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13 juin 2024

Deux jours au petit séminaire



Me voila parti pour deux jours de séminaire professionnel ! C’est le premier depuis six ou sept ans, je crois, à se dérouler avec des activités sur deux jours. Nous avons à peu près chaque année (le Covid a perturbé le rythme) une « sortie » de toute la boite mais, généralement, c’est à Paris et les salariés des succursales de la capitale peuvent dormir chez eux.

En fin de compte, ça se traduit par une journée presque normale sauf que nous finissons « dans la nuit ». Normale mais sans le travail quotidien, remplacé par des discours de la direction, des conférences et des activités dites ludiques. L’an dernier, nous avons eu un déjeuner sur une péniche, sur la Seine, et un dîner dans une grande salle, très agréable. Je suppose qu’une partie des collègues était restée pour danser un peu ou ce genre d’abomination ! J’ai une fâcheuse tendance à m’éclipser dès que le dernier repas est terminé.

Généralement, personne ne picole vraiment. Alors je me satisfais de trois ou quatre coupes puis de cinq ou six verres de vin ce qui abattrait quelques chevaux mais ne me fait pas bouger la moindre oreille. D’ailleurs, si des collègues me suivaient, ils auraient rapidement des difficultés alors je change de groupe pour m’enfiler des choses derrière le cornet ! Imaginez une « soirée de l’ambassadeur » avec moi passant d’un groupe à l’autre comme si je voulais absolument parler avec tout le monde alors que, au contraire, je ne cherche qu’à fuir les conversations et à m’enfiler quelques verres discrètement…

 


Ce soir, nous aurons droit à une nuit d’hôtel ! Cela a généré un mini psychodrame, d’ailleurs, parce qu’on avait compris qu’on serait au minimum deux par chambre (c’est vraiment une chose dont je me fous mais j’ai une pensée pour les andouilles qui partagent ma piaule vu que je n’arrête pas de me lever pour pisser).

J’ai appris que les collègues avaient négocié pour choisir un camarade de chambrée comme si c’était important de partager une salle de bain avec des types que l’on voit souvent… Pour ma part, j’ai laissé le hasard faire le boulot, espérant ne pas tomber sur un gros ronfleur ! J’imagine que les chambres seront organisées avec des « couples » de même sexe ce qui n’est pas rigolo et, en outre, est particulièrement discriminatoire.

En fait, je crois qu’on ne partage pas les chambres mais que ces dernières sont organisées par bungalows de deux chambres, avec une partie commune, dont les toilettes. J’ai fait le pari avec moi-même que j’aurais une chambre dans la partie « hôtel » des lieux vu que je n’ai pas choisi de « coloc » et que je sens mal ma boîte perturber des vieux cons comme moi.

 


Cette après-midi, après un court trajet en car, nous aurons, je suppose, une séance plénière avec des discours des chefs et un vague séminaire pour nous montrer qu’on travaille. Demain matin, nous aurons ce qu’on appelle une activité de Team Building, genre rallye en foret ou un truc comme ça. J’ai déjà annoncé que je n’y participerai pas s’il y avait un volet physique (je ne suis pas spécialement handicapé, pour mon âge, mais marcher vite avec des lascars qui veulent absolument gagner un truc est ma hantise). De toute manière, de la pluie est prévue et la rumeur dit que tout cela sera remplacé par des activités d’extérieur.

Plusieurs collègues ont été surpris de voir que je participerai aux cérémonies. C’est vous dire si j’ai une certaine réputation, pas spécialement justifiée vu que je viens à toutes les cérémonies (j’ai loupé, pour des raisons de santé, le premier séminaire d’une journée après le Covid et la soirée des vœux, cette année mais seulement parce qu’elle commençait après 18h30 et finissait très tard). Par contre, je suis bien le premier à dire que tout cela me gonfle mais c’est uniquement une posture. Les seuls trucs qui m’embêtent sont de trimbaler une valise de bagage (certes petite mais avec une appareil contre l’apnée du sommeil) et surtout de bouleverser mes habitudes du soir : boire des bières à l’Amandine puis à la Comète.

