« Cette série met en scène
la vie d'une famille aristocratique anglaise fictive, les Crawley, et de leurs
domestiques, à Downton Abbey, un château anglais entouré d'un domaine rural
situé dans le Yorkshire, au Royaume-Uni. L'intrigue de la première saison
commence le 15 avril 1912, le jour du naufrage du Titanic. Dans les étages où
vivent les maîtres (upstairs), la famille Crawley reçoit une mauvaise nouvelle
par télégramme car les héritiers du domaine ont péri lors du naufrage. La
famille se retrouve dans une situation délicate car le domaine est soumis à
l’entail, c'est-à-dire qu'il doit intégralement passer à un héritier mâle, le
titre de Comte de Grantham, le domaine et la fortune de la famille étant
indissociables. Or lord Robert et lady Cora Crawley n'ont aucun fils, mais
seulement trois filles, Mary, Edith et Sybil, qui ne peuvent prétendre ni au
titre ni à l'héritage. Le lointain cousin Matthew Crawley, avocat et fils
d'Isobel Crawley, est le nouvel héritier. Il arrive à Downton Abbey où il
découvre un style de vie nouveau pour lui, où des règles très strictes
régissent la vie entre aristocrates et serviteurs. »
C’est Wikipedia
qui le dit. Relisez la première phrase et la fin de la dernière (après la
virgule). Elles représentent les points importants de la série, le reste ne
fait qu’illustrer une des « aventures » qui lui donnent une trame aux
six épisodes.
Nous avons ainsi la famille aristocratique avec les deux
parents, Lord Robert Crawley comte de Grantham, Cora, sa grosse, et leurs trois
filles : Mary, Edith et Sybil. Dans le personnel, nous avons le majordome,
Mr Carson, la gouvernante, Mrs Hugues (prononcer « Youngs »), Mr
Bates, le valet de chambre du comte, Anna, première femme de chambre, des
valets de pied, des valets de chambre, des cuisiniers, des femmes de ménage…
Nous avons aussi le reste de la famille, comme la comtesse Douairière, Matthew,
le lointain cousin premier héritier mâle du comte, sa mère, Isobel…
Citer tout le monde n’aurait aucun sens dans un billet de
blog de quelques centaines de signes : vous ne pourriez pas tout retenir…
Par contre, le premier élément notable de cette série est le nombre élevé de
personnages et le fait que nous puissions tous les identifier facilement, même
les imbéciles comme moi, à faible mémoire et peu physionomistes…
Le deuxième est évidemment qu’elle nous montre assez bien ce
qu’est l’aristocratie anglaise de cette époque, baignée dans un personnel
pléthorique, très protectrice envers les métayers et, d’une manière générale,
tous les habitants « du village »… La vie semble idyllique mais
quelques « socialistes » comme Cybil, la troisième fille, Tom, le
chauffeur… viennent remuer tout cela, tout comme les impacts de la guerre (j’y
reviendrais) et les évolutions liées à l’époque, comme le progrès technologique
(illustré, surtout, par l’automobile) mais aussi les mutations de l’économie, la
montée des USA.
Le troisième, du moins pour moi, est l’impact de la première
guerre mondiale sur les rosbifs. On a tous en tête des images de Londres,
bombardée au cours de la seconde, de l’organisation du « monde libre »,
du débarquement… Mais ce qui est lié à la première m’était totalement étranger.
Le fait est, pourtant, que le Royaume de Grande Bretagne et d’Irlande a eu
presque autant de pertes de militaires (près de 900 000) que nous (1 400 000)
alors que l’essentiel des combats était sur notre sol.
Le quatrième est anecdotique mais on apprend beaucoup sur « le
personnel » de ces familles, les différences entre valets de chambre et
valet de pied, par exemple ! En voulant en savoir plus avec mon Google de
l’Iphone, j’ai vu que la série était parfois citée en exemple…
L’enchaînement des « aventures » du petit monde de
Downton Abbey est passionnant mais souvent, tout de même, un peu à l’eau de
rose. Ce qui est important, c’est bien ce petit monde et pas les chroniques qui
en découlent…
Certains personnages sont très bien, très sympathiques et
très travaillés, comme la comtesse douairière, espèce de relique des anciens
temps, très conservatrice mais aussi pleine de second degré de finesse, ou Tom,
le chauffeur, finalement intégré à la famille et devenant une espèce d’observateur
« de l’intérieur ». Mr Bates, le valet de chambre, a quelque chose de
spécial qui fait qu’on s’identifie un peu à lui dans cet « aquarium ».
En marge, on m’avait conseillé de regarder cette série en version
originale (sous-titrée) mais je n’ai pas réussi à suivre bien longtemps. Je
suis repassé « en mode normal ». J’ai beaucoup de mal avec les sous-titres
qui retiennent toute mon attention par rapport à l’histoire et, a contrario, j’ai
des difficultés à les lire sans être totalement concentré. En outre, j’ai des
difficultés avec la langue anglaise et j’ai beaucoup de mal à percevoir les
accents à cause du fait que j’utilise cette langue dans le cadre du boulot,
souvent avec des personnes de différents pays. J’avais commencé, il y a une
vingtaine d’années, avec des japonais qui baragouinent abominablement et j’ai
suivi avec quelques fournisseurs marocains, des partenaires indiens…
A noter que la série a été suivie de deux films. Je n'ai pu voir, malheureusement (car ça n'a pas beaucoup de sens de louper une partie), que le deuxième. Parfaitement dans la lignée de la série. Pendant que j'y pense, certains épisodes de cette dernière sont assez longs (plus d'une heure et demie) ce qui est assez déroutant. Mais pourquoi pas, au fond ?
À elle seule, la géniale Maggie Smith (la comtesse douairière) mériterait que l'on regardât la série entière !
RépondreSupprimerSinon, "sauter" le premier film n'est pas très gênant, à mon sens. en tout cas, ça ne gêne en rien pour regarder le second.
Oui la comtesse douairière est très bien.
SupprimerLouper le premier film n’a pas gêné mais il subsiste… un manque.
La vieille est parfaite.
SupprimerAvoir loupé le premier film ne fait que laisser un vague trou.
C’est le bordel dans mes commentaires.
SupprimerC'est vrai que suivre les sous-titres est parfois rédhibitoire. J'ai pris l'habitude depuis ado de toujours regarder en vo, puis j'ai aussi compris que la voix de l'acteur (original) c'est aussi son jeu et souvent, hélas, le doublage est assez risible. Je ne parviens pas à faire abstraction sur le fait qu'on plaque une voix de quelqu'un d'autre (aussi bon soit-il à l'interprétation derrière une console de doublage). Mon humble avis hein.
RépondreSupprimerVu ton job (enfin, le précédent), je suppose que tu maîtrises bien mieux que moi l’anglais (et la perception des accents).
SupprimerJ'ai un faible pour ces sagas. Alors j'ai beaucoup aimé. Vraiment moins le film, que je crois n'avoir pas vu jusqu'à la fin.
RépondreSupprimerDans la même lignée, Mr Selfridge m'a beaucoup plu aussi!
Il y a eu deux films. Tu as vu lequel ? (Je t’ai répondu dans FB).
SupprimerJe n’ai pas vu le machin dont tu parles.
NJ