Au tout début de cette série (Reine du Sud, à ne pas confondre avec La Reine du Sud, adaptée du même roman d'Arturo Pérez-Reverte), la jeune Mexicaine Teresa Mendosa est installée avec Guëro, neveu « de Don Epifanio Vargas qui est à la tête du cartel de Sinaloa ». « La vie de Teresa bascule le jour où son petit ami est tué : elle doit fuir le pays. Aux États-Unis, elle est contrainte de rejoindre l'organisation de Camila Vargas, épouse de Don Epifanio, pour survivre et venger Guëro, tout en aidant son amie Brenda (dont le mari a également été tué) et son fils, exilés avec elle. Teresa sera entraînée dans l'agitation des affaires de Camila, qui règne sur la moitié du trafic de drogue du Texas, et qui est dans le viseur de la D.E.A… »
Au fil des épisodes, Teresa prendra de l’importance dans le
cartel de Camila puis deviendra « à son compte » et, comme le titre
de la série l’indique, deviendra une des reines du trafic de drogue. Pour se
faire, elle affrontera d’autres cartels, des agences fédérales, des banquiers
véreux, la mafia russe, des tueurs à gage, des as de la gachette, des avocats
pourris… au fil d’aventures à couper le souffle, à force de rebondissement, de
tueries, de traitrises mais aussi d’amitié… voire d’amour.
Wikipedia
nous dit que c’est à la fois une romance et une série criminelle mais le
rédacteur devait être saoul, le mot « romance » pouvant être assimilée
à une mièvrerie. Certes, les histoires d’amour entre les zozos parsèment les
cinq saisons mais ne sont pas franchement au cœur de l’intrigue. Comme je le
disais, les aventures se succèdent tout au long et sont captivantes. Seule la
toute fin est prévisible, pour le reste, il y a un vrai suspens. A chaque
bataille, on ne sait pas qui gagnera, les bons ou les mauvais. On ne sait
jamais qui seront les prochains mauvais. On ne sait pas si des mauvais ne se
glisseront pas au sein de l’équipe des bons, celle de Teresa.
J’ai connu des séries où, au bout de quelques saisons, on en
avait marre d’avoir toujours le même rythme et l’impression que les producteurs
tiraient à la ligne pour gagner encore plus de pognon sur un filon qui
fonctionne ! Avec Reine du Sud, on n’a jamais cette impression. Il n’y a jamais
ce ras-le-bol pourtant fréquent même dans les meilleures séries.
Je dis plutôt que seule la toute fin est prévisible. C’est
assez facile vu qu’on a certaines images dès le début mais, en fin de compte,
on n’y croit pas vraiment. On espère toujours une espèce de « meilleure
fin heureuse » alors qu’il n’est jamais évident que la fin sera heureuse.
Comme on n’est pas trop cons, néanmoins, on se doute que Teresa restera jusqu’au
bout, avec certains de ces amis du début, même si on devine bien que certains
vont passer l’arme à gauche.
En fait, ce qui m’amuse, c’est que j’ai rapidement deviné
cette fin, par les indices laissés à l’écran dès le premier épisode mais, à un
moment, je n’y croyais plus trop, je me contentais d’espérer mais j’ai quand
même fanfaronné dans BeReal auprès de mon pote Gilles pour lui dire que j’avais
deviné. Suis-je crédule ? Les auteurs ont-ils réussi à me prendre vraiment
pour un imbécile ? Vous me direz pour ce qui vous concerne, pas si vous me
prenez pour un imbécile, imbéciles, mais si vous avez deviné la fin et comment…
Deviner la fin, rassurez-vous, ne change rien à l’intérêt de
toute la série !
Ce sont un peu les visions de Teresa qui nous permettent d’anticiper.
Elle se voit, telle qu’elle sera elle-même ou, du moins, telle qu’elle se voit
devenir. En Reine du Sud, régnant sur la coke dans une vaste région du monde.
Ces visions s’intercalent souvent entre des « flashbacks ».
Tout cela est un peu énervant, au début (on s’habitue très bien). Il me faut
bien des aspects négatifs à citer, aussi ! Il y en a beaucoup plus au
début. Toutes les gonzesses se ressemblent, des grandes latinos brunes aux
cheveux longs. La plupart des mecs se ressemblent, des jeunes barbus aux visages
émaciés. Le jeu des personnages n’est pas toujours au top et Teresa, elle-même,
a un peu tendance à nous les briser. Mais elle est très belle et l’aventure est
vraiment bonne. D’autres, au contraire, sont vraiment au top, comme le gros
Pope ou King George.
A vos postes !
On a lâché vers le milieu de la deuxième saison… mais je ne sais plus pourquoi.
RépondreSupprimerD'autre part, en anglais, romance n'a pas ce côté mièvre qu'il a en français.
Pour moi, en anglais, Romance est plus une "ballade" mais ça ne change pas grande chose, au fond, à mon propos. Et en espagnol, "romance" a aussi une signification (d'ailleurs, je me demande si le mot français ne vient pas de l'espagnol).
SupprimerQuant à l'abandon à la deuxième saison, j'ai peut-être une explication : la "mauvaise" (Camilia) est chiante et la place donnée à sa fille est trop importante... Déjà que le début de la première saison n'est pas très bonne (on se fout de la pouffe qui vient des marécages mexicains et qui est à la limite de faire la pute).
Après, ça devient mieux....