Première saison : « Sous
la façade placide de Canberra, au milieu d'une tension croissante entre la
Chine et les États-Unis, la journaliste de la galerie de presse de Canberra
Harriet Dunkley se rapproche de la vérité, découvrant un ensemble de
conspirations imbriquées qui menacent sa carrière et sa vie et mettent en
danger la liberté de chaque Australien. »
Deuxième saison : « L'histoire
reprend avec Harriet involontairement prise au piège dans une dissimulation
militaire et politique avec les empreintes digitales de Catriona Bailey partout.
La recherche de la vérité par Harriet la ramène dans les couloirs du pouvoir de
Canberra, travaillant cette fois pour un député indépendant non-conformiste. Ce
qu'elle déterre, c'est un programme militaire si secret que même le Premier
ministre ignore son existence ».
Une fois n’est pas coutume, il n’y a pas de page en français
pour parler de cette série, j’utilise celle en anglais
et me fais aider par « Google Translate » pour vous donner quelques
billes (avec les erreurs habituelles ; par exemple, dans la première, la
galerie de presse est un grand journal, une sorte de « Le Monde »
local).
Il s’agit ainsi d’une série courte (deux saisons de six épisodes)
d’une grande tenue, pleine de rebondissements, qui se déroule dans « les
coulisses du pouvoir » comme de grande série américaine mais « Secret
City » est australienne ce qui ne change pas grand-chose à part que nous
apprenons beaucoup sur le fonctionnement des institutions dans ce patelin
antipodien mais tout rosbif.
J’ai adoré la première saison. La seconde ne m’a pas paru
moins bonne mais j’ai l’impression d’avoir loupé une partie, comme si j’avais
dormi pendant tout un épisode… On ne se refait pas. Je vais donc parler de la
première pour vous mettre dans le bain.
Notre héroïne, Harriet, est une journaliste d’investigation
au sein d’un canard de la capitale australienne. En se promenant, elle tombe
sur une scène de crime où elle voit des flics autour d’un jeune homme avec le
torse découpé comme si on avait essayé de récupérer quelque chose à l’intérieur.
Elle ne le sait pas, contrairement au spectateur (c’est nous), mais il s’agit
de cartes SIM avalée avalées (devant nos écrans) par un jeune homme poursuivi
par des méchants alors qu’il semblait s’échapper d’un bâtiment (auparavant, en
introduction du premier épisode, nous avions vu une jeune femme s’immoler en
Chine pour je ne sais plus quelle cause, sans doute en rapport avec le peuple
tibétain).
Les flics ne veulent rien lui dire et elle se décide à mener
l’enquête.
Parallèlement, les caméras nous font suivre des
personnalités en haut du pouvoir, comme le premier ministre, et surtout la ministresse
de la justice, Catriona Bailey, le ministre de la défense, Malcom Paxton, la
patron de l’agence nationale de la sécurité électronique (ou un truc comme ça),
William Vaughn et quelques lascars du même tonneau. N'oublions l'ambassadeur noir des Etats-Unis et la trans, Kim, l'ancien mari d'Harriet, devenu femme, travaillant pour l'agence en question.
Il y a un très fort conflit diplomatique entre la Chine et
les Etats-Unis pour le contrôle des océans entre la Chine et l’Australie
(rappelez-vous de l’histoire des sous-marins que la France avait voulu vendre à
ce pays). Les intérêts de l’Australie semblent aller au soutien de l’Amérique,
poussé pour cela par Bailey, alors que Paxton est plutôt « pro Chine ».
Notre logique nous pousse à donner raison à Bailey mais Paxton est sympathique
et on finit par se demander si c’est vraiment le méchant de la bande.
Parallèlement, Bailey, évidemment soutenu par Vaughn, tente
de faire passer une « loi sécuritaire » pour renforcer la sécurité du
pays mais cette loi autoriserait les forces de sécurité – même sans aval de la
justice – à activer à distance les caméras et surtout les micros des téléphones
mobiles, y compris ceux des journalistes, mettant ainsi en cause la « sécurité
des sources d’information ».
