Une fois n’est pas coutume, c’est de « beaucoup »
de séries que je vais parler dans ce blog tout simplement parce que je les ai enchaînées
sans prendre de pause (par exemple, j’en finissais une à 21 heures et avait la
flemme de faire un billet donc partait sur la suivante. Il s’agit de « Ne
t’éloigne pas », « Intimidation », « Collatéral », « Traîtres »
et « Kleo ».
Ce sont tout ce qu’on appelle des « mini-séries ». Je
crois que pas l’une d’entre elles ne dépasse huit heures. L’avantage pour un
blogueur comme moi (dans ce blog…) est que même si je vous conseille de les
regarder, je ne vous ferais pas perdre plus de huit heures et vous ne pourrez
pas me haïr.
Deux d’entre elles (les deux premières dans la liste
ci-dessus mais pas ci-dessous) sont dérivées de romans de Harlan Coben, auteur
que j’aimais beaucoup à l’époque où je lisais…
Certaines d’entre elles sont des séries d’espionnage,
souvent gravitant autour du pouvoir, ce qui me passionne souvent.
« Adam Lawrence, directeur adjoint du MI6, voit son passé le rattraper sous la forme de Kara, une ancienne espionne russe. Alors qu'il prend la tête des services de renseignement britanniques après l'empoisonnement de son patron, il est obligé de remettre en question tout et tout le monde dans sa vie. » C’est ce que dit Wikipedia mais je vais tenter de le formuler autrement. Kara, une ancienne espionne russe, empoisonne « C », le chef du MI6. Adam, son adjoint, est donc amené à le remplacer mais fini par découvrir que Kara l’a manipulé. Par exemple, l’empoisonnement est fait qu’il obtienne ce poste. Adam finit par le découvrir...
Il vit avec sa femme et ses deux enfants. Adjoint au chef du
M6 est un poste pas franchement utile… Il se retrouve donc parachuté à un niveau
assez élevé, dépendant directement d’un ministère, et il finit par se trouver
embarqué, avec sa famille, par des magouilles en haut lieu sous fond de
querelles de pouvoir, notamment entre le MI6, le gouvernement rosbif, la CIA et
le machin qui remplace le KGB.
Kara est au départ « la méchante » mais on a
rapidement un doute. Elle n’est plus au KGB. En fin de compte, elle-même est embarqué
dans ce bordel.
Kleo est bien une jeune fille blonde (elle semble toute gamine)
et était bien une tueuse à gages est-allemande travaillant pour la Stasi. Elle
a bien été arrêtée et emprisonnée pour un crime un peu suspect. Elle est libérée
deux ans plus tard, lors de la chute du mur et l’essentiel de la série se
déroule après… Elle cherche alors à savoir les raisons de son arrestation et de
sa condamnation très lourde et, peut-être à se venger (en tant qu’ancienne
tueuse à gage, elle a la gâchette un peu facile).
Comme pour en traitre elle va finir dans les coulisses du
pouvoir, même si le pouvoir en question, celui de la RDA, va sur sa fin…
Cette série est également captivante. A un niveau « cinématographique »,
elle est bien différente de la précédente : certains personnages sont
délirants et on a parfois l’impression de se retrouver dans un récit fantastique
ou surnaturel.
Klara est jeune, mignonne… Elle a un paquet de méchants antipathiques aux fesses et on finit par s’y attacher, de même qu’aux quelques andouilles de son entourage.
« Assisté de son Major Nathan Bilk (Nathaniel Martello-White), Kip Glaspie (Carey Mulligan), une capitaine de police est chargée d’enquêter sur le meurtre d’un livreur de pizza tué par balle dans la banlieue de Londres. Enquête qui amènera le duo à explorer un réseau complexe de personnages tous liés d'une manière ou d'une autre à l’affaire. » Vous savez maintenance ce que je pense des descriptions de séries par Wikipedia.
