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26 juin 2023

[Série] Paranoïd

 


« Angela Benton, médecin généraliste apprécié de la ville fictive de Woodmere (Royaume-Uni), est poignardée à mort dans une aire de jeux locale. L'enquête est confiée à une équipe de détectives de la police de Woodmere […]. Leur première piste les amène à suspecter une personne souffrant de troubles mentaux, Jacob Appley[…]. Lorsqu'Appley est retrouvé mort, son frère, Henry […] est convaincu que Jacob n'était pas responsable de ce meurtre, et qu'il a été piégé par un ou plusieurs inconnus.

Pendant ce temps, un homme non identifié (Kevin Doyle), surnommé « le détective fantôme », transmet à l'équipe des informations et des indices qui permettraient d'identifier le tueur d'Angela. Au fil de l'enquête, l'équipe découvre que la mort d'Angela pourrait être liée à son ex-compagnon, Ruben Lukana. Lorsque celui-ci est retrouvé mort, le corps retourné dans sa piscine, l'équipe sollicite l'assistance de la police de Düsseldorf […]. Un nouveau suspect est identifié, mais il échappe à son arrestation et s'enfuit vers l'Allemagne […] ».

Paranoïd est ainsi une mini-série (une saison de huit épisodes de 45 minutes) policière bien intéressante même si des spectateurs plessyhebertolatres pourraient trouver qu’ils nous cassent un peu les couilles avec leurs histoires de cul qui n’apportent pas grand-chose à l’histoire, à part nous rendre nos sympathiques enquêteurs… sympathiques.

 

Vous pouvez regarder. L’intrigue est suffisamment tordue pour que l’on s’y intéresse. On devine assez rapidement « à qui » on a affaire, sans avoir exactement les causes, on s’imagine différents trafics… Par ailleurs, le parallélisme entre les enquêtes à « Woosmere » et à Düsseldorf  est amusant vu qu’il arrive que les deux équipes d’enquêteurs arrivent aux mêmes conclusions en même temps, avec des éléments complètement différents.

Vous pouvez regarder. Ne me frappez pas pour autant si vous êtes déçu : on a déjà vu des séries bien supérieures. Mais le côté amateurs des équipes est assez plaisant.

25 juin 2023

[Série] Manifest



« Un jour d'avril 2013, le vol 828 de la Montego Air reliant la Jamaïque à New York connaît une brève période de fortes turbulences. Quand ils atterrissent, les passagers et les membres de l'équipage apprennent de la part de la NSA que plus de cinq ans et demi se sont écoulés, période au cours de laquelle ils ont été présumés morts. Alors qu'ils se réinsèrent dans la société, les passagers commencent à se rendre compte que leurs vies — et leurs proches — ne sont plus comme avant. Ils commencent également à faire l'expérience de voix directrices et d'hallucinations. »

Ils appellent ces voix directrices et ces hallucinations des « appels intérieurs » (ce qui est par ailleurs très irritant). Ils leur donnent des espèces d’énigmes à résoudre pour avancer… Vers quoi ? Au départ, on ne sait pas trop, on se pose un tas de questions mais on finit par comprendre qu’il y a quelque chose de biblique, derrière tout ça ! Les appels sont des clés pour qu’ils puissent se sauver, voire sauver l’humanité…

 


Dans l’avion, il y avait Michaëla et Ben Stone, deux frères et sœurs, et Caleb, le fils de Ben. Ils étaient en vacances en Jamaïque avec leurs parents, la femme de Ben, Grace, et la sœur jumelle de Caleb, Olive. Au retour, seuls Michaëla, Ben et Caleb ont pris ce vol 828, les autres sont rentrés par un vol précédent. Comme ils ont atterri cinq ans plus tard, la mère de Ben et Grace est décédée entre temps et, surtout, Olive est devenue une adolescente alors que son « frère jumeau » est resté un petit garçon.

Toute la famille est néanmoins unie, avec Jared, l’ex fiancé de Michaëla (ils devaient se marier mais Jared a eu cinq ans pour faire son deuil…), pour résoudre les « appels intérieurs ». Ils finissent par découvrir qu’il y a un « jour fatidique » (appellation aussi irritante), le 2 juin 2024, où ils mourront tous sauf, visiblement, s’ils traitent bien tous les appels.

