« Fara, journaliste pour
une chaîne d’informations en continu, se dévoue à son travail dans l’espoir de
devenir la nouvelle présentatrice star de la chaîne. Alors que ses projets
semblent sur le point d’aboutir, elle se retrouve mêlée aux déboires de son
petit frère, en prise avec des trafiquants de drogue. Fara et ses sœurs vont
faire face ensemble à cette spirale infernale tout en essayant de garder la
face auprès de leur entourage et au travail… »
Pendant les deux premiers épisodes, on se croit devant un aimable
feuilleton en « prime time » sur une grande chaîne nationale puis, à
un moment, l’alchimie vient. L’histoire est établie et on connaît bien les
personnages : la série devient captivante même si, il faut le dire, le
dernier épisode n’est peut-être pas totalement à la hauteur (mais cette
impression est sans doute très personnelle). Pour être précis, je pense que le
déclic se fait au moment où l’on comprend « la nièce » (celle avec
plein de cheveux) mais peu importe, dans ce billet.
Dans le résumé que j’ai copié,
ci-dessus, il manque deux aspects. Tout d’abord, ça peut sembler évident, mais
tous ces gens habitent dans des banlieues pourries de la région parisienne. Les
trafiquants sont des racailles du même métal en relation avec des espèces de
cartels. A contrario, tels que décrits, les « sœurs » semblent être
des jeunes beurettes écervelées. En fait, ce sont des « femmes mures »
(dont on se ferait bien le dîner, même si une porte le voile quand elle sort).
Cela m’amuse. Généralement, en choisissant une série, je
fais un tour sur Google pour avoir les critiques et, cette fois, je suis tombé
sur les remarques des lecteurs, tous des beurs critiquant la série parce qu’elle
sombre dans la carricature. Moi qui habite une banlieue, je peux vous assurer
que ce n’est pas le cas et que ces gugusses ne sont que de vils aigris. Ou
alors je suis raciste. Tant pis. Mais c’est cet acharnement d’Arabes du bon coin
des commentaires qui a fait que j’ai regardé la série. C’est mal. Car la
curiosité est un vilain défaut.
Toujours est-il qu’un des personnages, la mère, n’est pas
citée dans le résumé mais c’est un personnage clé vu que ce sont ses trois
filles qui s’unissent pour défendre le fils, elle est forcément importante. Et
elle est issue de l’immigration. C’est à peu près tout ce qui touche à l’immigration,
dans cette série, qui n’a rien de woke. Certaines filles sont bien dévergondées
(ce n’est pas un film de cul, hein !) et le ramadan est pris en dérision…
Mais comme elle est issue de l’immigration, elle habite dans une maison au cœur
d’une cité. Allez comprendre…
Mais je cause trop.
Fara, qui ne rêve que de sa progression dans le travail,
reçoit un jour la visite du petit frère apeuré qui lui demande à ranger sa camionnette
dans son box. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il a renversé un flic, avec. La
maréchaussée se pointe le lendemain chez la petite dame car elle cherche le propriétaire
de la voiture. Elle nie tout mais comprend que le petit est dans la mouise pour
une raison qu’elle ne connait pas. Elle en parle à ses deux sœurs ainées et ils
décident de déplacer la voiture puis de la brûler vu que cela se passe à une
époque de bordel dans les banlieues. Elles voulaient faire croire au flic, je
suppose, que le petit était lui-même victime des délinquants. Elles la brulent,
donc. Ce qu’elles ne savaient pas est que de la drogue était cachée sous les
fauteuils…
Le petit se retrouve avec les flics au cul (tout n’a pas
brulé…) et, surtout, la bande de trafiquant de drogue, dont le chef est en
relations avec des manias. Elles finissent par jurer de rembourser (il y en a
pour un million et demi, tout de même).
Et voila ce qui entraîne le fond de l’histoire, ponctuée (de
près…) par la vie professionnelle (voire de cul) de Fara et ce qui se passe
dans la famille dont avec la nièce dont au sujet de laquelle je parlais au début.
Et l’histoire est palpitante, pleine de rebondissements et
anecdotes diverses, montrant plus le milieu des chaînes d’information et des
brigades de lutte contre la drogue que ces conneries de banlieues…
Série validée même si le titre, « jusqu’ici tout va
bien » est à chier qui serait plus adaptée à pièce de théâtre avec Maria
Pacôme et Michel Roux dans les années 70. A ne pas confondre, d’ailleurs, avec
un film récent du même nom.
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