Le lieutenant Harry Ambrose est un policier américain. Ses
enquêtes – chacune ayant une saison de huit épisodes dédiés – le mènent dans des
petits patelins. Pour chacune d’entre elles, il connaît le coupable dès le premier
épisode (et nous aussi) mais il reste sur sa faim, comme s’il voulait
approfondir le motif, soit pour trouver des circonstances atténuantes, soit, au
contraire, en supposant que le meurtrier pourrait être une « encore plus belle
pourriture ».
« Saison 1 : Une jeune mère
commet un meurtre sans savoir pourquoi. Le lieutenant Ambrose va chercher à
déterminer l'origine de ses accès de violence en fouillant dans son passé.
Saison 2 : L'enquêteur Harry
Ambrose fait face à un autre cas dérangeant : un garçon de treize ans aurait
volontairement assassiné ses parents.
Saison 3 : dans la troisième
saison, Ambrose enquête sur un accident de voiture mortel dans le nord de
l'État de New York et découvre derrière cet accident une affaire beaucoup plus
importante et inquiétante ».
Pour la première, le spectateur voit la petite dame péter
une durit puis agresser et tuer le type. Il n’y a pas de doute : elle est
coupable. Les sept derniers épisodes sont consacrés par Ambrose à chercher
quels événements ont permis d’en arriver là, qu’est-ce qui a fait qu’elle a
perdu la boule et pourquoi, là, subitement.
Je ne vais pas spoiler la seconde. C’est peut-être ma préférée.
Je vais me lâcher sur la troisième… Il y a un accident de la
route dans la campagne. Deux jeunes types roulaient trop vite et… ils n’auraient
pas dû. Surtout le conducteur qui en est mort. Le lieutenant est appelé sur
place car il est de permanence. Tout de suite, il remarque des éléments
suspects qui lui mettent la puce à l’oreille. Le frein à main a été serré alors
que la voiture allait à très vive allure, la station, dans l’autoradio, a été changée
et, surtout, le survivant semble avoir mis du temps entre l’accident et l’appel
des secours comme s’il avait attendu que l’autre se vide de son sang… Il finit
par ne rester aucun doute : c’est bien un accident mais la mort du
chauffeur n’est pas accidentelle et l’autre en porte la responsabilité. Le
motif apparait assez vite mais il est très difficile à prouver. En poursuivant
l’enquête, Harry est entraîné par le type dans un nouvelle escalade et le
suspense est là : comment cela va-t-il se terminer ? Notre lieutenant
va-t-il mettre hors d’état de nuis le gugusse… ?
Même si elle est évidemment un peu courte, avec ses trois
épisodes (le quatrième n’a pas encore été diffusé en France), The Sinner est
assurément une des meilleures fictions policières que j’ai pu voir et je te
conseille expressément de t’y précipiter.
Ambroise est le seul personnage récurrent (qui apparait dans
chaque saison) et il nous est vaguement familier, comme si l’acteur avait déjà
joué un rôle un peu similaire dans une série que nous aurions vu récemment (à
ma connaissance, ce n’est pas le cas, même s’il a joué dans quelques films de
premier plan). C’est un petit vieux (à mon âge, quand je dis ça, j’ai un peu
honte), plein d’empathie, d’affection pour certains autres personnages… Il est
rassurant.
Tiens, c'est curieux : pour notre part, nous avions trouvé la première saison meilleure que la seconde. Pas vu la troisième.
RépondreSupprimerQuant à Bill Pullman, l'acteur principal, il a beaucoup tourné, y compris dans des films à succès (il était même président des États-Unis dans Independance Day, t'as qu'à voir !).
Oui, je disais qu'il avait joué dans quelques films de premier plan. Mais tout au long de la série, je me demandais pourquoi il m'était familier à ce point alors que je ne me rappelle que de quelques trucs.
SupprimerMon fucking Alzheimer étant ce qu'il est, je ne me souviens plus si je vous ai déjà recommandé ces deux séries, fort différentes l'une de l'autre :
RépondreSupprimer1) Ratched : une seule saison, dont l'héroïne est la très méchante infirmière de vol au-dessus d'un nid de coucou, mais situé avant le film en question. Série au climat étrange, presque fantastique, à l'esthétisme volontairement recherché et artificiel : très bien. (On la doit à Ryan Murphy, le créateur d'American Horror Story, dont vous devriez bien regarder les deux premières saisons, au moins la seconde qui la meilleure de toutes.)
2) Friends : série comique, un peu dans le même genre que The Big Bang Theory (une bande jeune trentenaires des deux sexes, leur vie quotidienne, chez eux ou au bistrot du coin…), mais plus ancienne et un petit cran en dessous tout de même. Néanmoins, tout à fait agréable et divertissante, si on prend soin de ne pas dépasser la dose prescrite sous peine de lassitude.
Voilà.
C'est noté !
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