« À Los Angeles, quelque
temps après la Seconde Guerre mondiale, un groupe d'artistes est prêt à tout
pour démarrer une carrière dans l'industrie cinématographique. En plein âge
d'or hollywoodien, ils vont découvrir les coulisses d'une industrie remplie
d'inégalités notamment envers les personnes de couleur, les femmes ou les
homosexuels… Ils vont donc devoir se battre pour réaliser leurs rêves. »
D’après Wikipedia
qui n’a pas tort.
Moi qui suit fan de séries d’aventure, policières, d’espionnage,…
d’un côté et de sitcoms, d’anthologie ou débiles, de l’autre, je me demande comment
j’ai pu « accrocher » sur Hollywood et je dois avouer que j’ai mis
quelques épisodes avant d’entrer réellement dedans. Et pourtant !
Tout d’abord, c’est très bien filmé, les acteurs sont bons,
les décors sont somptueux, les images parfaites… Au fond, ce sont peut-être des
caractéristiques communes à toutes ces séries se déroulant dans l’après-guerre,
avec de belles bagnoles, de chouettes tenus…
Ensuite, le combat contre les inégalités monte
progressivement en intensité sans jamais virer au wokisme. Après, la présence
de Jim Parson, qui jouait le rôle de Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory,
sans, ici, être parmi les personnages principaux mais sans être, non plus, à
contre-emploi du lascar extravagant qu’il incarnait donne une certaine proximité
avec tout ce petit monde.
Pleine de scènes drôles ou émouvantes mais toujours
divertissante, cette série finit par nous entraîner avec elle et nous faire
rêver, aux Oscar, pour toute cette bande de potes, sans jamais oublier par où
ils sont passés, pour subsister, surnager et éclore.
Les références un peu farfelues à des gloires de cette époque n'est pas étrangère à notre affection et on imagine facile le jeune Rock Hudson débarquant à Hollywood.
Je me souviens que le dernier épisode m'avait paru pénible à force de prêchi-prêcha bien pensant. Mais, ça, ce sont les obsessions de plus en plus envahissantes de Ryan Murphy, qui n'en revient pas de la chance qu'il a d'être né pédé et tient à faire partager son enthousiasme à la terre entière.
RépondreSupprimerCe qui, du reste, n'enlève rien à ses qualités, qui sont grandes.
Oui mais c’est l’aboutissement de la série. Certes un peu lourd. Mais le racisme et l’homosexualité sont présents tout au long.
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