Et on se demande bien quel est l’objectif de Bailey, si elle
ne serait pas une espèce de dictatrice en puissance…
En deuxième saison, Harriet ne bosse plus dans le journal.
Elle finit par se faire embaucher comme conseillère d’une députée « indépendante
non conformiste » comme ils disent dans Google Translate. Une maison d’une
banlieue d’Adélaïde (à un peu plus de 1000 km de Camberra) explose, tuant
quatre personne et laissant orphelin l’adolescent de la famille. Les autorités
font croire à « une fuite de gaz » mais l’explication ne convainc
personne et « nos amis » mènent l’enquête.
C’est sans doute vers ce début que j’ai piqué un roupillon.
J’ai loupé l’assassinat d’un personnage important et perdu le fil sur ce qui
pousse les autorités militaires à Adélaïde (ça devient clair à la suite mais je
n’ai plus l’événement déclencheur) et les relations entre Harriet et certains
protagonistes. C’est ballot, non ? Le problème est que j’ai mis un bon
quart d’heure avant de comprendre qu’il me manquait un chainon…
Les critiques que l’on peut lire sur internet sont très
partagées. Néanmoins, celles négatives sont grotesques, allant jusqu’à comparer
la série avec House of Card ce qui est la preuve que je ne suis pas le seul à
picoler avant d’écrire des conneries sur le net.
Vous pouvez regarder ! Pour ma part, ça m'a fait le plus grand bien après m'être planté sur quelques titres.
Avec vos conneries, je vais être obligé, dès ce soir, de me taper cette série à laquelle je suis presque sûr de ne rien comprendre. Sans compter qu'il m'y faudra supporter bonnes femmes pénibles et travelos grotesques : merci bien !
RépondreSupprimerDG
Obligé, obligé...
SupprimerLa travelote est effectivement grotesque mais c'est, réellement, ce qui fait son intérêt (c'est pour ça que j'ai mis sa photo - la deuxième je crois).
Quant à ne rien comprendre, vous n'avez qu'à faire comme si vous étiez en train de lire un blog politique.
Ah ouais, pas con !
SupprimerBon, je me suis plutôt emmerdé durant les trois premiers épisodes hier soir… et m'attends à m'emmerder autant ce soir : la vie est est une vallée de larmes, surtout en soirée.
RépondreSupprimerJe trouve que tout, là-dedans, manque de rythme, tout est sur le même plan. J'ajouterai que les acteurs ne sont pas tous au top (litote…) et que, en plus… qu'est-ce qu'on en a à foutre des problèmes politiques de ces cons d'Australiens ?
Par charité, je ne dirai rien de la bouffonnerie "trans", typique de Netflisque, qui n'apporte rigoureusement rien à l'histoire. J'imagine que le jour où les unijambistes formeront des groupes de pression, les guignols de Netflisque se croiront obligés de nous balancer dans chaque série un ou deux personnages avec une jambe en moins…
DG
Mon point de vue est peut-être biaisé vu que je suis tombé sur par mal de conneries avec les dernières séries que j'ai vu.
SupprimerCe qui m'amuse avec la bouffonnerie trans est que la petite m'sieur dame ressemble plus à un travelo qu'on imaginerait au bois de Boulogne qu'à une trans telle que perçue par nos amis LGBTetjaioubliélasuitemaisçafinitparA+. Et elle finit par devenir un personnage essentiel (mais je ne vais pas vous en dire plus).
Je me fous totalement des problèmes politiques de ces grands couillons par contre, le fonctionnement de leurs institutions m'intéresse (pas de la leur en particulier mais de toutes celles de toutes les démocraties, un peu par opposition à nos bouffonneries tricolores).
Je viens d'en faire un petit billet…
SupprimerDG
Commenté...
SupprimerBon, en fin de compte, même Catherine (à ma grande satisfaction) a jeté l'éponge au second épisode de la saison 2, parfaitement artificielle et partant dans tous les sens.
RépondreSupprimerCa veut dire qu'elle n'a rien compris, en fait...
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