Une cellule de la NSA est mise en place pour enquêter sur le sort des passagers puis pour tenter de « récupérer » les faits surnaturels, les reproduire, les exploiter…

Les passagers, environ 200, sont rapidement séparés en deux lots, les « gentils » qui tentent d’aider Ben et Michaëla, et les « méchants » qui ne croient pas à toutes ces histoires. L’équipe de la NSA est-elle-même composée de gentils et de méchants…

 


A la base, je n’aime pas du tout ces histoires surnaturelles mais, je ne sais pas pourquoi, sans doute par sympathie pour la famille Stone, je me suis pris au jeu. Il y a une espèce de montée en pression au long des trois premières saisons, au cours desquels les différents éléments du puzzle sont découverts et c’est captivant.

La première moitié de la quatrième saison est un peu décevante (on se demande ce que les producteurs vont continuer à inventer pour gagner de l’oseille et on se désintéresse de l’histoire, au point de ne plus tout comprendre) mais regarde sa fin est indispensable, bien sûr ! Allez, sautez directement à l’avant-dernier épisode, vous n’aurez pas perdu grand-chose.

Ou alors, venez m’offrir des bières et je vous la raconterai.

 


Le suspens n’est pas prenant (hé ho, c’est une série Netflix américaine, on se doute bien qu’il y aura un happy end) et les « appels » (le surnaturel, en résumé) n’est pas trop lourd. Le tout s’en trouve ainsi captivant, comme je le disais. De nouveaux personnages apparaissent comme un gentil et trois méchants qui ont subi le même sort que les « passagers » (en gros, ils sont ressuscités). Certains sont exaspérants comme l’espère de tarée qui devient la cheffesse de leur méchant, se prenant pour l’envoyée de dieu, d’autres très bons (dans tous les sens du terme), d’autres bien sympathiques comme celui qui deviendra le petit copain d’Olive et Caleb (qui a pris cinq ans au fil des saisons, il a fallu changer l’acteur…). Il y a les affreux de la NSA mais aussi Vance, vieil « espion » noir, proche des Stones.

Il y a différentes références à la bible (du moins, à l’ancien testament et tous les trucs qui vont avec et que je ne connais pas, compte tenu de mon athéisme acharné), mais aussi à différentes mythologies du Moyen-Orient.

 


Il y a une part de thriller, d’espionnage… compte tenu du sujet, de l’intervention de la NSA, mais c’est aussi une comédie familiale du type que j’aime bien mais qui énervera certains. Nous sommes plongés dans une famille, ses peines, ses enfants, ses histoires de cul…

 


24 juin 2023

[Série] Back Mirror [heu...]



Plusieurs copains m'avaient conseillé cette série "d'anthologie" (les épisodes ne sont pas liés entre eux à part par le fait qu'ils concernent des "sociétés imaginaires" autour des nouvelles technologies). Le premier épisode m'a enthousiasmé. Je n'ai rien compris au second. Le troisième m'a exaspéré. Je vous laisse les commentaires de mon blog pour me donner des raisons de regarder la suite...

17 juin 2023

[Série] Fubar

 


« Luke et sa fille Emma se sont menti pendant des années et ignorent qu'ils travaillent tous deux pour la CIA. Une fois qu'ils apprennent tous les deux la vérité, ils réalisent qu'ils ne savent rien l'un de l'autre. Ensemble, ils vont partir en mission à l'international. » C’est ce que nous dit Wikipedia mais apportons quelques précisions. Ils s’en veulent tous les deux pour s’être menti et avoir menti à Tally, la mère, lui pendant une quarantaine d’année et elle pendant une dizaine. Tally et Luke sont divorcés depuis 15 ans (elle ne supportait pas ses absences à répétition). Emma est fiancée avec Carter (de mémoire) mais il semble surréaliste qu’elle puisse lui imposer la vie qu’a imposé Luke à Tally pendant des années. Maintenant que Luke est presque à la retraite, il souhaite reconquérir le cœur de Tally, pourtant fiancée depuis quelques temps à un autre lascar. En parallèle, la petite fille de Tally et Luke est atteinte d’une leucémie et nécessite une greffe de moelle osseuse. Nos héros vont utiliser les moyens de la CIA pour trouver un donneur compatible et le contraindre à faire un don.

