Pages

31 janvier 2023

[Séries] Ratched

 


Si vous êtes aussi cinéphobe que moi, que vous n’avez jamais vu Vol au-dessus d’un nid de coucou. Wikipedia nous le résume ainsi : « L’histoire est centrée sur R. P. McMurphy qui, en simulant, se fait interner dans un hôpital psychiatrique pour échapper à la prison après avoir été accusé de viol sur une mineure. Il va progressivement être touché par la détresse et la solitude des patients. Par sa forte personnalité, il s’oppose rapidement aux méthodes répressives de l’infirmière Ratched. »

La série portant le nom de cette infirmière est un « préquel » comme on dit, « une œuvre dont l'histoire précède celle d'une œuvre antérieurement créée. » Elle (l’œuvre) est centrée sur elle (l’infirmière), Mildred Rached. « Les faits se déroulent bien avant le film, on y découvre son passé ce qui nous amène à comprendre pourquoi elle devient l’infirmière sans cœur dans le film. » La série commence par l’assassinat de quelques prêtres, peu après la seconde guerre mondiale. Le meurtrier est Edmund Tolleson. Comme le héros de Vol au-dessus d’un nez de cocu, il se fait passer pour fou et interner dans un HP, celui où Ratched fera tout pour être embauché et où elle finira infirmière en chef.

Le gouverneur Milburn prépare l’élection en vue de sa réélection et ne pense qu’à faire condamner Tolleson. Il souhaite donc que le directeur de l’hôpital, le Docteur Hanover, reconnaisse que le criminel n’est pas cinglé afin qu’il soit immédiatement condamné à mort. L’assistante du gouverneur, Gwendolyn Briggs, finit par être à plein temps au cœur de l’hôpital pour veiller à ce qu’Hanover parvienne, via des contraintes financières, au résultat souhaité par son chef. Elle finit par se rapprocher de Ratched.

Hanover, quant à lui, est « pourchassé » par une femme richissime (jouée par Sharon Stone, excusez du peu) car il a, dans une autre vie, mutilé son fils.

Betsy Bucket est l’infirmière en chef, au début de la saison. Elle seconde Hanover et est l’exécutrice de certains basses œuvres préconisée par son chef et progressivement découvertes par Ratched.

 


Avant même d’être captés par la série, l’intrigue, les personnages, les rebondissements, on est frappés par « la photographie », les couleurs, les décors, les costumes, surtout des femmes, les voitures… Et cela ne nous lâchera pas jusqu’au dernier épisode de la première saison (qui laisse penser, d’ailleurs, à la préparation d’une seconde…).

Tout est somptueux et ça serait vraiment dommage de passer à côté… Comme dit Wikipedia : une production magnifique et d’incroyables performances des acteurs…

 

C’est pourtant bien ce que j’ai failli faire, tant ce genre de fiction, entre l’horreur, le fantastique… m’énerve en général, surtout car je n’aime pas trop les « stress ponctuels », tout ce que j’ai cru lire en lisant les critiques dans Google. Ce sont des potes, pourtant Normands, qui ont insisté pour que je regarde illicopresto cette fabuleuse fiction.

Ce qui me fait dire, en marge, que les lascars qui rédigent les critiques sur internet et dans la presse sont complètement con, conclusion que je faisais déjà à propos d’une autre série (sans aucun rapport, voir mon avant dernier billet, à propos de Atypical).

4 commentaires:

  1. Ah, vous voyez !

    Si les journaux étaient un tant soit peu avisés, ils ne confieraient leurs critiques de séries à personne d'autre qu'à moi…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais vous ne supportez pas les séries wokes.

      Supprimer
  2. Nous avons repris hier soir la série Blacklist à la saison 1 : c'est vraiment pas mal du tout, vous devriez aller y voir…

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !