Voila une série que je m’étais jurée de ne pas regardée car
j’étais persuadé qu’il s’agissait d’une adaptation des romans de Maurice
Leblanc en version blockbuster wokisé. Et j’ai craqué ! Et il ne s’agit
pas vraiment d’une aventure d’Arsène Lupin mais celle d’Assane Diop, immigré d’origine
Sénégalaise, lui-même devenu, au fil des années passées, que l’on découvre via
des flashbacks est devenu cette espèce de cambrioleur brillant et sympathique,
inspiré par son personnage de roman préféré.
Le père d’Assane, qui a donné la passion d’Arsène à son
fils, a été accusé à tort d’un cambriolage, vingt-cinq ans auparavant, et s’est
pendu dans sa cellule. Il a maintenant l’occasion de refaire le même vol et s’y
emploi, principalement pour réhabiliter la mémoire de son daron.
Arsène Lupin l’inspire, pour le côté « gentleman »,
pour la réalisation de ses larcins mais aussi pour quelques espèces de message
codés, principalement destiné à un flic, aussi amateur d’Arsène…
Je m’attendais à être déçu tout en passant un bon moment (la
série ayant connu un très grand succès, elle ne peut pas être nulle) et je fus
presque déçu de ne pas être déçu.
La plupart des personnages sont franchement nuls et souvent des
carricatures de flics nuls, de politiciens ou d’homme d’affaire véreux, de
truands aussi débiles que méchants… C’est le principal point négatif de cette
série qui, pour le reste, est effectivement très distrayante, pleine de
rebondissements, de suspens, d’action…, le tout essentiellement dans un Paris
splendide (et un peu, évidemment, en Normandie, avec une virée à Marseille).
Le suspens est un peu gâché car on sait que le héro s’en
tirera toujours et qu’un des leitmotive est « il n’y pas de mort dans Arsène
Lupin » mais, au fond, c’est le propre des séries avec des personnages importants :
il faut bien des personnages pour tourner une suite. Notre héros moderne est
fort sympathique et attachant tout comme certains tordus de son entourage.
Cela fait probablement plus de 40 ans que je n’ai pas lu un livre
de Maurice Leblanc et j’ai encore quelques souvenirs de la série avec Georges
Descrières mais purement visuels. Son visage, son monocle… Aussi, je ne peux
pas confirmer que la nouvelle est conforme à l’atmosphère d’origine.
Tant pis pour vous. Vous n’avez qu’à regarder, ce à quoi je vous
invite.
une série que j'ai aimé . On ne s'y ennuie pas.
RépondreSupprimerC'est sympathique...
Supprimer“la série ayant connu un très grand succès, elle ne peut pas être nulle”
RépondreSupprimerVotre candeur m'étonnera toujours...
DG
Détrompe toi, Barbara !
SupprimerIl n'y a que vous qui interprétez à la lettre de tels propos... Je voulais dire que si des millions d'ânes avaient pu regarder ce truc, ça ne me tuerait pas de faire pareil.