Pour vous faire plaisir, je vais vous raconter les anecdotes
d’hier et d’aujourd’hui relatives à ma guillerette vie de célibataire télétravaillant
dans sa résidence secondaire du Centre Bretagne.
Hier, jour des « boueux recycleurs », je décide de
ne pas sortir ma poubelle jaune qui, pour une fois, n’était pas pleine. En rentrant
du bistro, le soir, je constate qu’elle était au bout de l’impasse. Elle avait
donc été aimablement trainée là par l’aimable voisine (qui n’a pas compris que je
ne lui demande de le faire que quand elle est pleine et que je suis à Paris).
Les containers n’étant pas rangés correctement, j’en déduis
que le camion poubelle était passé. Je vais à la maison déposer mon fier
destrier à assistance électrique et vais chercher mon truc jaune. Je remarque
qu’elle est un peu lourde. J’ouvre le couvercle et constate qu’elle était pleine
à craquer. Il y en avait deux autres, celles d’autres habitants de l’impasse. Une
était vide et l’autre dans le même état que la mienne. Je rouvre cette
dernière. Il y avait sur le dessus des journaux (qui ne pouvaient pas venir de
chez moi) cachant des ordures qui ne m’appartenaient pas, notamment en gros pot
de fleur (genre truc en plastique qu’on met dans les cimetières).
L’autre pleine avait le même genre de cochonneries.
Les éboueurs avaient donc vérifié les contenus avant de le
vider dans leur camion…
Une espèce d’enc… avait donc jeté ses déchets dans les
poubelles d’autrui ce qui ne m’aurait pas gêné s’il n’avait pas mis des machins
non recyclables dans le container jaune et s’il n’avait pas tenté de masquer
cela avec du journal pour les éboueurs.
Il va falloir que je passe chez ma voisine pour lui
expliquer que je n’étais pas coupable (si elle a rentré son container et pas le
mien, c’est bien parce qu’elle a vu un truc louche).
De colère (vraiment), j’ai pris le bac à fleur suspect et l’ai
jeté sur le trottoir. Ce matin, pris de remord, je suis allé au bout de l’impasse
pour le ramasser.
Il n’était plus là.
Revenons à mon salon. Il faut savoir qu’avant de changer de
lunettes (en début d’année), j’avais du mal à lire ce qui était écrit sur la
télé : soit les informations fournies pas cette dernière, soit les menus
et autres présentations de fictions gentiment donnés par Netflix, soit les
sous-titres.
Je m’inquiétais un peu pour ma vue. Sans plus. Et tout était
revenu normal lors du changement, sauf quelques messages de service affichés
par ma télé.
Depuis presque toujours, j’avais du mal à allumer ou à
éteindre la télé avec la télécommande. Comme les autres fonctions étaient
parfaitement opérationnelles, je croyais qu’il s’agissait d’une lubie du
constructeur de mon poste pour éviter les erreurs de manipulation…
J’ai très mal dormi, cette nuit (avec mon rhume, je ne
supporte pas le truc contre l’apnée du sommeil). Vers trois heures, je me suis
donc posé devant une série netflicaillonne. Et un message de service que je n’arrivais
pas à lire n’arrêtais pas de s’incruster à l’écran, à chaque fois que j’utilisais
la télécommande.
Vers 4 heures, j’ai fini par me rapprocher du poste pour
lire : le sacripant me disait que les piles de la télécommande étaient
presque vides. On n’arrête pas le progrès.
Je décide d’attendre le vidage complet (je ne suis pas
actionnaire de Duracel, non plus). Mais à cinq heures, me voila pris de panique
suite à un raisonnement alambiqué (ça vient d’alambic, je suppose) du genre de
ceux qui ne peuvent être tenu que par des insomniaques. Je me suis dit, en gros :
« si cette andouille me dit de changer les piles avant qu’il ne soit trop
tard, c’est qu’il faut que je change les piles avant qu’il ne soit trop tard,
sinon la télécommande ne marcherait plus du tout car sa mémoire aurait été
vidée ».
C’était idiot, évidemment, mais le fait que la télécommande
était capable de dire au téléviseur que ses piles étaient fatiguées, elle avait
forcément un logiciel un peu élaboré (ce qui me laisse rêveur). J’avais donc un
risque d’une usure prématurée en cas de piles vacillantes.
J’ai passé dix minutes à trouver la solution pour ouvrir l’espèce
de trappe pour mettre les piles puis pour enlever ces dernières.
Je vous confirme (pas très sorcier…) qu'alambic et alambiquer ont la même origine. En revanche, le presque-Belge que je suis d'origine croit pouvoir dire que la Gueuze lambic n'a rien à voir là-dedans.
RépondreSupprimerPour ce qui est des poubelles jaunes, je ne puis rien dire : je pense que vous êtes dans l'impasse…
J’y suis bien.
SupprimerAh purée ça me fait penser aux piles des alarmes incendie. Elles sonnent pour dire quand les piles sont à changer. Ce qui a valu à mon ancien voisin la venue des pompiers et le défonçage de sa baie vitrée, suite à mon appel, parce que j'entendais sa sirène hurler et qu'il ne répondait pas. Il était ravi.
RépondreSupprimerJe dois avouer que j'ai enlever les piles depuis longtemps (ma mère paniquait quand ça sonnait "un peu à tort", notamment lorsqu'elle faisait la cuisine et oubliait d'ouvrir la fenêtre).
Supprimertu dois avoir un voisin goret qui a fait ça avec les poubelles.
RépondreSupprimerOuais. Ou un type qui est venu en voiture.
SupprimerJ’ai déjà eu le coup de la poubelle
RépondreSupprimerjaune remplie par un connard et refusée par les gadouilleurs. C’est pénible. Ce jour là, j’ai remplie la verte avec un sac faisant un grosse entorse a mon tri pointilleux.(en fait je serai bien écolo si ils étaient pas aussi sectaires, heu têtus, enfin chiants quoi.)
On est d'accord, ils sont très chiants. Ca en devient pénalisant et nocif pour l'environnement. La preuve par mon exemple : un glandu a utilisé ma poubelle car il ne savait pas comment faire avec ses propres déchets.
SupprimerLà, ma poubelle jaune est pleine à cause de ce type mais aussi du fait parce que le "service public" ne l'a pas vidé. Donc, jusqu'au prochain ramassage, mes déchets recyclables iront dans le "tout venant". Je ne vois pas pourquoi je me fais chier depuis cinq ans (date à laquelle ma mère est entrée en maison de retraite et que je me retrouve responsable de l'entretien). Sans compte les emmerdements récents (j'ai hérité de la maison et je ne peux pas jeter des trucs dans les poubelles et je n'ai pas de voiture pour aller à la déchèterie).
le bonheur de la tarification incitative
RépondreSupprimerLe bonheur des fonctionnaires oubliant la vraie vie.
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