Vous pouvez regarder « Crime à ciel ouvert ».
AlloCiné nous dit « Basse-Lusace, près de la
frontière polonaise. L'inspecteur Maik Briegand, qui avait quitté sa région
natale avant la chute du Mur, y revient pour élucider le meurtre d'une jeune
fille, avec l'aide de la commissaire Annalena Gottknecht. Il se retrouve
bientôt confronté à ses anciens collègues, à son mariage raté et à un événement
traumatisant qui a marqué sa jeunesse… »
On ne s’y ennuie pas, l’histoire est intéressante et tout
ça. Faites comme vous le sentez.
Néanmoins, je disais dans des précédents billets que j’en
avais marre des séries où la vie privée des « héros », les enquêteurs,
avaient leur part entière dans l’enquête. Nous sommes en plein dans ce cas. La
fille, les frères, le père… de Briegand sont au cœur des événements qui gravitent
autour du meurtre.
C’était le cas de la dernière série dont j’ai parlé ici et c’est
de plus en plus fréquent, comme si les producteurs cherchaient à rendre
sympathiques leurs histoires. Je préfère la femme de l’inspecteur Columbo qui
est omniprésente dans la série mais qu’on ne voit jamais et qui n’a aucun rapport
avec l’histoire…
Si je prends ma plume, aujourd’hui, alors que j’ai dit que
je ne parlerai plus de toutes les séries qui me passaient devant le né, c’est
qu’il y a un phénomène nouveau, chez moi, avec l’impression d’avoir vu assez
récemment des scènes très ponctuelles de la fiction sans n’avoir aucun souvenir
de l’histoire, de la plupart des personnages, des éléments de l’intrigue… Un
peu comme si les réalisateurs avaient pompé d’autres séries ce qui, à ce point,
ne peut pas être le cas.
Que je ne me rappelle que de bricoles est très surprenant
(je suis le genre d’andouille qui, à part des films cultes, ne peut pas voir les
mêmes deux fois à moins de dix ans d’intervalle). Que j’ai vu cette série récemment
(il s’agit vraiment de flash de scènes vues il y a moins de six mois) sans en
faire de billet de blog est étonnant.
Alors, je doute…
Je me rappelle très bien du gamin et des propos qu’il tient
en expliquant pourquoi il a un œil bandé. Je me souviens parfaitement de la
scène où la fliquette cherche un bureau au deuxième étage de ce qui ressemble à
un ancien atelier converti en poste de police. J’ai en mémoire l’histoire du
puits mais aucune « image » dans mon crâne. Par contre, je vois très
bien le lascar tomber « au ralenti » sous une espèce de pluie de
billets de banque. Une des scènes finales (avec la gonzesse qui fuit) est ancrée
dans mon ciboulot.
C’est très étrange, comme sensation, d’autant que, en rédigeant
ces lignes et en cherchant des exemples, j’ai plein d’autre flash, comme les
galets sur les yeux de la morte, la sœur qui s’occupe du môme dont je parlais
parce que la mère est une junkie, ou la grue monstrueuse qui sert dans la mine…
Cette grue, d’ailleurs, me permet d’estimer la date où je l’ai
vue dans une autre série vu que c’était quelques jours après avoir évoqué avec
des collègues une
autre grue installée début août à Massy (je m’étais alors documenté au
sujet de ces machins de dizaines ou de centaines de tonnes).
Si j’ai déjà vu « Crime à ciel ouvert », cela date
au maximum de deux mois et demi… Et je ne conserve en mémoire aucun élément de
l’histoire à part quelques détails qui m’ont énervé tout au long du visionnage
sans jamais faire baisser mon intérêt, sans réduire le suspens à aucun moment.
Bizarre, non ?
Alzheimeeer ! Nous voilààà !
RépondreSupprimer(Bienvenu au club…)
Ca doit être ça...
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