Pour le reste, on voit assez rarement les collègues des autres succursales alors qu’on les a souvent au téléphone. Ca me fait assez plaisir de les voir et de passer une soirée à m’empiffrer de choses sucrées puis salées…

 


Je crois que je me suis entrainé hier soir. J’ai une gueule de bois, ce matin, chose assez exceptionnelle chez moi. Pas de mal de crâne mais le sentiment de planer sur un nuage…

La journée avait mal commencé : j’avais perdu mon iPhone. C’est la deuxième fois depuis une quinzaine d’année que les premières recherches ne paient pas. La fois précédente, je l’avais retrouvé au fond du panier à linge, comme si, dans ma cuite, j’avais voulu le protéger de quelque chose. Souvent, je le retrouve en regardant sous le lit ou en soulevant le matelas (le téléphone se coince parfois entre le lit et le sommier. Ce matin, il a fallu que je lance des fouilles systématiques de l’appartement… Il n’était dans aucun des lieux habituels, table du séjour, étagères de la salle de bain, plan de travail de la cuisine ou placard des toilettes (oui, je lis les informations en posant ma pêche puis je pose l’appareil sur une étage du placard le temps de pratiquer les finitions).

J’ai fini par défaire mon lit au cas où le machin se serait glissé dans une housse ou sous les draps… Il était en fait sous le masque de mon « poumon d’acier » (le fameux appareil contre l’apnée du sommeil) posé sur le lit. J’avais regardé partout sauf à l’endroit le plus évident : où je pose tout en me levant.

On est peu de chose…


Et hier soir, j'ai passé un bon quart d'heure à régler ma bretelle droite qui s'était serrée à fond (j'imagine qu'un camarade m'a fait une plaisanterie mais je ne vois pas comment j'aurais pu ne rien sentir). J'ai passé la fin de soirée avec l'épaule gauche tirée vers le bas et le machin de réglage était grippé...

 

Il est trop tard pour que je me recouche et trop tôt pour commencer les préparatifs (douche et clôture de la valise). Le temps de faire un billet de blog.

J’ai une pensée émue pour les collègues de la direction de la communication, payés pour organiser ce genre de manifestation et pour maintenir le suspens quant au lieu, au programme…


L'endroit semble bien sympathique. Voir les photos...

09 juin 2024

Alerte !

 Je vous préviens, si quelqu’un attend un billet de blog intelligent de ma part après l’annonce de la dissolution, il va être déçu. Le commentaire unanime du bistro est : il est devenu fou. 

On va quand même positiver. Si le RN arrive en tête des législatives et obtient une majorité, il n’aura pas les pleins pouvoirs. Et il pourrait se griller pour la prochaine présidentielle. 

À part ça…


Et en plus je me suis trompé de blog. 

08 juin 2024

Changement de chaudière : faut-il demander plusieurs devis ?

 

Trou dans mon faitage

Je me prépare à signer deux devis (« nettoyage » du toit et chaudière) pour une petite fortune. Je voulais avoir quelques renseignements dans Facebook. J’ai donc posé une ou deux questions quant au sérieux de la société dans un groupe « local » mais les réponses étaient hors sujet. La plus fréquente (et pas que dans Facebook !) est de demander plusieurs devis. On me conseille aussi de prendre un artisan du coin (on comprend très bien les raisons mais j’ai mes raisons de voir ailleurs : les artisans locaux sont formés pour faire des installations en masse grâce aux plans gouvernementaux mais je ne suis pas persuadé qu’ils puissent assurer sur le long terme…).

Pour le devis, je m’interroge ! Quand j’étais consultant, je répondais à des appels d’offre mais je savais parfois à l’avance que ma boite n’allait pas être retenue. A la même époque, il m’arrivait de gérer des appels d’offres lancés par mes clients en sachant très bien à l’avance qui allait être choisi. Dans le milieu professionnel, les appels d’offre sont obligatoires mais sont très souvent complètement bidons !

On va retenir tel ou tel fournisseur parce qu’on est habitués à travailler avec eux, parce qu’on a intérêt à ne pas multiplier les fournisseurs et à les aider à maintenir des « pôles de compétences », parce que la « gestion du changement » sera facilitée, parce qu’on sait que les ingénieurs et autres techniciens connaissent notre environnement.

En fin de compte, la qualité de la solution proposée, la renommée et la pérennité de l’entreprise et le prix, les seuls sujets qui semblent importants, n’entre pas en compte dans le choix final de la solution.

 

Revenons  à l’échelle de ma pompe à chaleur air-eau. J’ai reçu la visite de commerciaux d’une entreprise. Je n’avais rien sollicité mais j’ai répondu positivement à leurs démarcheurs téléphoniques car j’avais dans l’idée de faire les travaux l’hiver prochain. Ils sont venus et ont immédiatement compris les particularités de ma maison, notamment le fait que les pièces à vivre (donc à chauffer…) sont sur deux niveaux, chaque niveau ayant une orientation différente.

