J’avais été déçu par les deux dernières séries que j’ai vu
par les deux dernières séries que j’ai regardées, non pas qu’elles fussent
mauvaises (au contraire, j’ai même pas mal de chance depuis quelques mois) mais
parce que de petits défauts m’ont irrité. Quand Netflix m’a proposé de voir « La
Reine Charlotte », je me suis dit que ça ne serait pas trop mal de me
laisser aller devant une ou deux fictions légères et me suis lancé.
Je n’ai pas été déçu par la légèreté de La Reine Charlotte,
presque rafraichissante mais au bout de deux épisodes, on sombre dans une
mièvrerie affligeante.
Et bête comme je suis, dans la foulée, j’ai commencé à me
taper « les chroniques de Bridgerton », dont « LRC » est le
spin off, et qui a d’autres défauts…
Ne soyons pas méchants, les deux ont suffisamment de qualité
pour pouvoir être regardées et, en fin de compte, ont peut-être moins de longueurs
que les séries d’espionnage que j’ai vues avant. Pour vous dire. Les acteurs et
la réalisation ne sont pas mauvais. Les décors sont sympathiques. On révise une
page d’histoire de nos perfides voisins…
La Reine Charlotte se déroule essentiellement à la fin du
dix-huitième siècle à Londres. Celle qui reviendra la Reine Charlotte n’est, au
début, que la sœur d’un monarque d’un petit royaume (ou duché ou un truc comme
ça, de Saxe ou d’Autriche ou de toute autre patelin teuton) qui a été promise
au roi d’Angleterre, Georges III dont on verra qu’il est à moitié baisé de la
caisse et a de fortes crises de démence. Cette Charlotte est noire tout comme celle
qui deviendra la première dame de compagnie, Lady Danbury.
D’ailleurs, tout la série montre des nobles anglais « racisés »
ce qui est très drôle sauf si on pense que la société anglaise de l’époque pratiquait
une parfaite intégration. Le côté woke m’amusait tellement que je me suis surpris
à attendre l’arrivée d’homosexuels.
Je n’ai pas été déçu.
La série est pleine de « flashforward » (le contraire
de flashback) montrant des épisodes se passant à l’époque de la série mère,
avec Lady Danbury, la Reine Charlotte mais aussi Lady Bridgerton avec la reine
qui se bat pour avoir une descendance (je crois qu’elle est la grand-mère de la
Reine Victoria et une aïeule de la reine Elisabeth et du prince Philip, c’est
gens-là n’ayant pas peur de la consanguinité et je ne sais pas si le fait d’avoir
des ancêtres noirs y est pour quelque chose.
Les Chroniques de Bridgerton se déroulent une quarantaine d’années,
alors que la Reine Charlotte est régente vu que le George est assez proche d’un
légume. « L'histoire se concentre sur deux
familles, les Bridgerton et les Featherington. La famille Bridgerton est
composée de Violet, vicomtesse douairière Bridgerton, de ses quatre fils
Anthony, Benedict, Colin et Gregory, et de ses quatre filles Daphné, Eloïse,
Francesca et Hyacinthe. La famille Featherington est composée de Lady Portia
Featherington, son mari le baron Archibald Featherington et leurs trois filles,
Philippa, Prudence et Penelope, ainsi que de leur lointaine cousine Marina
Thompson. »
Chaque saison se concentre un des enfants Bridgerton
(Daphné, pour la première, Anthony pour la seconde) et des tentatives menées
pour les marier.
Le tout se passe dans la haute société anglaise essentiellement
vu sous l’aspect féminin ce qui la rend exécrable car elle réduit la femme a
quelqu’un qui doit faire un beau mariage en apportant une belle dote puis éduquer
les enfants, notamment les filles, jusqu’à qu’elles se marient à leur tour.
Ainsi, les femmes, en vieillissant, deviennent d’immondes manipulatrices.
Cela étant, il y a plein d’aventures, de rebondissement et
de mièvreries, le tout avec des personnages, pour la plupart, très sympathiques
et des gonzesses canons.
Si vous avez un côté fleur bleue, les longueurs ne vous
gêneront pas…
J'ai lu les critiques, dans la presse (sur internet). Elles ne sont pas mauvaises. C'est louche.
Si vous en êtes à regarder les pires pantalonnades woke du genre de Bridgerton, on est mal !
RépondreSupprimerJ'ai dû regarder le tiers du premier épisode : ce sera difficile, à l'avenir, de faire plus ridicule que ça… même si les grands malades de chez Netflisque sont exceptionnellement doués pour le ridicule.
Ah mais je n'ai pas dit que j'en tirais la moindre fierté... sauf pour avoir tenu.
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