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23 janvier 2023

[Séries] Atypical

 


Si vous suivez mes billets à propos des séries que je peux voir, essentiellement chez Netflix, vous savez que j’aime bien les « comédies familiales américaines » (et assimilées…), essentiellement parce qu’elles sont divertissantes (en français : elles n’ont pas un haut niveau mais on ne s’emmerde pas). « Atypical » se situe dans la lignée mais est bien différente, cependant. Je dis souvent que les personnages sont attachants. Cette fois, il y a quelque chose de plus, disons qu’ils ont notre sympathie…

Surtout, ce n’est pas une sitcom. Ce n’est pas une série humoristique (même si elle est souvent drôle). Par contre, la présentation par Wikipedia est fait un peu trop sérieux : « La série est un récit initiatique de l'évolution d'un adolescent autiste. » Ou « La quête d'indépendance de Sam pousse toute sa famille à entreprendre un travail d'introspection. » Voire « La série reçoit rapidement de bonnes critiques de la part de la presse mais surtout des spectateurs qui saluent son « originalité », le caractère « attachant » de la série mais aussi son côté intelligent qui invite le spectateur à s'interroger sur ce qu'est la normalité. » On est là pour prendre du bon devant la télé par pour faire de la psychologie de comptoir.

 


Il y a d’abord, ce jeune garçon, Sam. Autiste. 18 ans. La série est articulée autour de lui. Il y a sa petite sœur, Casey, moqueuse mais protectrice et cherchant sa propre vie : elle est une athlète qui gagne des compétitions et cherche sa propre vie amoureuse. Il y a la mère, Elsa, qui a toujours… protégé la famille et se trouve un peu rejetée, pour ça (« lâche nous la grappe »), au moment où les enfants commencent à gagner en autonomie mais aussi quant elle a une « aventure » avec un barman. Il y a le père, Doug, bon nounours gentil, qui ne comprend plus son épouse et cherche à se rapprocher de son fils, principalement, et devient son… protecteur en remplacement de la mère. Il y a les seconds rôles : les adultes, les potes des enfants…

La mère perd rapidement notre sympathie (c’est le but : c’est elle qui entoure trop la famille et sort avec un autre type) alors que le père devient un des préférés… Certains des seconds rôles sont exécrables (comme la petite amie de Sam), déjantés, comme son « meilleur ami ».

 

La série n’est pas une « description de l’autisme » comme peut l’être, dans ma mémoire Rain Man, mais la vie d’un môme spécial et des trois autres personnes de la famille (les histoires de la fille ou de la mère n’ont rien à voir avec la maladie du fils) sinon elle serait très chiante.

Et elle ne l’est pas.

 

 

Prochaines séries ou films dans ma liste (pour ma propre mémoire) :

Ratched (ce n’est pas le genre de truc que je regarde habituellement et ça devrait me gonfler)

Friends (bien connue, je l’ai en réserve depuis longtemps)

Blacklist (ajouté le 2/2 à cette liste)

Safe

Gotham

Black Mirror

Delhi Crime

Hollywood

Murder

Aquarius

A couteaux tirés

 

 

4 commentaires:

  1. Votre choix de séries à venir me semble excellent !

    (Mais essayez Ratched tout de même…)

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    1. Tiens, vous êtes vivant !

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    2. À peine…

      L'impression d'être Hibernatus qu'on vient tout juste de décongeler.

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    3. Au moins, Hibernatus a été trollé par de Funès. Moi c’est par Arié.

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