Tout au long de la première saison, ils vont être à la poursuite de Boro, espèce de graine de trafiquant, tout autour du monde, notamment dans de fictives Europe centrale et Amérique du sud.

 

La série est ainsi à la fois une « comédie familiale » et une série de type « espionnage » d’un niveau satisfaisant et pleine d’humour, avec des personnages pittoresques, des gadgets électroniques incroyables… Dans les missions, Emma va se montrer très compétente (instinct, maniement des armes, combats…) en digne descendante de son père mais ce dernier ne cesse de la couver, de la protéger. De fait, la fille finit par ne plus pouvoir blairer son père.

Le principal intérêt de la série est tout de même la présence d’Arnold Schwarzenegger au générique, dans le rôle de Luke. Schwarzy a bien vieilli (dans la vraie vie, il a plus de 75 ans) et il ne ressemble plus trop à l’acteur qu’on a connu dans les grands films de son début de carrière (Conan le barbare, Terminator…) ni même à la personnalité politique qu’il a été quand il était gouverneur de Californie ou d’un patelin de ce genre.

Ainsi, ce n’est pas ce Schwarzenegger que nous avons à l’écran comme s’il tenait, maintenant, un rôle bien différent. Pourtant, il crève l’écran, comme on dit, tout à sa place d’espion désabusé en fin de carrière, comme on l’imagine acteur désabusé en fin de carrière…

 


Le voir là est sûrement une bonne raison de regarder ou non la série, qu’on ait aimé ou pas ses films, dans les années 80 (je fais partie de ceux qui ne pouvaient pas les voir).

Les amateurs de séries d’espionnage seront peut-être déçus même si, au fond, les scènes d’action sont d’un niveau relativement bon (et le côté caricatural est assez plaisant) mais les scènes de vie privée sont bien plus plaisantes que celles de nombre de séries où les longueurs nous pèsent souvent.

Une série bon enfant (mais parfois violente) qui se laisse d’autant plus regarder qu’elle est relativement courte.

16 juin 2023

[Série] Secret City


 

Première saison : « Sous la façade placide de Canberra, au milieu d'une tension croissante entre la Chine et les États-Unis, la journaliste de la galerie de presse de Canberra Harriet Dunkley se rapproche de la vérité, découvrant un ensemble de conspirations imbriquées qui menacent sa carrière et sa vie et mettent en danger la liberté de chaque Australien. »

Deuxième saison : « L'histoire reprend avec Harriet involontairement prise au piège dans une dissimulation militaire et politique avec les empreintes digitales de Catriona Bailey partout. La recherche de la vérité par Harriet la ramène dans les couloirs du pouvoir de Canberra, travaillant cette fois pour un député indépendant non-conformiste. Ce qu'elle déterre, c'est un programme militaire si secret que même le Premier ministre ignore son existence ».

Une fois n’est pas coutume, il n’y a pas de page en français pour parler de cette série, j’utilise celle en anglais et me fais aider par « Google Translate » pour vous donner quelques billes (avec les erreurs habituelles ; par exemple, dans la première, la galerie de presse est un grand journal, une sorte de « Le Monde » local).

 


Il s’agit ainsi d’une série courte (deux saisons de six épisodes) d’une grande tenue, pleine de rebondissements, qui se déroule dans « les coulisses du pouvoir » comme de grande série américaine mais « Secret City » est australienne ce qui ne change pas grand-chose à part que nous apprenons beaucoup sur le fonctionnement des institutions dans ce patelin antipodien mais tout rosbif.

J’ai adoré la première saison. La seconde ne m’a pas paru moins bonne mais j’ai l’impression d’avoir loupé une partie, comme si j’avais dormi pendant tout un épisode… On ne se refait pas. Je vais donc parler de la première pour vous mettre dans le bain.

