Généralement, c’est dans Facebook que je raconte les anecdotes
qui égaient ma vie, que ça soit au sujet de la SNCF, des bistros, de ma femme
de ménage voire de mes travaux domestiques mais, aujourd’hui, j’ai beaucoup à
dire, sans compter une histoire d’algorithme dans ce réseau social à vérifier
(Mark, tu me comprendras).
Je vais commencer par la SNCF. J’avais donc « en poche »
(c’est-à-dire dans l’application Connect de la SNCF) un aller Loudéac-Paris via
Rennes pour samedi dernier et un retour pour mercredi prochain, le 8, de Paris
à Loudéac via Saint-Brieuc. Ce voyage m’avait coûté assez cher mais je croyais
que c’était à cause d’un retour en période de vacances scolaires mais il n’en
était rien, c’était parce que mon abonnement annuel était expiré mais ces ânes
ne m’avaient rien dit.
En fin de semaine dernière, j’ai fait le point au sujet de
mon planning. Il fallait que je sois à Paris les 7, 8, 13, 14 et 15 novembre.
Il fallait donc je décale mon retour du 8 au 16 mais c’était déjà plus ou moins
prévu. J’hésitais seulement en à revenir en Bretagne du 8 au 12. J’ai donc pris
ma décision, jeudi, de reporter mon retour (de Paris à Loudéac). Dans ma petite
tête, je me suis alors dit que je pouvais aussi reporter l’aller (mon retour à
Paris, essaie de suivre…) d’autant que mon séjour en Bretagne m’avait paru très
court, je n’avais pas envie d’aller au bureau lundi et mardi parce que la
cantine est fermée (se taper quatre fois plus d’une heure de trajet pour manger
des sandwichs avec les collègues était hors de ma volonté) et un mercredi férié
(aujourd’hui) au Kremlin-Bicêtre est très chiant (autant le passer dans le
train).
Je vais donc sur l’application Connect de la SNCF et je
demande le changement de mon aller de samedi à aujourd’hui. J’ai un peu de mal
d’autant que les horaires, les jours fériés, surtout pour le car jusqu’à
Saint-Brieuc ou Rennes, sont particuliers. Et j’arrive à changer ma réservation
de Rennes à Paris mais pas le ticket pour le car (il n’y a pas de réservation
mais les tickets sont tout de même datés). Le voyage coûtant bien moins cher
que le précédent, la SNCF m’a remboursé une partie (tout en prélevant 19 euros
de frais). Je pouvais donc « jeter » mon ticket pour le car.
Ce matin, je vais regarder les horaires de car avec l’application
SNCF et découvre qu’il n’y en a pas, les dimanches et jours fériés, avant le
début de soirée. Il me fallait donc passer par Saint-Brieuc. Ma seule possibilité
était de prendre un car à Loudéac un peu avant 13 heures… le tout pour prendre
un train à Rennes à 16h30.
Tant pis, me dis-je…
C’était la première anecdote, un peu confuse, je le
reconnais. Pour l’instant, il n’y a qu’un seul petit incident lié à la SNCF :
on ne peut pas changer un billet « Loudéac Paris via Rennes » avec
les applications vu que la première partie, en car, n’est pas assurée par la
SNCF. Passons à la seconde, plus cocasse.
Tant qu’à être dans l’application Connect, je suis allé vérifier
mon voyage retour. Il avait disparu ou, du moins, seul le trajet entre Saint-Brieuc
et Loudéac était présent (mais à titre d’information vu que le car n’est pas géré
par la SNCF). Ainsi lorsque j’ai fait le changement de l’aller de mon
aller-retour à Paris, l’application a tout simplement sucré mon retour…
Je vais donc payer, en fin de compte, beaucoup plus cher que
prévu…
Cerise sur le gâteau, je suis aller sur le site de la SNCF
pour avoir confirmation de l’horaire du car pour Saint Brieuc : ce n’est
pas le même que celui fourni par l’application. Je suis donc aller vérifier sur
le site de BreizhGo, le transporteur du Conseil Régional qui me fournit le même
horaire que le site. C’était la troisième anecdote. La quatrième est que mon
TGV fait « omnibus » (il s’arrête à Vitré, Laval et Le Mans) et met
donc 2h30 à faire le trajet au lieu de 1h40. Comme mon trajet jusqu’à Rennes n’est
pas directement lié au TGV, le résultat est catastrophique. Je pars de Loudéac
à 13h15 et arrive à Paris à 18h50 soit environ 5h30 alors que le trajet en 3h20
est possible.