Par ces détails, ils ont gagné ma confiance. C’est aussi possible qu’ils aient lu mon blog et mes publications Facebook à l’avance et que je me fasse baiser, au fond !

Ils m’ont proposé d’intervenir pour la pompe à chaleur (et c’est l’objet de ce billet) mais aussi pour toit. Pour ce dernier, ils me proposent une solution qui me fera économiser environ 20000 euros. Je ne sais pas si leurs propositions sont bonnes (je vais me renseigner) mais elles ont le mérite de ne pas me faire dépenser du pognon pour faire tenir des ardoises bien au-delà de mon âge probable de trépas.

Ils ont également compris ce dont j’avais besoin alors que je n’avais rien demandé mais mes besoins n’étaient pas exprimés dans le blog : il y a tout simplement un trou dans le « faitage » (il correspond à l’emplacement d’une girouette qui est tombée lors d’une tempête il y a plusieurs années). Je vais essayer de retrouver la photo. Je n’en avais jamais parlé dans les réseaux sociaux car je ne savais pas qu’il y avait ce trou. Et, à moins, qu’ils aient survolé la commune avec des drones, ils ne pouvaient pas savoir. Pour être précis, ils m’ont proposé les travaux avant de voir cette faitière…

J’ai toutes les raisons de leur faire confiance et je ne pense pas qu’un seul artisan de Loudéac puissent me proposer une solution globale équivalente (ils ne vont pas changer les tuiles – hors faitage – mais les étanchéifier avec je ne sais quel produit).

 

La société en question est affiliée à une enseigne nationale. Les critiques négatives portent sur la démarche commerciale mais je suppose qu’il y a des véreux partout… Les commerciaux n’ont pas essayé de me vendre n’importe quoi. Au contraire, même, la démarcheuse téléphonique m’a posé des questions pour s’assurer que je gérais moi-même mes sous et n’était pas « sous tutelle » (alors que Google diffusait différents types d’arnaque pour forcer des petits vieux à payer). Avec les commerciaux qui se sont déplacés, le volet financement a été très rapidement évoqué (c’est une stratégie de ma part : faire croire que je suis blindé, on pourrait en discuter mais ceux qui négocient pour acheter quelque chose en disant qu’ils n’ont pas de pognon sont assurés d’avoir un service minimum à forte marge et taux de crédit élevé).

 

Revenons à nos moutons (pour la deuxième fois) : dois-je demander des devis d’autres sociétés pour ma chaudière ? Je vais le faire, évidemment, mais ça me gonfle de faire travailler des commerciaux qui n’auront aucune chance d’être retenus.

Tout d’abord, j’ai consulté Internet, les prix « annoncés » correspondent à ce que m’a indiqué la société. Je me demande bien pourquoi demander des devis (au fond, je pourrais économiser peut-être 10% mais je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle). Un type local me proposera une « chaudière de merde » en m’assurant qu’il n’a aucun problème alors que les gugusses présélectionnés sont revendeurs d’une grande marque !

Ma boite d’envergure nationale a forcément plus de techniciens formés qu’un installateur local qui doit, en plus, gérer la maintenance de vieilles chaudières au fioul ou que sais-je ? Mon « indigène » sera sans doute un excellent généraliste mais saura-t-il gérer un produit à la pointe de la technologie ?

 

Par ailleurs, quand on fait un appel d’offre pour le boulot, on demande des références des soumissionnaires, on les vérifie… Vais-je demander à l’artisan local la liste des pompes à chaleur qu’il a installé puis maintient dans le coin.

 

Donc, répondez à la question : à quoi ça sert de faire plusieurs devis ?

 

Je me répète, je vais le faire, mais je pense plus utile le temps que j’ai passé à lire des descriptions techniques…

07 juin 2024

Tout savoir sur les pompes à chaleur

 

Le modèle que je devrais retenir
(PANASONIC - pdf)

J’ai le plaisir de vous annoncer que j’ai fait le choix quasi-définitif quant au choix du nouveau mode de chauffage de la maison. Dire que « je vous annonce que j’ai le plaisir de… » serait un tantinet plus objectif. J’avais déjà fait le choix de ne pas prendre une chaudière au fuel ou au gaz. J’ai opté pour une pompe à chaleur (PAC). Comme je viens de comprendre ce dont il s’agit et que la plupart de mes relations se trompaient tout comme moi, je vais parler de ces solutions ici (sans compter que les explications fournies par les « fournisseurs » de Google sont assez imprécises).

