Au cours d’une demi-douzaine de billets, le blogueur a décrit
les grandes orientations pour la transformation de sa maison et il est temps d’arriver
au but ultime : détailler les travaux qui seront effectués avant d’entamer
les grands chantiers. Il me fallait donc être persuadés de mon objectif avant. Il
y a plusieurs volets à aborder, dans la journée, et nous allons commencer par
le bureau (celui qui servait aux parents et que j’ai récupéré, cette semaine, pour
le télétravail).
Plus précisément, après une joyeuse introduction décrivant la
pièce dans sa globalité, ce billet décrira ce qu’il conviendra de faire des
livres et la méthode à mettre en place à moins qu’on me propose mieux.
Le but de la manœuvre
Il s’agit de trouver un espace de stockage pour tous les
livres de la maison et ceux qui arriveront (en provenance de chez moi et les
bandes dessinées actuellement hébergées par un tiers qui représente, en fait,
deux tiers de la fratrie, mais aussi celles qui sont dans d’autres pièces
notamment mon ancienne chambre mais aussi, peut-être de celle du tiers ci-dessus).
Les armoires actuelles débordent. Il faudra bien jeter des
livres ce qui est bien dommage et fera pleurer les intellectuels qui se
présentent comme amoureux des livres alors qu’il n’y a que le contenu qui
compte. Garder l’encyclopédie Bordas de mon enfance ne sert à rien. Nous avons
maintenant Wikipédia. A la poubelle, bordel ! Dans cette phase de
récupération de la maison, j’ai appris à m’asseoir sur la nostalgie.
Un des buts annexes de l’opération et de jeter le meuble qu’on
appelle « secrétaire » (entre la porte et la cheminée) vu qu’il me
sort par les trous de nez : il est moche, défoncé, incomplet, passé… Ma
mère ne jetait rien, surtout les meubles, donc ce truc qui a servi surtout
quand elle bossait pour qu’elle puisse y préparer des cours et corriger des
copies. Il a fait un assez long séjour dans la chambre dites « des garçons »
dont moi ce qui fait aussi deux tiers mais pas les mêmes.
Il sera remplacé par un meuble télé avec des étagères destinées
à contenir les livres en provenance. Elles seront du genre de celles de la
photo sauf que j’ai la flemme de chercher un truc qui ressemble vraiment à ce
que je veux (du simple et du bois clair pour ne pas créer un « faux
assortiment » avec le reste du mobilier). Au fond, si vous avez de
meilleures idées…
La pièce
Je vais être un peu précis mais c’est parce que la personne
qui fera le job devra comprendre ce qu’elle a à faire et pourquoi.
Le lecteur attentif aura noté que je veux mettre un meuble
télé ce qui sous-entend que je vais mette une télé dans cette pièce. Il sera
donc en droit de se demander pourquoi… Tout d’abord, un petit téléviseur coûte
moins de cent balles. Je risque bien d’en ajouter dans les futures « suite
d’amis » et « buanderie ». Mais c’est dans le bureau qu’arrivent
internet et le câble de l’antenne. La mise en route sera une formalité.
Ensuite, la pièce est agréable l’été, autant en faire quelque chose. Enfin, je
regarde peu la télé (à part Netflix) mais les émissions qui m’intéressent le
plus ne me captivent pas en permanence. Il y a par exemple les retransmissions
du tour de France. Je peux très bien bosser en même temps, je ne vais pas
passer trois heures à regarder des crétins se fatiguer au soleil.
La pièce comporte un canapé (et deux petits fauteuils)
convertible. Elle est donc transformable en chambre d’amis et en dernière roue
du carrosse réunies. Et je pourrais y faire la sieste pendant les jours de
présence de la femme de ménage vu qu’elle ne peut pas rentrer dans cette pièce
quand je suis présent, notamment pour le télétravail.
Elle a également un bureau qui servira de bureau vu que je
manque un peu d’imagination mais exclusivement pour le télétravail dans un premier
temps. A côté, il y a des étagères moches qui ne servent pas à grand-chose mais
me vont très bien maintenant qu’elles sont envahies par les plantes.
Il y a le secrétaire, celui que je vais remplacer. Et il y a
enfin, le meuble appelé « bibliothèque » pour une raison qui semblé évidente,
situé entre la cheminée et la porte fenêtre.
A noter que le secrétaire, tout comme la bibliothèque mais
dans une moindre mesure et le bureau, ont des espaces de rangement avec des
trucs qui n’ont rien à avoir avec les livres. On traitera cela dans un autre
billet.
Jeter des livres ?
Je vais utiliser certaines expression pour dire que je vais
jeter des livres : les foutre à la poubelle, à la benne, au pilori… Soyons
précis : il s’agit de les mettre dans des caisses (ou des sacs)
correctement rangés afin de préparer leur recyclage avec, en priorité, l’alimentation
de « boites à livres » (il faut bien que les sans-dent puissent se cultiver),
la transmission à des espèces d’antiquaires ou brocanteurs pour toucher un peu
de sous, les proposer à des collectionneurs ou que sais-je (un don à la bibliothèque) ?
Les boites ne devront pas être trop lourdes. C’est la base. Elles
seront entreposées quelque part. Je ne sais pas où mais nous trouverons grâce à
nos imaginations débordantes.
Quels livres jeter ?
On verra dans le détail par la suite mais veuillez trouver
ci-joint une photo de la bibliothèque. Il y a trois points rouges. Ils sont au
milieu de « collections ». Je me fous de leurs valeurs (des
commerciaux s’en s’ont foutu plein les poches à une époque), elles n’en ont
aucune « sentimentale » et les bouquins n’ont sans doute jamais été
ouverts. En revanche, si un antiquaire nous propose trois francs six sous en
échange (je suppose qu’elles ont été achetées pour une fortune), on ne va pas
cracher dessus.
