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31 mai 2023

[Série] Unbelievable

 


La jeune Marie est « visiblement » orpheline. Elle est passée par des familles d’accueil et a maintenant une chambre – très grande, presque un appartement – dans un foyer. Une nuit, elle est violée. Elle porte plainte. Son entourage, notamment ses « mères d’accueil » ont des doutes et en font part aux policiers qui, quant à eux, sont assez surpris par le manque de « traces » dans l’appartement. Finalement, ils la poussent à se rétracter ce qui fait qu’elle finira par être condamnée pour fausse déclaration.

Trois ans plus tard, l’inspectrice Karen Duvall enquête pour un autre viol. Papotant avec son époux, ce dernier constate des similitudes avec une autre affaire traitée par un autre poste de police où il travaille. Karen contacte donc l’inspectrice Grace Rasmunssen (l’actrice qui joue le rôle est la même que celle qui joue de « la mère » dans la précédente série dont je parle ici). Le doute n’est pas permis, le coupable des deux viols est le même.

A partir du deuxième épisode, la narration reprend en parallèle l’histoire de Marie et ses démêlés avec la justice, ses amis, les services sociaux… et l’enquête qui se passe trois ans plus tard. Ce parallélisme « temporel » est assez déroutant, d’ailleurs.

On se doute de la suite… Les enquêtrices découvrent que le coupable a commencé sa série par le viol de Karen (qui, entre temps, a été condamnée pour faux témoignage).

 


L’histoire est tout de même bien menée et mérite qu’on s’y attarde.

Mais on y retrouve une espèce de militantisme féministe. La série aurait été parfaite, par exemple, si, sur les deux enquêteurs, il y avait un homme. Côté Lauren, par exemple, on est dans une espèce de #metoo. La gonzesse violée qui finit par ne pas être crue par les autres, en particulier l’homme inspecteur de police qui finit par porter plainte pour faux témoignage… Le sujet est intéressant : la victime qui n’arrive pas à prouver qu’elle l’est ce qui lui fait subir un préjudice mais un tantinet cousu de fil blanc.

Avec les hommes en accusation alors que, en fin de compte, ce sont bien les mères « adoptives » qui ont chié dans la colle malgré tout le soutien qu’elles pensaient apporter.

Et à la fin, nous avons les enquêtrices salvatrices avec une narration qui oublie tout simplement que c’est un homme qui a permis de découvrir qu’il y avait un violeur en série et que des hommes ont pris toute leur part à l’enquête, que c’est un avocat « male » qui a permis la défense de la jeune femme dès lors où l’on a découvert que son viol était bien réel. J’en passe. Et je spoile un peu.

 

Pourquoi pas, après tout ? Mais l’histoire, si intéressante soit-elle, a se volet politique militant en toile de fond et c’est très perturbant, quand on est un homme, au moins. Parfois, je me demande si une bonne série ne mérite pas une dose de mépris.

2 commentaires:

  1. Il faudrait soumettre la série à la nouvelle vice-présidente de Moitaussi...

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