 

Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur ?

 

C’est simple : c’est un système qui va récupérer des calories où elles sont pour les injecter dans de l’air ou de l’eau, par un mécanisme quelconque. Par exemple, il pourra pomper l’air ambiant, le compresser, et en retirer de la chaleur. Avec les meilleurs systèmes, on peut pomper de l’air à -15° pour produire de l’eau chaude à 65 !

Ne me demandez pas comment ça fonctionne, c’est magique.

Il ne faut pas réduire la notion de pompe à chaleur à celles « de notre enfance » qui allaient chercher de la chaleur dans les entrailles de la terre. On parle alors de géothermie. J’ai vu utiliser différents termes ou locution dans ma grande quête de vérité, comme la thermodynamique ou l’aérothermique. L’utilisation de ces thermes dans le monde du chauffage domestique entraine des imprécisions voire des erreurs. Jusqu’à hier, j’étais persuadé que j’allais avoir un machin géothermique pour chauffer la maison et de l’aérothermique pour chauffer l’eau. Ces termes ne sont que des branches de la physique mais j’admets qu’ils font bien dans la conversation. Mais il ne faut pas oublier de les préfixer par « pompe à chaleur ».

La pompe à chaleur prend des calories quelque part alors que d'autres systèmes de chauffage (électrique, gaz...) produisent des calories à partir d'une source d'énergie.


Les sources de chaleur ?

 

Nous avons donc les pompes à chaleur aérothermiques, les pompes à chaleur géothermique et le pompes à chaleur hydrothermiques. Elles vont pomper les calories, respectivement, dans l’air, dans le sol et dans l’eau.

La PAC aérothermique est la plus simple. Elle va capter des calories dans l’air, les compresser aimablement et vous les restituer avec le sourire sous une forme que je vais évoquer par la suite. La PAC géothermique va pomper les jolies calories dans le sol, soit en surface (on a alors un réseau de tuyaux et de capteurs sous la forme d’un serpentin sous votre pelouse – par exemple – et qui rappelle les installations de chauffage par le sol), soit en profondeur. La PAC hydrothermique quant à elle va extraire les précieux degrés Celsius ou Fahrenheit selon que vous soyez normal ou étrangers dans la flotte, comme les cours d’eau ou, plus fréquemment, les nappes phréatiques (à ne pas confondre avec les coliques néphrétiques).   

Chaque système à ses inconvénients et ses avantages. Je disais que la première était la plus simple mais elle n’est pas efficace dans les régions froides (je m’en fous, je suis en Bretagne). La PAC Hydrothermique semble un peu compliquée à mettre en œuvre mais si vous avez un puits dans votre jardin, aller titiller les nappes ne sera pas hors de prix.

 

La restitution de chaleur ?

 

Comme pour les sources, il y a trois modes de restitution de la chaleur : l’air, l’eau et « le sol » (pour un chauffage au sol, on a alors un fluide qui transporte les douces calories vers la destination, comme un serpentin sous votre plancher). Chaque système à ses avantages et inconvénients. Par exemple, si vous produisez de l’air chaud, vous saurez en produire du froid et utiliser votre pataquès comme climatiseur vous vous refroidir les refroidir les fesses en hiver mais vous n’aurez pas d’eau chaude pour vous les laver…

Si vous produisez de l’eau, elle pourra être envoyée dans un ballon (pour l’eau chaude sanitaire qui n’est autre que l’eau du robinet, andouille !) ou dans un circuit de chauffage central (les bons vieux radiateurs en fonte de nos grands-mères).  

 

Les nomenclatures ?

 

Il est d’usage d’utiliser une nomenclature de type « Pompe à chaleur source-destination ». On aura donc les PAC air-air, les PAC air-eau, les PAC sol-eau, les PAC sol-sol, les PAC eau-eau et j’en passe…

Je vais choisir, pour chez moi une PAC air-eau, c’est-à-dire que je vais emprunter des calories à l’air de mon jardin fleuri (ou pas, on s’en fout) pour chauffer de l’eau qui ira soit dans un ballon soit dans mes radiateurs.

Encore une fois, chaque combinaison à ses avantages et inconvénients.

