A propos de Deadwind, Selon Wikipédia : « Une inspectrice de police, Sofia Karppi, reprend son
travail après avoir perdu son mari quelques mois auparavant. Son commissaire,
Koskimäki, lui adjoint un jeune homme à former, Sakari Nurmi, alors qu'elle est
plutôt solitaire. Ils enquêtent sur le meurtre d'une jeune femme, Anna
Bergdahl. Ancienne championne de natation, mariée à un chauffeur de taxi, elle
accompagnait des délinquants sortis de prison. Elle conseillait également
l'entreprise Tempo, dirigée par Alex Hoikkala, qui envisage de construire un nouveau
quartier doté d'éoliennes. Karppi et Nurmi auront du mal à retracer ce qu'a
fait Anna pendant ses dernières heures. »
J’avais dit, dans un précédent billet, que je ne parlerai
plus trop de séries, dans ce blog, mais mes commentatrices Facebook me supplient
de continuer. Je vais donc le faire mais seulement pour certaines séries, si j’estime
qu’elle mérite qu’on en touche un mot.
Pour Deadwind, je vais même faire assez fort puisque je vais
aussi recopier de Wikipedia la critique faite par Rolling Stone (le magazine…) :
« Deadwind pourrait se voir reprocher un manque
d’ambition, voire amener à s’impatienter devant son classicisme dans la
narration − renforcé par le jeu des acteurs assez neutre −, loin de ces autres
séries scandinaves (The Killing est celle qui vient tout de suite à l’esprit)
dont elle s’inspire manifestement. On se laisse pourtant prendre au jeu
».
Je recommande donc vu que je me retrouve assez bien dans ces
propos qui, dans mon langage donnerait : « bien que pas extraordinaire
et d’intrigue tirée par les cheveux pas compréhensible sauf si on dort ou on
est saoul, les enquêtes (trois saisons d’une petite dizaine d’épisodes)
deviennent assez rapidement passionnantes. On attend la suite avec impatience ».
En gros.
C’est une série Finlandaise, peut-être la seule que j’ai vue
mais c’est grands cons blondinets ne le sont pas plus, cons, que tous autres
producteurs ou réalisateurs. D’une manière générale, j’aime bien les séries
policières nordiques (la dernière que j’ai vue est « Trapped – Ófærð »
était très bien même si une seule saison n’est disponible sur Netflix ; je
n’avais pas fait de billet, étant en grève).
Il y a toujours une atmosphère un peu noire, presque au sens
propre vu que les couleurs ne sont pas ce qui caractérise ces régions pleines
de neige où il fait souvent nuit. Les Américains sont aussi assez forts pour ce
type de séries. Ma préférée était « The Sinner ».
Pendant mes vacances d’été, j’ai regardé beaucoup de séries basées sur des
romans d’Harlan Coben voire produites par ce dernier. Mais les Américains ne
sont pas scandinaves et je ne sais même pas pourquoi je parle de tout cela.
Peut-être pour dire qu’il y a une belle différence par rapport aux fictions
policières que l’on peut voir sur nos grandes chaînes ? Une ambiance tout
autre, sans humour basique fait pour amuser les imbéciles en rendant ces
conneries plus légères.
Dans beaucoup, en revanche, et Deadwind atteint peut-être un
record, la vie privée des enquêteurs voire de tous les personnages est trop
importantes. D’une part, elle prend trop de part à la fiction (je me fous des
problèmes de garde d’enfant de Karppi). D’autre part, l’entourage des flics est
trop impliquée, entre la fille qui est proche des milieux de trafiquants de
drogue ou le chef de service carrément plongé au cœur de l’enquête.
Dans Columbo, une des séries anciennes que je préfère, la
femme de l’inspecteur est omniprésente mais on ne la voit jamais…
En outre, dans Deadwind, les personnages ont trop de
particularités dans leur vie. L’héroïne jeune veuve élevant son fils aux
cheveux longs et blonds de 6 ou 7 ans mais aussi la fille de son époux, proche
de la majorité, toxicomachin. Son adjoint qui refuse d’avoir des enfants (ce n’est
pas un mal mais je ne vois pas le rapport avec l’histoire, pourquoi ils nous
parlent de ça ?). Les deux qui n’arrêtent pas de s’engueuler mais on se demande
toujours quand ils vont finir par forniquer. La mairesse chef d’un part
politique écolo qui élève sa fille aveugle. Le chef flic qui reçoit sa fille qu’il
n’a pas vu depuis des années. La gonzesse assassinée avec une sœur qui bosse
dans la même boite et dont le fils (de la morte) est frapadingue. La
consultante qui couche avec son boss.
J’en passe. Ce n’est pas woke, c’est lourdingue. Moins que toutes les séries Netflix où les mecs et les pouffes qui ont baisé sortent du lit avec leurs sous-vêtements, toujours noirs, et pas à poil comme tout un chacun.
A voir quand même. Parce qu’on se laisse prendre au jeu…
Autre particularité de ce billet par rapport à mes proses habituelles : je le rédige avant d'avoir vu l'intégralité, avant que le phénomène de lassitude ou de baisse de régime ne survienne sournoisement.
Un grand merci pour cette critique… qui m'évitera d'aller me faire chier devant cette série.
RépondreSupprimerJe pensais bien à votre réaction en la lisant. Aussi bien, Catherine va me dire dans Facebook qu’elle veut la voir.
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