 

Notre héroïne, Harriet, est une journaliste d’investigation au sein d’un canard de la capitale australienne. En se promenant, elle tombe sur une scène de crime où elle voit des flics autour d’un jeune homme avec le torse découpé comme si on avait essayé de récupérer quelque chose à l’intérieur. Elle ne le sait pas, contrairement au spectateur (c’est nous), mais il s’agit de cartes SIM avalée avalées (devant nos écrans) par un jeune homme poursuivi par des méchants alors qu’il semblait s’échapper d’un bâtiment (auparavant, en introduction du premier épisode, nous avions vu une jeune femme s’immoler en Chine pour je ne sais plus quelle cause, sans doute en rapport avec le peuple tibétain).

Les flics ne veulent rien lui dire et elle se décide à mener l’enquête.

Parallèlement, les caméras nous font suivre des personnalités en haut du pouvoir, comme le premier ministre, et surtout la ministresse de la justice, Catriona Bailey, le ministre de la défense, Malcom Paxton, la patron de l’agence nationale de la sécurité électronique (ou un truc comme ça), William Vaughn et quelques lascars du même tonneau. N'oublions l'ambassadeur noir des Etats-Unis et la trans, Kim, l'ancien mari d'Harriet, devenu femme, travaillant pour l'agence en question. 

Il y a un très fort conflit diplomatique entre la Chine et les Etats-Unis pour le contrôle des océans entre la Chine et l’Australie (rappelez-vous de l’histoire des sous-marins que la France avait voulu vendre à ce pays). Les intérêts de l’Australie semblent aller au soutien de l’Amérique, poussé pour cela par Bailey, alors que Paxton est plutôt « pro Chine ». Notre logique nous pousse à donner raison à Bailey mais Paxton est sympathique et on finit par se demander si c’est vraiment le méchant de la bande.

Parallèlement, Bailey, évidemment soutenu par Vaughn, tente de faire passer une « loi sécuritaire » pour renforcer la sécurité du pays mais cette loi autoriserait les forces de sécurité – même sans aval de la justice – à activer à distance les caméras et surtout les micros des téléphones mobiles, y compris ceux des journalistes, mettant ainsi en cause la « sécurité des sources d’information ».

Et on se demande bien quel est l’objectif de Bailey, si elle ne serait pas une espèce de dictatrice en puissance…

 


En deuxième saison, Harriet ne bosse plus dans le journal. Elle finit par se faire embaucher comme conseillère d’une députée « indépendante non conformiste » comme ils disent dans Google Translate. Une maison d’une banlieue d’Adélaïde (à un peu plus de 1000 km de Camberra) explose, tuant quatre personne et laissant orphelin l’adolescent de la famille. Les autorités font croire à « une fuite de gaz » mais l’explication ne convainc personne et « nos amis » mènent l’enquête.

C’est sans doute vers ce début que j’ai piqué un roupillon. J’ai loupé l’assassinat d’un personnage important et perdu le fil sur ce qui pousse les autorités militaires à Adélaïde (ça devient clair à la suite mais je n’ai plus l’événement déclencheur) et les relations entre Harriet et certains protagonistes. C’est ballot, non ? Le problème est que j’ai mis un bon quart d’heure avant de comprendre qu’il me manquait un chainon…

 

Les critiques que l’on peut lire sur internet sont très partagées. Néanmoins, celles négatives sont grotesques, allant jusqu’à comparer la série avec House of Card ce qui est la preuve que je ne suis pas le seul à picoler avant d’écrire des conneries sur le net.

Vous pouvez regarder ! Pour ma part, ça m'a fait le plus grand bien après m'être planté sur quelques titres.

07 juin 2023

[Séries] Dead to me [et] The Watcher


 

Une fois n’est pas coutume, ce sont deux séries, « Dead to me » et « The watcher », bien différentes, dont je vais parler dans ce billet. La raison de cet égarement n’est pas seulement que je suis affreusement en retard mais il y a une partie de texte que je pourrais rédiger pour les deux qui est commune, même si, je me répète, les deux n’ont strictement rien à voir à part que ce sont, en quelque sort, des séries familiales. La première est très légère, presque drôle (Google parle « d’humour noir » mais cela ne me convient pas alors que la seconde est plus… lourde ou prenante.

