« Luke et sa fille Emma se
sont menti pendant des années et ignorent qu'ils travaillent tous deux pour la
CIA. Une fois qu'ils apprennent tous les deux la vérité, ils réalisent qu'ils
ne savent rien l'un de l'autre. Ensemble, ils vont partir en mission à
l'international. » C’est ce que nous dit Wikipedia
mais apportons quelques précisions. Ils s’en veulent tous les deux pour s’être
menti et avoir menti à Tally, la mère, lui pendant une quarantaine d’année et elle
pendant une dizaine. Tally et Luke sont divorcés depuis 15 ans (elle ne
supportait pas ses absences à répétition). Emma est fiancée avec Carter (de
mémoire) mais il semble surréaliste qu’elle puisse lui imposer la vie qu’a
imposé Luke à Tally pendant des années. Maintenant que Luke est presque à la
retraite, il souhaite reconquérir le cœur de Tally, pourtant fiancée depuis
quelques temps à un autre lascar. En parallèle, la petite fille de Tally et Luke
est atteinte d’une leucémie et nécessite une greffe de moelle osseuse. Nos
héros vont utiliser les moyens de la CIA pour trouver un donneur compatible et
le contraindre à faire un don.
Tout au long de la première saison, ils vont être à la
poursuite de Boro, espèce de graine de trafiquant, tout autour du monde,
notamment dans de fictives Europe centrale et Amérique du sud.
La série est ainsi à la fois une « comédie familiale »
et une série de type « espionnage » d’un niveau satisfaisant et
pleine d’humour, avec des personnages pittoresques, des gadgets électroniques
incroyables… Dans les missions, Emma va se montrer très compétente (instinct,
maniement des armes, combats…) en digne descendante de son père mais ce dernier
ne cesse de la couver, de la protéger. De fait, la fille finit par ne plus
pouvoir blairer son père.
Le principal intérêt de la série est tout de même la
présence d’Arnold Schwarzenegger au générique, dans le rôle de Luke. Schwarzy a
bien vieilli (dans la vraie vie, il a plus de 75 ans) et il ne ressemble plus trop
à l’acteur qu’on a connu dans les grands films de son début de carrière (Conan
le barbare, Terminator…) ni même à la personnalité politique qu’il a été quand
il était gouverneur de Californie ou d’un patelin de ce genre.
Ainsi, ce n’est pas ce Schwarzenegger que nous avons à l’écran
comme s’il tenait, maintenant, un rôle bien différent. Pourtant, il crève l’écran,
comme on dit, tout à sa place d’espion désabusé en fin de carrière, comme on l’imagine
acteur désabusé en fin de carrière…
Le voir là est sûrement une bonne raison de regarder ou non
la série, qu’on ait aimé ou pas ses films, dans les années 80 (je fais partie
de ceux qui ne pouvaient pas les voir).
Les amateurs de séries d’espionnage seront peut-être déçus même
si, au fond, les scènes d’action sont d’un niveau relativement bon (et le côté
caricatural est assez plaisant) mais les scènes de vie privée sont bien plus
plaisantes que celles de nombre de séries où les longueurs nous pèsent souvent.
Une série bon enfant (mais parfois violente) qui se laisse d’autant
plus regarder qu’elle est relativement courte.
On a tenu un épisode et demi…
RépondreSupprimerDG
Vous n'êtes pas patient...
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