« C’est pas trop mal, M’sieur Jégou, ça suit son petit
bonhomme de chemin ». Telle est la sentence de ma toubib suite à sa visite
matinale qui tombait par hasard à la fin de l’intervention de l’infirmière
venue ôter mes dernières agrafes et ayant constaté l’absence d’infection voire
de croutes.
Une semaine dans ce centre de réadaptation avec une seule séance
de kiné avec cela comme résultat, cela mérite bien un billet de blog, non ?
Surtout qu’il y a eu, aujourd’hui, la première vraie séance
de « réadaptation » (c’est mieux que « rééducation », surtout
quand on ajoute « cardiaque » après). Cela a commencé par une séance
de vélo d’appartement, d’un quart d’heure. Je supporte assez bien, tout comme
ce que j’avais fait, il y a deux ans et demi, en préparation de mon opération
des poumons (l’ablation d’un lobe pour dégommer un carcinome antipathique mais
peu nocif).
Le principal problème, pour moi, pendant ces trucs, est que
je m’emmerde prodigieusement. Il faudrait pouvoir regarder un film (peut-être pas
un film de cul, tout de même). Ensuite, on a fait un peu de marche. Pas grand-chose,
100 ou 200 mètres, mais ça montait assez pour me faire ahaner stupidement, d’autant
que cela s’est terminé par la montée des trois étages pour rejoindre ma
chambre, par l’escalier !
La sieste fut la bienvenue !
Vers 16h, je suis retourné au rez-de-chaussée – par l’ascenseur…
- pour prendre un café. J’ai croisé par hasard la toubib qui m’a dit « ah vous
avez fait la première séance, il parait que vous vous êtes arrêté pour une
pause au deuxième étage ! » Tout se sait… Elle a poursuivi : « c’est
bien, ils envisagent de vous faire passer les tests d’effort en fin de semaine ».
J’en suis là, c’est-à-dire dubitatif. Je croyais que les
tests en question allaient débuter ma cure de réadaptation de trois semaines au
maximum et pas commencer au bout de deux ! Je ne sais pas quand je vais
sortir de ce bouge.
Les réflexions vont bon train dans mes neurones. Cette nuit,
une infirmière m’a demandé si je voulais voir une assistante sociale pour
imaginer l’aide que je pourrais avoir en rentrant à la maison vu que j’habite
seul. J’ai refusé (j’habite à côté de commerces et peux me débrouiller sans
compter que j’envisage bien de reprendre mes trajets en train). Ce qui me donne
de l’espoir, c’est que ma réadaptation semble prise au sérieux alors que, lors
de la précédente opération, j’avais été relâché dans la nature sans aucune
forme de procès…
C'est déjà bien s'ils t'ont pris en charge pour la rééducation et tous ces tests d'efforts, ça veut dire qu'ils vont s'occuper de toi quelques semaines en tout.Cette fois-ci peut etre que ta prise en charge sera plus sérieuse. Comme tu le dis, t'as de le chance d'habiter en zone urbaine dense , t'as tous les commerces dans un rayon de 200 ou 300m. En plus pour ta rééducation t'as un nouveau gouvernement... tout le monde pense à toi.
RépondreSupprimerOui mais il me tarde de sortir...
Supprimerça va arriver un jour
SupprimerAh ! je confirme des deux mains : le quart d'heure de p'tit vélo tout seul dans sa chambre (enfin, moi, c'était dans ma chambre…), il n'y a rien de plus chiant ! Chaque minute semble en durer dix.
RépondreSupprimerLe pire sont les premières minutes. On a l'impression de toujours avoir autant à faire...
SupprimerTu t'entraînes pour le Tour de France ?
RépondreSupprimerC'est vrai qu'à en croire la photo, ils l'ont beaucoup changé ....
SupprimerBonjour Nicolas je ne te reconnais pas sur le vélo tu as maigri courage à bientôt
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