Pages

25 avril 2024

Le blogueur et les escaliers de sa maison


 

Le blogueur a parlé dans un récent billet de sa maison en vue de la description des travaux à faire. Il va maintenant insister sur un détail qui rend la barraque assez difficile à vivre (malgré ses avantages indéniables dont une belle exposition des pièces à vivre et une superficie qui ferait rager un réfugié ukrainien et des militants de gauche, sans compter son superbe séjour avec un mur en granit et un parfait entretien à l’intérieur).

On a ainsi vu que la maison est sur quatre niveaux (de haut en bas : la cave, le rez-de-chaussée, le séjour et l’étage) sans compter les deux niveaux de greniers, inutilisables. Les niveaux sont « successivement » à des hauteurs séparées par des « demi-étages ». On a donc des escaliers qui font des « demi-étages », également, mais un total de 5. Je vais rediffuser une des photos déjà présentées.

Eliminons d’emblée celui entre la véranda et le jardin. Il reste celui entre l’entrée et le séjour, prolongé par celui qui mène aux chambres. A coté du séjour, il y a la cuisine, on a un escalier qui va jusqu’à un palier avec une porte donnant sur le jardin et un autre escalier qui va à la cave.

Je vais prendre deux exemples.

 

Imaginons que j’achète une caisse de vin. Je rentre dans la maison par le garage, il faut que je monte d’un demi-étage avec elle pour aller jusqu’au séjour et la cuisine, où je trouverais un escalier qui descend qui me permettra d’aller à la cave. Le pire est que deux de ces trois escaliers n’ont pas de rampe et sont casse-gueule : je ne peux trimbaler qu’une seule caisse de rouge à la fois (et je dirais même que j’évite de descendre quand je suis le seul à la maison : pensez-donc que mes 140 kilos rendent l’équilibre incertain).

Après, quand j’ai soif, il faut que je me fade deux escaliers (d’un demi-étage chacun) pour aller quérir une boutanche.

 

Imaginons maintenant le matin. Je me lève et descend un demi-étage pour prendre le café et trainer devant Netflix. Ensuite, je prends ma douche au même niveau. Je me déshabille, évidemment, ce qui devrait commencer à vous émoustiller, me lave, prends mes fringues sales, monte à l’étage pour les déposer et me rhabiller.

Quand je veux faire une lessive, il faut que j’aille dans la chambre puis que je descende de demi-étages pour lancer la machine. La suite est assurée par la femme de ménage : elle doit descendre mette le linge à sécher, par exemple. Après, elle ira le chercher, le montera jusqu’à la cuisine ou le séjour où elle pourra le plier ou le repasser, puis le trier et, en fin, elle devra le monter au niveau des chambres.

 

Allez ! Dans un élan de bonté, je vais prendre quelques nouveaux exemples. Imaginons, le matin, que l’envie de chier me vienne. Il me fait monter pour retrouver des chiottes qui vont bien (la chasse d’eau de ceux de l’étage intermédiaire est… à chier). Si, le soir, c’est l’envie de pisser qui me monte aux oreilles, j’irai dans les toilettes du niveau de la télé.

Je parlais d rituel du matin. Mais, en fait, avant de passer à la douche, il faut que je me lave les dents (et fasse caca, si l’urgence ne m’a pas saisi auparavant) voire que je me rase. Je monte donc d’un étage (un demi, pardon…) puis redescends pour la douche…

 

Vous pensiez savoir ce que veut dire « passer sa vie dans les escaliers » ? Vous vous trompiez peut-être… C'était la maison de mère, elle y était parfaitement habituée et n'arrêtait pas de sautiller d'un étage à l'autre. Bilan des courses : il a fallu qu'elle aille en maison de retraite en partie à cause de ses escaliers...

On me dira que tout a une solution. Si ma brosse à dent était en bas et si je changeais la chasse, ça me simplifierait la vie. Mais j’ai mes raisons…

 

Il y a ainsi des travaux à faire, le premier étant de remettre en service la salle de bain du haut (mais il faut que je répare les fuites dans les lucarnes) et, d’une manière générale, ce n’est pas si simple (les murs ne sont pas droits, il y a un important travail de maçonnerie à faire) d’autant que la maison est ancienne, il n’y a pas de VMC, donc la tapisserie se décolle avec l’humidité (je ne sais pas comment les parents ont pu supporter cette pièce). On rentre dans la catégorie « gros travaux ».

La deuxième piste de travail est de plus gérer le linge à différents étages…

 

En complément, et sans rapport avec les escaliers, la forme « biscornue » de la maison fait que la partie arrière est difficile à chauffer (la chauffage a été conçu avant l’agrandissement) alors que la façade étant plein sud, le moindre rayon de soleil rend les pièces vivable.  

2 commentaires:

  1. Mais quel est le sadique qui a pu concevoir une pareille baraque ?

    DG

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un peu la question que je me pose de plus en plus, notamment depuis que ma mère commence à vieillir (mon exemple des caisses de vin vient "de son temps" - je n'ai pas l'habitude d'acheter du vin pour le conserver à la cave... - quand elle achetait des caisses lors des foires et me demandait de les descendre parce qu'elle ne pouvait plus le faire).

      Mes parents ont fait l'agrandissement quand ils étaient deux jeunes adultes à la maison.

      Supprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !