The Spy évoque la vie d’un espion israélien, dans les années
1960, de son recrutement à son infiltration au plus haut de niveau de l’Etat, à
Damas… Voire pendant et après mais je ne vais pas spoiler. C’est basé sur un
livre parlant d’une histoire vraie à un point que Wikipédia est ton ami.
Je n’avais pas fait de billet dans ce blog depuis une dizaine
de jours (de repos bien mérité) et je parle à nouveau d’une série israélienne.
La quatrième consécutive, je crois. Elle diffère des autres notamment parce qu’elle
n’est pas contemporaine et ne contient pas vraiment de scène d’action. Il faut
plus la voire comme un « documentaire » même si l’histoire est
passionnante.
Si le réalisateur est israélien et qu’une partie se déroule
là-bas, la série est française. Ce qui change beaucoup. De fait, elle ressemble
quand même drôlement à un remake raté d’OSS 117, avec le cul et l’humour en
moins. Les premiers épisodes sont donc un peu lassants. Comme elle est courte
(6 parties de moins d’une heure), on reste… Et la mayonnaise prend peu à peu,
sans doute au cours du troisième épisode…
Non seulement, on s’habitue à « cette méthode de
tournage », aux costumes ringards et on s’attache à notre héros, Eli Cohen
mais, en plus, on finit par se dire qu’on pourrait ne pas être très loin de la
réalité. Et dès qu’il est infiltré, on entre dans l’histoire récente du Proche
Orient. Et on apprend (ou on se remet en mémoire des éléments).
Et le suspens, malgré la lenteur de l’action (elle se
déroule sur plusieurs années), devient important, d’autant qu’on passe en
permanence de sa vie personnelle, en Israël, et surtout de la vie de sa famille,
de ses collègues, vu qu’il n’y est plus, à sa mission dans un autre pays, où il
va rencontrer des personnages « historiques » comme des El Hassad ou
des Ben Laden (ceux de l’époque).
C'est peut-être bien la première fois que je vois une série très chiante au début mais captivante au point de la recommander à ceux qui n'ont pas que ça à faire. Au point où je me demande si je ne l'ai pas trouvée chiante, au début, parce que j'étais mal luné.
Peut-être est-ce qu'on n'est plus habitués à une fiction où l'action ne prime pas par rapport "au temps long". On devra donc se focaliser sur la formation d'un espion ou de ce qu'il fait pour s'infiltré et pas sur le folklore...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
La modération des commentaires est activée. Soyez patients !