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12 novembre 2023

Le mauvais camp [série chez Netflix, très bonne]

 


Selon Allociné : « Ferry Bouman, producteur d'ecstasy en herbe, essaie de percer dans la pègre du Brabant. Épaulé par John, son beau-frère Lars, Remco et Dennis, il n'hésite pas à défier l'indéboulonnable baron de la drogue Arie Tack et un club de motards malfamé pour se tailler une place au sommet. Mais quand Danielle, la femme qu'il aime, découvre sa sombre face cachée et la nature de ses affaires, Ferry comprend enfin le prix qu'il lui faudra payer pour devenir le grand patron… »

Dès les premiers épisodes, on voit en Bouman un héros atypique, un plouc, un gros, entouré d’ahuris de la campagne vivant dans des caravanes, dans un camping. Avec ses potes qui en produisent, Bouman cherche à écouler de l’extasy et se rapproche donc d’un baron de la drogue (dont le prénom évoque le patronyme d’un abruti mais je m’égare) et, donc, de ce club de motard.

Progressivement, il « prendra de l’ampleur », non pas qu’il grossisse encore plus, mais se mettra dans le costume de l’impitoyable truand qui finira parmi les premiers vendeurs mondiaux de cette merde tout en conservant cette dimension de campagnard balourd.

 

N’allez pas croire que je dévoile la fin de la série mains Le mauvais camp est le « préquel » de la première saison de la série Undercover qui aura sans doute été vue avant par les aimables téléspectateur qui auront ainsi connu le Bouman au fait de sa gloire (et probablement au début de sa déchéance vu qu’il n’est pas le héros de cette série mais le truand cible de la police dans la première saison mais je n’ai vu que les trois premiers épisodes qui sont également parfaits) mais vivant toujours simplement, avec Danielle, passant ses week-ends dans cette caravane « miteuse mais de luxe », assisté de John et de ses potes, malgré une fortune que l’on devine colossale.

 

Les acteurs sont bons, parfaitement dans leurs rôles, non seulement Bouman, évidemment, mais aussi la plupart des autres comme les gamins qui produisent l’extasy, John, espèce de porte-flingue taiseux… Les décors et l’ambiance sont surprenant tant on s’attend avoir s’écharper ces cadors du trafics dans des grandes villes. Danielle, par exemple, est une coiffeuse. Qui s’imaginerait la compagne d’un baron de la drogue faisant des shampoings à des vieilles taupes ? Elle bosse pour un coupe assez riche, leurs meilleurs amis, ayant gagné leur vie dans la capilliconnerie.

Vous devez regarder. C’est un série belge ce qui n’est pourtant pas un signe de qualité.

 

Faites attention à ne pas confondre avec le film du même nom avec les mêmes personnages mais qui semble avoir une intrigue bien différente et se dérouler avant le « préquel ». Il faudrait que je remette tout cela dans l’ordre… Ca va venir.

2 commentaires:

  1. Je n'ai pas lu, par crainte des “spoilers”...

    DG

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    1. Je ne peux pas spolier et vous rappelle que vous êtes en train de regarder la suite.

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