La cinquième est que le site de la SNCF affiche un pavé :
« Où voulez-vous aller ? » ce qui est très pratique. Quelle que
soit la ville que vous saisissez (ou choisissez dans la liste), il ne se passe
rien. Il faut passer par un sous-menu « à l’ancienne » pour faire
croire que vous voulez réserver pour avoir les horaires.
Ca sera tout pour la SNCF aujourd’hui (encore que je ne suis
pas encore parti…). Passons à la femme de ménage. Ca fait plus de cinq ans que
je suis son principal employeur à a maison vu que ma mère a passé plus de
quatre ans à la maison de retraite puis à l’Ehpad. Quand ma mère est morte, le
1er mars, j’ai dit à la dame que je souhaitais conserver ses
services mais je lui ai rappelé que je n’étais pas toutes les semaines à la
maison et que deux fois deux heures n’étaient pas nécessaire. Elle était bien d’accord
avec moi d’autant qu’elle est incapable d’improviser (genre : faire les
cuivres, passer l’encaustique sur les meubles en bois, faire les poussières
dans les pièces non occupées) quand il n’y a pas le ménage courant et la lessive
à assurer.
Nous avons convenu d’un arrangement. Je lui garantissais de la
payer les quatre heures si elle les faisait mais ne l’obligeais pas à la faire
si je n’étais pas là, elle pouvait donc aller faire d’autres travaux pour l’association
qui l’emploie (il y a toujours des besoins, des remplacements…). La condition
étant qu’elle passe au moins une heure par semaine pour arroser les plantes et
voir si tout va bien.
Le miracle est arrivé hier. Quand je lui ai dit que je n’étais
pas là « cinq jours de passages » consécutifs de sa part, elle a compris
qu’elle pouvait ne pas venir tout le temps… Et je vais économiser six heures.
Hier, elle est arrivée pendant ma sieste méritée. Comme d’habitude,
je lui ai fait un café et j’ai fini la vaisselle avant qu’elle s’attaque à la
cuisine. Elle m’a alors annoncée que la poubelle « marron » était au
bout de l’impasse, pour être vidés par les éboueurs, et que la jaune était
devant la maison. Il ne lui était pas passé par la tête que c’était moi qui
avais mis la marron là-bas…
Néanmoins, elle a l’habitude de vider les poubelles de la
maison dès son arrivée dans les containers. Elle l’a donc fait à nouveau. Sauf
que je l’avais déjà fait, comme tous les mardis où il faut sortir la marron
avant midi. Elle est donc descendue avec
le panier où je met les recyclage avant d’aller au container. Il contenait un pot
de crème dessert.
Tant qu’à parler poubelles, c’est la voisine qui traîne les
containers jusqu’au bout de l’impasse quand je ne suis pas là ce qui me tire
une belle épine du pied… Hier, elle n’a pas vu que j’étais présent et a porté
la poubelle trois minutes avant que descende avec les ordures. Il a fallu que j’aille
avec mes sacs poubelles et deux ou trois bricoles (je « remplis » la
poubelle avec des affaires que je devrais apporter à la déchèterie ce qui est
interdit mais je n’ai pas de voiture et j’ai une maison à vider
progressivement). Cela ne m’arrangeait pas du tout vu que mes mains étaient « pleines »
et n’en conservais aucune pour tenir mon pantalon. J’avais donc une dégaine
particulière.
Et sur le chemin, j’ai croisé la voisine qui était toute confuse
de m’avoir rendu un service alors que je n’en avais pas besoin et j’étais tout
confus de l’avoir laissé faire. Et de gesticuler pour remplace mon jean.
Changeons de sujet. L'autre jour, j'avais une réunion hebdomadaire avec deux collègues et la chef mais nous n'avions pas grand chose à dire, pour une fois. On a donc parlé Netflix et séries télévisées, histoire de ne pas s'être connectés à "l'audioconférence" pour rien.
Et nous étions tous les trois (un des collègues n'a pas Netflix) affligés devant le niveau des séries Netflix et notamment la dose de wokisme. Il n'y a plus de série sans quelques homosexuels, des héros féminin et des "minorités ethniques".
Le collègue d'origine marocaine trouvait normale la présence de ces derniers et ma chef normale celle des héroïnes...
Le wokisme arrange toujours quelqu'un, en fait, et les minorités (si on peut dire qu'être femme est faire partie d'une minorité) ne critiquent que la visibilité des autres minorités.