« Un jour d'avril 2013, le
vol 828 de la Montego Air reliant la Jamaïque à New York connaît une brève
période de fortes turbulences. Quand ils atterrissent, les passagers et les
membres de l'équipage apprennent de la part de la NSA que plus de cinq ans et
demi se sont écoulés, période au cours de laquelle ils ont été présumés morts.
Alors qu'ils se réinsèrent dans la société, les passagers commencent à se
rendre compte que leurs vies — et leurs proches — ne sont plus comme avant. Ils
commencent également à faire l'expérience de voix directrices et
d'hallucinations. »
Ils appellent ces voix directrices et ces hallucinations des
« appels intérieurs » (ce qui est par ailleurs très irritant). Ils
leur donnent des espèces d’énigmes à résoudre pour avancer… Vers quoi ? Au
départ, on ne sait pas trop, on se pose un tas de questions mais on finit par
comprendre qu’il y a quelque chose de biblique, derrière tout ça ! Les
appels sont des clés pour qu’ils puissent se sauver, voire sauver l’humanité…
Dans l’avion, il y avait Michaëla et Ben Stone, deux frères et
sœurs, et Caleb, le fils de Ben. Ils étaient en vacances en Jamaïque avec leurs
parents, la femme de Ben, Grace, et la sœur jumelle de Caleb, Olive. Au retour,
seuls Michaëla, Ben et Caleb ont pris ce vol 828, les autres sont rentrés par
un vol précédent. Comme ils ont atterri cinq ans plus tard, la mère de Ben et
Grace est décédée entre temps et, surtout, Olive est devenue une adolescente
alors que son « frère jumeau » est resté un petit garçon.
Toute la famille est néanmoins unie, avec Jared, l’ex fiancé
de Michaëla (ils devaient se marier mais Jared a eu cinq ans pour faire son
deuil…), pour résoudre les « appels intérieurs ». Ils finissent par
découvrir qu’il y a un « jour fatidique » (appellation aussi
irritante), le 2 juin 2024, où ils mourront tous sauf, visiblement, s’ils
traitent bien tous les appels.
Une cellule de la NSA est mise en place pour enquêter sur le
sort des passagers puis pour tenter de « récupérer » les faits
surnaturels, les reproduire, les exploiter…
Les passagers, environ 200, sont rapidement séparés en deux
lots, les « gentils » qui tentent d’aider Ben et Michaëla, et les « méchants »
qui ne croient pas à toutes ces histoires. L’équipe de la NSA est-elle-même composée
de gentils et de méchants…
A la base, je n’aime pas du tout ces histoires surnaturelles
mais, je ne sais pas pourquoi, sans doute par sympathie pour la famille Stone,
je me suis pris au jeu. Il y a une espèce de montée en pression au long des
trois premières saisons, au cours desquels les différents éléments du puzzle
sont découverts et c’est captivant.
La première moitié de la quatrième saison est un peu
décevante (on se demande ce que les producteurs vont continuer à inventer pour
gagner de l’oseille et on se désintéresse de l’histoire, au point de ne plus
tout comprendre) mais regarde sa fin est indispensable, bien sûr ! Allez,
sautez directement à l’avant-dernier épisode, vous n’aurez pas perdu grand-chose.
Ou alors, venez m’offrir des bières et je vous la
raconterai.
Le suspens n’est pas prenant (hé ho, c’est une série Netflix
américaine, on se doute bien qu’il y aura un happy end) et les « appels »
(le surnaturel, en résumé) n’est pas trop lourd. Le tout s’en trouve ainsi
captivant, comme je le disais. De nouveaux personnages apparaissent comme un
gentil et trois méchants qui ont subi le même sort que les « passagers »
(en gros, ils sont ressuscités). Certains sont exaspérants comme l’espère de
tarée qui devient la cheffesse de leur méchant, se prenant pour l’envoyée de dieu,
d’autres très bons (dans tous les sens du terme), d’autres bien sympathiques
comme celui qui deviendra le petit copain d’Olive et Caleb (qui a pris cinq ans
au fil des saisons, il a fallu changer l’acteur…). Il y a les affreux de la NSA
mais aussi Vance, vieil « espion » noir, proche des Stones.
Il y a différentes références à la bible (du moins, à l’ancien
testament et tous les trucs qui vont avec et que je ne connais pas, compte tenu
de mon athéisme acharné), mais aussi à différentes mythologies du Moyen-Orient.
Il y a une part de thriller, d’espionnage… compte tenu du
sujet, de l’intervention de la NSA, mais c’est aussi une comédie familiale du
type que j’aime bien mais qui énervera certains. Nous sommes plongés dans une
famille, ses peines, ses enfants, ses histoires de cul…
On a regardé les trois ou quatre premiers épisodes, mais c'était vraiment trop bavard et encombré de flash-back inutiles. Et, finalement, une fois passé l'attrait du point de départ, il ne se passait plus grand-chose, en dehors des bavardages plus ou moins sentimentaux évoqués plus haut, et dont ces grands crétins d'Americains semblent se délecter.
RépondreSupprimerDG
Pour une fois que ce sont les deux saisons du milieu qui sont les meilleures.
SupprimerNJ
S'il faut persévérer durant trois saisons complètes avant de se dire qu'on n'aime pas ça, la vie va devenir pénible !
SupprimerDG
Mais non. C’est à la quatrième que ça gave.
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