15 août 2023

[Serie] Reine du Sud

 


Au tout début de cette série (Reine du Sud, à ne pas confondre avec La Reine du Sud, adaptée du même roman d'Arturo Pérez-Reverte), la jeune Mexicaine Teresa Mendosa est installée avec Guëro, neveu « de Don Epifanio Vargas qui est à la tête du cartel de Sinaloa ». « La vie de Teresa bascule le jour où son petit ami est tué : elle doit fuir le pays. Aux États-Unis, elle est contrainte de rejoindre l'organisation de Camila Vargas, épouse de Don Epifanio, pour survivre et venger Guëro, tout en aidant son amie Brenda (dont le mari a également été tué) et son fils, exilés avec elle. Teresa sera entraînée dans l'agitation des affaires de Camila, qui règne sur la moitié du trafic de drogue du Texas, et qui est dans le viseur de la D.E.A… »

Au fil des épisodes, Teresa prendra de l’importance dans le cartel de Camila puis deviendra « à son compte » et, comme le titre de la série l’indique, deviendra une des reines du trafic de drogue. Pour se faire, elle affrontera d’autres cartels, des agences fédérales, des banquiers véreux, la mafia russe, des tueurs à gage, des as de la gachette, des avocats pourris… au fil d’aventures à couper le souffle, à force de rebondissement, de tueries, de traitrises mais aussi d’amitié… voire d’amour.

 


Wikipedia nous dit que c’est à la fois une romance et une série criminelle mais le rédacteur devait être saoul, le mot « romance » pouvant être assimilée à une mièvrerie. Certes, les histoires d’amour entre les zozos parsèment les cinq saisons mais ne sont pas franchement au cœur de l’intrigue. Comme je le disais, les aventures se succèdent tout au long et sont captivantes. Seule la toute fin est prévisible, pour le reste, il y a un vrai suspens. A chaque bataille, on ne sait pas qui gagnera, les bons ou les mauvais. On ne sait jamais qui seront les prochains mauvais. On ne sait pas si des mauvais ne se glisseront pas au sein de l’équipe des bons, celle de Teresa.

J’ai connu des séries où, au bout de quelques saisons, on en avait marre d’avoir toujours le même rythme et l’impression que les producteurs tiraient à la ligne pour gagner encore plus de pognon sur un filon qui fonctionne ! Avec Reine du Sud, on n’a jamais cette impression. Il n’y a jamais ce ras-le-bol pourtant fréquent même dans les meilleures séries.

 

Je dis plutôt que seule la toute fin est prévisible. C’est assez facile vu qu’on a certaines images dès le début mais, en fin de compte, on n’y croit pas vraiment. On espère toujours une espèce de « meilleure fin heureuse » alors qu’il n’est jamais évident que la fin sera heureuse. Comme on n’est pas trop cons, néanmoins, on se doute que Teresa restera jusqu’au bout, avec certains de ces amis du début, même si on devine bien que certains vont passer l’arme à gauche.

En fait, ce qui m’amuse, c’est que j’ai rapidement deviné cette fin, par les indices laissés à l’écran dès le premier épisode mais, à un moment, je n’y croyais plus trop, je me contentais d’espérer mais j’ai quand même fanfaronné dans BeReal auprès de mon pote Gilles pour lui dire que j’avais deviné. Suis-je crédule ? Les auteurs ont-ils réussi à me prendre vraiment pour un imbécile ? Vous me direz pour ce qui vous concerne, pas si vous me prenez pour un imbécile, imbéciles, mais si vous avez deviné la fin et comment…

Deviner la fin, rassurez-vous, ne change rien à l’intérêt de toute la série !

 


Ce sont un peu les visions de Teresa qui nous permettent d’anticiper. Elle se voit, telle qu’elle sera elle-même ou, du moins, telle qu’elle se voit devenir. En Reine du Sud, régnant sur la coke dans une vaste région du monde.

Ces visions s’intercalent souvent entre des « flashbacks ». Tout cela est un peu énervant, au début (on s’habitue très bien). Il me faut bien des aspects négatifs à citer, aussi ! Il y en a beaucoup plus au début. Toutes les gonzesses se ressemblent, des grandes latinos brunes aux cheveux longs. La plupart des mecs se ressemblent, des jeunes barbus aux visages émaciés. Le jeu des personnages n’est pas toujours au top et Teresa, elle-même, a un peu tendance à nous les briser. Mais elle est très belle et l’aventure est vraiment bonne. D’autres, au contraire, sont vraiment au top, comme le gros Pope ou King George.

A vos postes !

2 commentaires:

  1. On a lâché vers le milieu de la deuxième saison… mais je ne sais plus pourquoi.

    D'autre part, en anglais, romance n'a pas ce côté mièvre qu'il a en français.

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    1. Pour moi, en anglais, Romance est plus une "ballade" mais ça ne change pas grande chose, au fond, à mon propos. Et en espagnol, "romance" a aussi une signification (d'ailleurs, je me demande si le mot français ne vient pas de l'espagnol).

      Quant à l'abandon à la deuxième saison, j'ai peut-être une explication : la "mauvaise" (Camilia) est chiante et la place donnée à sa fille est trop importante... Déjà que le début de la première saison n'est pas très bonne (on se fout de la pouffe qui vient des marécages mexicains et qui est à la limite de faire la pute).

      Après, ça devient mieux....

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