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05 mai 2023

[Série] Blackspace

 


La série « Blackspace » n’est pas désagréable mais est bien loin d’égaler « Capitani » dont au sujet duquel je viens de faire un billet. Ne le loupez pas. Toutes mes excuses pour la ponte de deux billets « séries » à la suite mais il faut que j’écluse mon retard et les derniers que j’ai fait portent sur des séries courtes (j’ai donc vu six séries en dix jours…). Si Blackspace n’est pas désagréable, vous noterez que rien que le fait que je l’exprime ne vous donne pas envie de la voir.

Vous avez peut-être tort. Les guillemets que je mets virtuellement (où ?) sont peut-être personnelles. Il y a quelques longueurs (comme dans beaucoup de série) et, surtout, avec tous les mômes, il y a beaucoup de personnage et, comme je ne suis pas physionomiste, je me suis mélangé les pinceaux jusqu’au bout. Je ne me félicite pas. En outre, le personnage principal n’est pas beau ce qui est le cas de beaucoup de monde, dont sa cheffesse. Il est borgne, comme d'anciens mochés figures locales. Sa grosse est en cloque. Cela joute des lourdeurs. Imaginez donc, un type parmi les meilleurs enquêteurs de son patelin doit rester zen avec sa grosse alors qu’il est doit gérer un attentat dans un lycée. Il faudrait que les bonnes femmes lâchent la grappe des mecs dans ces séries. Ou alors rester comme Mme Columbo. Omniprésente mais discrète. Là, mémère, elle part revivre chez sa mère. Qu’elle y reste, bordel !

 


Pourtant l’histoire est bien plaisante, l’enquête est palpitante, tortueuse et tout ça et il ne faudrait pas que mes états d’âme vous découragent (si je regarde beaucoup de séries, c’est surtout à cause de nuits blanches à répétition… d’où l’état d’âme en question). Je reprends.

Blackspace se passe dans une ville d’Israël. Ce n’est pas si fréquent, des séries israéliennes (non pas parce qu’elles aient été coupées au montage), au fond ! Et, à part quels films d’espionnage, Israël est bien loin de nos policiers et thrillers habituels. En fait, on ne connaît pas vraiment ce coin. On sait que le pays est très moderne mais quand essaie de se le représenter, on imagine plutôt une étable avec un âne et des rois mages. Allez savoir pourquoi !

Là, notre histoire se déroule autour d’un lycée fréquenté par des jeunes rupins. Original.

Au début, il y a une espèce de cérémonie avec un concert dans une salle avec uniquement les élèves de terminale. Trois ou quatre méchants avec un masque de licorne et des pistolets. Ils tuent quelques mômes, c’est la panique. Tout le monde court dans tous les sens pour échapper au massacre. Les policiers arrivent rapidement et notre héros, Rami Davidi, est chargé de coordonner leurs actions puis aura à mener l’enquête.

Cela ressemble à un attentat terroriste, évidemment, ou à tuerie de masse que l’on pourrait voir dans un lycée américain mais les spectateurs (moi, andouille !) se rendent assez rapidement compte qu’il y a peu de morts. Le début de l’enquête montre par ailleurs qu’aucun terroriste ou fou furieux n’a pu venir de l’extérieur. La conclusion de Davidi est formelle : les tueurs ne peuvent qu’être des lycéens. Mais, rien qu’en terminal, ils sont plusieurs centaines. La recherche ne sera pas facile.

Alors, ne respectant pas les consignes de ses supérieurs qui voudraient éviter la panique, Davidi fait part de ses premières déductions à la presse.

 


Le début de l’enquête est fastidieux. Il faut que chaque élève ait un alibi et le meilleur possible est qu’il ait été vu à la cérémonie. Des groupes de copains se forment, garantissant une solidarité de groupe, mais poussant à la suspicion entre les groupes.

Et la question est là. Pourquoi trois ou quatre lycéens sont-ils venus en tuer quatre autres en masquant leurs agissements derrière une éventuelle tuerie de masse ? Comment sont-ils arrivés à communiqué à travers un ancien réseau social très sécurisé, Blackface, découvert par hasard par les flics ?

 

L’enquête est palpitante, le héros est un bon, avec de l’instinct et la série est bien réalisée, pour faire en sorte que l’auditeur partage les pulsions de l’enquêteur principal.

Je vous recommande cette série. De plus en plus... addictive au fur et à mesure que le dénouement approche. Même si cette phrase n'est pas vraiment en français.

Mais…

8 commentaires:

  1. j’ai donc vu six séries en dix jours… au secours.

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  2. Vous devriez regarder The Watcher, mini-série conçue et réalisée par Ryan Murphy que vous connaissez déjà. Genre de thriller flirtant avec le fantastique, servi par de bons acteurs et, comme d'habitude avec Murphy, excellement filmé.

    Voilà.

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    1. C'est prévu.

      Le système de Netflix qui détecte les goûts des usagers commence à me connaitre, d'où le fait qu'il m'ait sorti une rafale de bonnes séries, dont plusieurs Murphy (mais je me désintoxique quelques semaines, la dernière m'ayant un peu gonflé).

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  3. Sinon, pour ce qui concerne les séries israéliennes, je vous conseille vivement Fauda, qui doit en être à trois ou quatre saisons…

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    1. Ah ben vous étiez coincé dans les tuyaux. J'ai tout de même vu Fauda.

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  4. Sinon, je viens de mettre Blackspace dans ma liste…

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    1. Ca devait vous plaire mais il y a tout de même plein de boutonneux et du réseau social louche.

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