Nous avons bien un jeune livreur de pizza qui est abattu,
dans la banlieue de Londres, à la porte d’une de ses clients. « Kip »
finit par découvrir que le lascar en a remplacé un autre « à la dernière
seconde » à la demande de la patronne de la pizzeria. Le tué est
probablement un migrant ou un sans papier. L’autre est un petit trafiquant de
drogue. A la base, l’enquêtrice à bien deux pistes bien différentes à suivre…
La certitude est que le livreur de pizza était bien la cible. Mais lequel des
deux ?
L’enquête part donc dans différents domaines d’autant que le
téléspectateur sait rapidement qui est le meurtrier (mais ignore le motif). Ainsi,
les intrigues se télescopent. On a ainsi une espèce de junkie (temporaire…) qui
est la maîtresse d’une femme pasteur. On a aussi un chef de l’opposition politique
copain avec la femme qui a commandé la pizza…
Voila un décor bien complexe qui rend fascinant le suivi de cette
série (même si je faiblis un peu à force d’enchaîner les descriptions).
De son
côté la DS [genre de capitaine de la police] Johanna Griffin découvre dans les
bois un adolescent nu dans le coma. Le fils aîné des Price semble mêlé à cette
affaire. La meilleure amie de Johanna, Heidi Doyle, est approchée par la jeune
fille inconnue, qui veut la faire chanter. »
Il y a une troisième histoire vu
que, au début, les enquêteurs travaillent pour découvrir qui a égorgé une espèce
de lama (j’ai oublié le nom de la bestiole, une espèce de lama à long cou mais
moins qu’une girafe). La jeune fille inconnue et la jeune femme sont bien
évidemment la même personne (pfff… Wikipedia…) qui est donc une maître
chanteuse qui a plusieurs personnes dans son viseur. Adam est avocat et défend
un ancien flic qui doit être expulsé de chez lui pour la construction d’un
nouveau lotissement.
Les intrigues se croisent, se
rejoignant uniquement par des détails, comme les copains des enfants d’Adam.
L’auditeur se demande évidemment
ce qui va arriver à tout ce beau monde, comment le chantage va s’arrêter,
comment Adam et d’autres proches vont s’en sortir, qu’est-ce qui motive la
jeune femme… ?
C’est captivant. Et, comme je le
disais, c’est adapté d’un roman de Coben qui est un maître du genre. Ne me
demandez pas lequel.
« Megan Pierce est une femme mariée, qui travaille tout en élevant ses trois enfants dans la banlieue de Livingston.
Ray Levine était un photographe
prometteur mais aujourd'hui, il a encore le cœur brisé depuis la disparition de
Cassie, son grand amour. Il est coincé dans un job alimentaire et vit de
fausses paparazzades pour des jeunes gens aspirant à la célébrité.
Michael Broome, lui, est un
détective incapable de laisser derrière lui une affaire non résolue de
disparition datant de dix-sept ans.
Un mari et père local, Stewart
Green, a disparu sans laisser de trace. Lorsqu'un autre homme disparaît le jour
anniversaire de la disparition de Stewart, Michael Broome prend l'affaire dans
l'espoir d'exorciser ses démons. »
Cette fois, la description de Wikipedia est assez exacte. Il
manque tout de même un détail : Megan a un passé assez énigmatique… Dans
du pur « Coben », nous avons plusieurs intrigues qui se croisent et
qui finissent par se rejoindre, le tout avec un tas de fausses pistes.
Je ne peux que conseiller que de suivre cette série même si
j’ai eu des problèmes d’attention pendant les quatre ou cinq premiers épisodes
des huit de la série (problème indépendant de la série elle-même, plutôt lié au
nombre de fiction à ingurgiter… et à retenir pour décrire ici… Sans compter d’autres
choses que je peux ingurgiter.
Il n’empêche que certains personnages sont fantastiques, d’autres
attachants, comme le flic et la serveuse du bistro…
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