeune princesse qui, tout jeune, monte sur le trône, parcours le monde sur le Britannia et tout ça, le tout avec une certaine fraicheur. Cette cinquième, par contre, se place dans une histoire récente, romancée, mais dont on se rappelle vaguement les faits même s’ils ne nous intéressaient pas vraiment, à l’époque, les histoires de princesses outre-Manche nous passant entre les jambes, avec trop peu de proximité.

Au départ, on voit l’amère Diana tenter de sauver son couple malgré l’affreux qui ne pense qu’à sa propre gueule. Au fur et à mesure, elle finit par se transformer en vulgaire salope qui n’a pas de chance alors qu’il continue à être un salopard mais trahi par une presse indigne et une future ex qui bave trop. On arrive à prendre pitié car des communications privées dignes d’adolescents prépubères fuitent dans la presse ce qui, en passant, nous montre la dégénérescence de l’admirable presse britannique.

 

Sa majesté la queen, son gros, sa mère, sa fille, sa sœur… restent sympathiques mais toutes ces histoires familiales sont un peu foutues en l’air avec les conneries – sans doute réelles – autour de l’assassinat du Tsar, la recherche des ascendances de chacun et la vague querelle au sein du couple suprême.

Si on est un peu réconciliés avec Camilla, on l’est aussi avec le fils Al Fayed. J’avais en mémoire – paix à son âme, hein ! – une espèce de prince arabe (ou Egyptien, c’est pareil, mais ils ne sont pas gravés de profil) mais c’est en fait un producteur de cinéma ayant obtenu un oscar et maltraité par un père taré et toujours vivant selon Wikipedia même que je pourrais avoir un procès au cul pour insultes publiques.  Mais on se fout des Al Fayed, l’idylle entre les tourtereaux n’a pas encore commencé et l’Alma n’est qu’en ligne de mire.

 

Quand je regarde une série, sur Netflix (donc « à la demande »), il n’est pas rare que j’enfile tous les épisodes très rapidement, soit parce que j’ai hâte d’avoir la fin du suspense, soit parce que je passe un bon moment ou, du moins, un moment reposant. Avec cette cinquième saison, vue en moins de 36 heures, c’était plus pour me débarrasser. Et pourtant, je suis bon public (voir par exemple mon dernier billet, à propos de je ne sais plus quelle sitcom).

Je suis quand même assez con pour attendre la sixième saison alors qu’on sait à peu près tout ce qui va s’y passer.

 

L’anus horribilis était à chier. Et pour Lady Di, ils auraient pu prendre une actrice avec un gros cul et des gros nichons, pour nous occuper.

2 commentaires:

  1. L'acteur qui joue le prince Charles – Dominic West – n'est nullement insipide : c'est lui qui tient le rôle "pivot" de la meilleure série policière jamais diffusée, Sur écoute, où il est excellent.
    C'est le rôle de Charles qui est insipide, pas lui !
    En ce qui nous concerne, nous avons abandonné The Crown après la troisième saison, tellement la shampooineuse Diana me sort par les yeux et les trous de nez.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon délai de réponse aux commentaires de blogs ne s'arrange pas, moi.
      Pour le Prince Charles, on est d'accord : c'est le personnage qui est insipide. J'ai fait l'assimilation avec l'acteur car il ne ressemble pas, physiquement, au "modèle".

      Pour la quatrième saison (donc "l'après la troisième saison"), je viens d'aller lire un résumé sur Wikipedia : je me rends compte que j'ai complètement oublié ce qui concerne Diana alors que je me rappelle parfaitement du reste... Je l'avais complètement zappée.

      Néanmoins, je pense que j'étais trop jeune (15 ans en 1981) pour m'être intéressé à la question dans la vraie vie alors que l'époque de la saison 5 m'est beaucoup plus présente en mémoire.

      Supprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !