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02 janvier 2023

[Séries] Emily in Paris

 


Après mes trois billets sur des « petites séries » vues au début de mes congés, j’en viens à celle dont on a beaucoup parlé dans les réseaux sociaux, Emily in Paris. « Emily Jane Cooper, une Américaine originaire de Chicago, accepte de déménager en France, et plus précisément à Paris, pour saisir une opportunité professionnelle. En effet, la société de marketing où elle travaille vient de faire l'acquisition de Savoir, une autre société spécialisée dans le marketing basée en France. L'agence d'Emily souhaite y apporter un point de vue américain pour moderniser son image. S'adapter à la vie parisienne ne va pas être facile pour Emily qui va vivre un véritable choc culturel tout en jonglant entre sa nouvelle carrière, ses nouveaux amis et sa vie amoureuse. Elle va devoir s'adapter aux mœurs françaises, aux nombreux prétendants et aux clichés qui s'ensuivent. »

Mon traditionnel commentaire des séries sera réduit au minimum. La première saison apporte un peu de fraîcheur mais la suite n’a pas grand intérêt : le fait qu’on soit à Paris n’a plus trop d’intérêt à part visuel et les histoires auraient pu pour la plupart rester à Chicago… Cette série aurait pu être diffusée dans notre service public dans les années 80 ou 90 et ne comprend pas pourquoi on en parle à ce point. Ce n’est pas mieux que la plupart des sitcoms que je peux évoquer ici.

 

En fait, si on en parle, c’est à cause de l’image de Paris dans cette série Américaine et les clichés qui bavent un peu partout. La lecture des critiques est assez amusante, voir les exemples aimablement communiqués par Wikipédia.

Paris est la plus belle ville du monde (cela dit sans chauvinisme et je veux bien négocier, il y a Rome, Florence, le Plessis-Hébert…) mais notre capitale est surtout devenu un cliché d’elle-même. Si elle pue ein kleines Bisschen du cul, ce n’est pas de la faute des braves rats de Madame Hidalgo mais des abrutis de Parisiens qui acceptent de payer un burger frites 29€95 sous prétexte qu’il est décoré d’un filet de vinaigre balsamique (ta mère).

Cette mode de commencer à bosser à 11h (ce qui fait tout de même 13h à l’heure du soleil) est bien un truc de petits cons qui veulent se positionner au-dessus du lot des ploucs cul-terreux. Hop ! On se pointe à 11h, on prend deux heures pour déjeuner dans un bisto branché et on file à l’happy hour à 17h30 : vous m’expliquerez comment on peut faire une journée de travail normale dans l’intervalle.

 

Soyons magnanimes et revenons à nos moutons. Par exemple, certains personnages sont très sympathiques, comme l’héroïne, j’espère, mais aussi sa copine chinoise. Les rôles masculins, par contre, sont pour beaucoup bâclé, comme celui du chef cuistot qui commence avec une voix à la con et finit comme une pauvre victime de tous ceux qui l’entourent, notamment les gonzesses, toutes des salopes si on en croit ce bordel.

4 commentaires:

  1. Pas pu aller plus loin que le deuxième épisode…

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  2. je persiste : c'est agréable et pas compliqué à voir et c'est rempli de clichés , mais nous avons vis à vis des USA.C'est une sorte de roman photo filmé. Ceci dit la S4 devrait se passer avec l'Eurovision dedans. Et comme tu le dis, les femmes n'ont pas le meilleur rôle la dedans, mais c'est leur droit de passer d'amant à amant hein, la copine Elodie va te mettre une correction ^^^

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    1. Je vais te répondre plus précisément (par rapport à ma réponse à Olympe dans Facebook). Le mot "salope" a deux définitions et on a tendance à se focaliser sur la femme facile qui multiplie les amants. Mais dans mon esprit, il s'agit du féminin de "salaud", personnage méprisable et nuisible.

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