 

Pourquoi j’insiste ?

 

C’est tout con mais jusqu’à hier, j’ignorais tout cela. Les renseignements sur Internet sont imprécis quand on n’a pas une recherche précise à faire et les différents interlocuteurs que j’ai eus se trompent souvent et utilisent d’autres mots comme « thermodynamique ». Ils réduisent ce dernier à la production d’eau chaude sanitaire ce qui passe sous silence que la chaleur est produite par des machins aérothermiques, terme assez peu utilisé, en fait, sauf par les professionnels.

J’insiste vraiment : jusqu’à hier, toujours, il n’était pas entré dans ma caboche qu’il existait autre chose que la géothermie pour les radiateurs (donc une PAC sol-eau) et qu’un autre système de type « thermodynamique » me permettrait d’avoir de l’eau pour rincer ma luxuriante coiffure.

Mais ma pompe à chaleur air-eau me fera que je n’aurais à pas forer et le sol et à installer un autre machin pour l’eau chaude du robinet.

 

Le fonctionnement d’une pompe à chaleur air-eau ?

 

En gros, la PAC air-eau a deux unités. La première est à l’extérieur (on en voit à côté des maisons, ça ressemble à des climatiseurs).  Elle ira chercher les calories dans l’air et les transmettra dans un liquide caloporteur (une espèce de fluide) jusqu’à la seconde, à l’intérieur.  Le liquide se transformera en gaz qui sera comprimé par… un compresseur. La température va augmenter. La chaleur sera alors conduite au circuit d’eau pour l’alimentation de la maison.

S’il fait très froid à l’extérieur, un système électrique de secours prend la main (du moins dans les catégories de matériel adaptés à mes besoins), ce secours pourra être utilisé, également, pour forcer la production d’eau chaude sanitaire (le fameux ballon intégré), par exemple si j’héberge une famille de migrants qui passe sa vie sous la douche.

 

Chaque radiateur a un robinet « thermostatique » ce qui permet de différencier les températures par pièce (ou, du moins, par radiateur) mais l’important est qu’il y ait un thermostat central qui va piloter la chaudière pour la partie « chauffage » (par opposition à la production d’eau chaude). Le thermostat central est « sans fil » (ce qui me permet de le mettre où je veux). Le robinet de chaque radiateur va piloter le fonctionnement de chacun alors que le thermostat central dictera la politique globale de la boutique, à savoir la quantité d’eau chaude à produire pour alimenter l’ensemble des radiateurs.

Cela semble évident mais j’aime bien rétablir des vérités car pendant ma phase de recherches, mes potes me disaient qu’il fallait un thermostat par radiateur alors que c’est le thermostat central qui fait le job. La confusion vient du fait que seuls les radiateurs électriques peuvent être pilotés individuellement.

 

Dans le système que j’ai choisi (mais je pense que c’est valable pour la plupart), le thermostat est programmable et pilotable à distance ce qui est très bien pour moi (je ne suis là que par dizaines de jours mais la femme de ménage a droit à un peu de considérations). On peut donc le connecter au réseau internet de la maison (Wifi ou filaire) et le mainteneur a accès au machin pour vérifier le bon fonctionnement de la chaudière.

 

Le coût

 

Je ne vais pas entrer dans le détail vu qu’il doit être adapté à chaque maison ou cas (ça devrait me revenir à 15 ou 20 000 balles sachant que j’ai le droit à peu d’aides). Ce que je veux dire ici, c’est qu’il y a un coût d’usage à cause de l’électricité nécessaire pour le fonctionnement du compresseur, du circuit d’eau…

Chaque PAC a un COP : un coefficient de performance qui va déterminer le rapport entre la consommation d’énergie et l’énergie restituée. Tout cela est bien compliqué mais, en gros, avec un COP à 3, vous consommez trois fois moins d’électricité qu’avec un radiateur électrique.

Mais trois fois rien, ce n’est pas rien !

 

Le diable est dans les détails. Vu que, actuellement, je ne chauffe pas entièrement la maison et que cela me coûte tout de même environ 200 ou 250 euros les mois d’hiver mais que, avec le nouveau système, je chaufferai toute la maison, je ne suis pas sûr d’économiser plus que 100 euros par mois. Disons 1000 euros par an. Mon chauffage sera donc amorti sur 15 ou 20 ans ce qui est probablement supérieur à sa durée de vie…

On est peu de choses.