Toujours est-il que j’ai passé un bon moment devant les deux mais pas au point de dire à mon honorable lecteur de se précipiter pour les regarder. Je vais juste déclamer : « tu peux te lancer, gros, si tu n’as pas assurément mieux en stock. »

Un bon moment ? Elles sont plaisantes, on ne s’ennuie pas, il n’y a pas trop de longueurs (la plaie des séries avec ces producteurs qui rallongent la sauce en permanence quand ils croient avoir découvert un filon) et il y a la bonne dose de suspens, celle qui vous donne envie de connaître la fin sans, d’une part, déclencher un processus d’addiction qui vous pousse à enquiller les épisodes (le suspens de « bas de page » comme ils disent dans la bande dessinée), et, d’autre part, sans phénomène « d’horreur » qui vous scotche devant le poste, vous laissant vous demander si le héros ne va pas être mangé tout cru par un méchant zombie.

J’ai horreur du suspens angoissant. On est quand même devant le poste pour se distraire, non ?


A noter, dans les deux séries, des carricatures amusantes de volets de la vie américaine, comme, dans Dead to me, des groupes de discussion type "alcooliques anonymes" ou, dans The Watcher, la famille idéale, dans une grande maison, avec papa qui fait la route tous les matins pour aller travailler à Manhattan.


 


Dead to me

L’héroïne, Jen, vient de perdre son mari qui a été fauché par une voiture alors qu’il faisait son jogging, voiture qui a pris la fuite. Elle vit maintenant seule avec ses deux fils (10 et 15 ans ?) et a du mal à se remettre. Elle est obsédée par le besoin de retrouver le coupable, le chauffeur qui a « écrasé » son époux. Elle finit par rencontrer Judy prétend également être une jeune veuve et elles deviennent très amies.

Mais Judy n’est pas la blanche colombe qu’elle prétend être…

Au fil de l’enquête de Jen mais aussi de la police et du FBI, et donc de la progression de l’histoire, elles vont découvrir des indices ou des éléments qui vont déclencher une série de mensonges, de le corps et qu’elle a trouvé sur place la vitre du clignotant d’une voiture qui est identifiée comme je ne suis plus quel modèle de 1965 (de mémoire). Et Judy va dépenser beaucoup d’énergie pour qu’on ne la relie pas à cette voiture et j’ai assez spoilé…

On se doute bien que la police n’a pas beaucoup de temps à dépenser pour ce qui n’est qu’un accident mortel avec délit de fuite mais les indices se multiplient et la pousse à s’investir, d’autant qu’un jeune flic sort avec une des donzelles et sa cheffe, vieille fliquette lesbienne, se prend d’amitié pour Len. Le tout monte doucement en charge, avec, par exemple, l’arrivée du FBI qui enquête sur une histoire abracadabrantesque de mafia grecque.

Joli cocktail de rebondissements avec des personnages très sympathiques, presque fantasques…

Un tantinet woke, tout de même, comme toutes ces nouvelles séries. Des personnages « racisés » ou homosexuels… On s’habitue. Faut que tout le monde vive.

 


The Watcher

Nora et Dean (et leurs deux enfants) décident d’acheter « la maison de leurs rêves » dans la campagne newyorkaise (comprendre : le New Jersey, c’est un peu nos Yvelines à nous). Les voisins se révèlent être des personnages inquiétants, qui les observent, empiètent sur leur vie privée, n’hésitent pas à rentrer dans la maison et se croient chez eux. L’animal de compagnie du mot est trouvé mort et ainsi de suite.

Ils finissent par recevoir des courriers signés « The watcher » (ça doit donner quelque chose comme « l’observateur » en français), l’auteur indiquant qu’il surveille la maison depuis longtemps et les met en garde.

Ils s’imaginent, sans doute à juste titre, que tout est fait pour qu’ils quittent la maison et la revendent mais le motif n’est visiblement pas financier. Il faut qu’ils partent. Point. Ils mènent l’enquête, peu aidés par la police, dont le chef à moitié suspect, et par une sympathique détective privée…

Chaque piste qu’ils suivent finit par tomber à l’eau, les gamins tournent fous, le couple part en vrille, les amis se désolidarisent…

Ce n’est pas un film d’horreur mais on y retrouve un peu l’ambiance, comme si la maison était hantée.