De même, la collection d’encyclopédie Bordas, dans l’autre
meuble, ira à la benne (je pense qu’elle n’a plus aucune valeur marchande),
elle a été achetée quand on était au lycée mais Wikipédia est moins lourd et
plus à jour. On ne la voit pas franchement dans la photo ci-dessous avec le secrétaire
car il y a d’autres bouquins devant. En gros, ils sont sous le point vert de
droite.
Il y a donc quatre collections à foutre en l’air en priorité
(en priorité parce que cela laissera de la place pour ranger d’autres trucs).
Les collections à garder
Si je compte bien, il y a trois collections à conserver,
marquées de points verts. Dans la bibliothèque, il s’agit essentiellement d’une
encyclopédie qui date de l’année de naissance de ma mère (je ne suis même pas sûr
que ce n’est pas le hasard ; j’ose espérer que c’est un aïeul quelconque
qui a pensé que c’était une bonne idée). Je vais la conserver. Je ne sais pas
trop pourquoi. Il y a à côté quelques gros livres qui les complètent. A garder
pour l’instant.
Dans le secrétaire, un point vert est sur une pile de « livres
d’art ». Les plus anciens sont à garder et pourront être mis immédiatement
dans une des étagères du bas (celles qui sont plus hautes).
L’autre point vert est sur une collection de livres marron.
On la gardera même si je ne sais pas non plus pourquoi (certains sont anciens
et les livres sont numérotés mais surtout les parents y étaient attachés, du
moins dans mon souvenir). Ils seront déplacés plus tard.
Et la poubelle pourra être abondée ultérieurement.
Les vieux livres, maintenant
Je parle des très vieux, ceux qui sont dans les compartiments
de la bibliothèque. On ne gardera que ceux qui ont une dédicace ou qui datent d’avant
1950 ou qui ont un auteur plus ou moins connu. L’aimable connaissance qui aura
en charge le tri n’aura pas à se faire du souci : je ne risque pas de l’engueuler
ou d’être déçu vu que j’ignore ce qui est susceptible d’être conservé.
Les vieux à garder seront entassés dans un des compartiments
(sur les six) du bas de la bibliothèque.
Les beaux livres
J’entends par là les espèces de livre qui sont offerts, avec
des belles photos ou des putains de saloperies de contes et légendes de
bretagne. Il y a des machins de Cousteau, aussi, et une partie des livres qui
sont dans la chambre des garçons (entre les lits) voire en bas, dans la vitrine,
si elle déborde.
Les livres « pas de poche » assez modernes
J’entends par là les livres d’un format « normal »
mais avec une couverture en couleur, pour résumer. Je ne sais pas comment
appeler cela. Beaucoup sont des « sélection France Loisir » :
ils iront à la poubelle. D’autres, dont ceux rangés sur mon ancienne table de
nuit et la commode de la chambre des deux tiers, sont des romans que je suis
susceptibles de relire.
L’aimable collaborateur qui animera l’atelier de tri ne
pourra pas savoir quels fantômes traversent mon cerveau sera amené à mettre
tous ces trucs sur un lit dans une chambre avec deux lits que je puisse être en
position de mettre sur un lit les machins que je veux garder.
Ils intégreront ensuite les vitrines du haut de la bibliothèque
où ils rejoindront ceux du point vert de droite de la photo du secrétaire (les
livres marron).
Les livres de poche
Le principe général est de conserver mes propres livres (dans
mon ancienne table de nuit et sur la commode) et ceux qui pourraient lus parce
que l’auteur est connu (il doit y avoir des Jules Verne, des Bazin, des Pagnol…).
Ceci est une liste exhaustive (dans le sens où ces livres seront gardés :
les miens et ceux des auteurs cités).
Parmi les autres livres de poche, qui seront triés avec le
principe des deux lits, il ne faut pas oublier ceux qui sont dans le placard
central de la chambre des deux tiers, au-dessus de la colonne entre les deux
lits.
Tous les livres de
poche seront conservés dans les étagères du bas de la bibliothèque, celle qui
auront été vidées de d’autres livres au fil des travaux présentés ici.
Je n’ai pas fini ! Mais il faut bien faire un premier
tri pour y voir plus clair. On verra pour la suite après.
Personnellement, je n'ai aucun scrupule à jeter les livres en trop.
RépondreSupprimerPour ce qui concerne les collections "à point rouge", autant que je puisse en juger en agrandissant la photo, elles n'ont pas dû coûter très cher à l'achat... et ne plus rien valoir du tout aujourd'hui. Mais il faudrait les voir "en vrai"...
DG
Je ne sais pas si j'ai des scrupules à jeter des livres. Par contre, j'en avais à jeter des trucs que les parents ont jugé bon de garder mais je me suis fait une raison.
SupprimerPour le points rouges, vous n'avez qu'à venir pour les étudier. Je ne sais pas, non plus, s'ils coûté très cher mais c'est de toute manière trop pour des machins illisibles.
Je suis d'accord pour dire qu'elles ne valent rien du tout aujourd'hui sauf auprès de zozos qui les utilisent comme élément de décoration et qui sont peut-être prêts à dépenser quelques centaines d'euros. Je ne vais pas priver de me renseigner, on ne sait jamais.
Pour les livres , la boîte a livre est vite lassante quand il y en a beaucoup. Ça fait beaucoup de va et viens et elle est quelquefois blindée.Il y a des associations qui reprennent , comme “recyclivre” ou des librairies comme Libertex a Marsanne.
RépondreSupprimerA Loudéac, il n'y a pas grand chose. Je vais être obligé de donner ça à un recycleur, je suppose (pas une "recyclerie", un machin qui sait où fourguer les bordels).
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