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23 septembre 2024

Encore des nouvelles !

 


« C’est pas trop mal, M’sieur Jégou, ça suit son petit bonhomme de chemin ». Telle est la sentence de ma toubib suite à sa visite matinale qui tombait par hasard à la fin de l’intervention de l’infirmière venue ôter mes dernières agrafes et ayant constaté l’absence d’infection voire de croutes.

Une semaine dans ce centre de réadaptation avec une seule séance de kiné avec cela comme résultat, cela mérite bien un billet de blog, non ?

 

Surtout qu’il y a eu, aujourd’hui, la première vraie séance de « réadaptation » (c’est mieux que « rééducation », surtout quand on ajoute « cardiaque » après). Cela a commencé par une séance de vélo d’appartement, d’un quart d’heure. Je supporte assez bien, tout comme ce que j’avais fait, il y a deux ans et demi, en préparation de mon opération des poumons (l’ablation d’un lobe pour dégommer un carcinome antipathique mais peu nocif).

Le principal problème, pour moi, pendant ces trucs, est que je m’emmerde prodigieusement. Il faudrait pouvoir regarder un film (peut-être pas un film de cul, tout de même). Ensuite, on a fait un peu de marche. Pas grand-chose, 100 ou 200 mètres, mais ça montait assez pour me faire ahaner stupidement, d’autant que cela s’est terminé par la montée des trois étages pour rejoindre ma chambre, par l’escalier !

La sieste fut la bienvenue !

 

Vers 16h, je suis retourné au rez-de-chaussée – par l’ascenseur… - pour prendre un café. J’ai croisé par hasard la toubib qui m’a dit « ah vous avez fait la première séance, il parait que vous vous êtes arrêté pour une pause au deuxième étage ! » Tout se sait… Elle a poursuivi : « c’est bien, ils envisagent de vous faire passer les tests d’effort en fin de semaine ».

J’en suis là, c’est-à-dire dubitatif. Je croyais que les tests en question allaient débuter ma cure de réadaptation de trois semaines au maximum et pas commencer au bout de deux ! Je ne sais pas quand je vais sortir de ce bouge.

Les réflexions vont bon train dans mes neurones. Cette nuit, une infirmière m’a demandé si je voulais voir une assistante sociale pour imaginer l’aide que je pourrais avoir en rentrant à la maison vu que j’habite seul. J’ai refusé (j’habite à côté de commerces et peux me débrouiller sans compter que j’envisage bien de reprendre mes trajets en train). Ce qui me donne de l’espoir, c’est que ma réadaptation semble prise au sérieux alors que, lors de la précédente opération, j’avais été relâché dans la nature sans aucune forme de procès…

8 commentaires:

  1. C'est déjà bien s'ils t'ont pris en charge pour la rééducation et tous ces tests d'efforts, ça veut dire qu'ils vont s'occuper de toi quelques semaines en tout.Cette fois-ci peut etre que ta prise en charge sera plus sérieuse. Comme tu le dis, t'as de le chance d'habiter en zone urbaine dense , t'as tous les commerces dans un rayon de 200 ou 300m. En plus pour ta rééducation t'as un nouveau gouvernement... tout le monde pense à toi.

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  2. Ah ! je confirme des deux mains : le quart d'heure de p'tit vélo tout seul dans sa chambre (enfin, moi, c'était dans ma chambre…), il n'y a rien de plus chiant ! Chaque minute semble en durer dix.

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    1. Le pire sont les premières minutes. On a l'impression de toujours avoir autant à faire...

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  3. Tu t'entraînes pour le Tour de France ?

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    1. C'est vrai qu'à en croire la photo, ils l'ont beaucoup changé ....

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  4. Bonjour Nicolas je ne te reconnais pas sur le vélo tu as maigri courage à bientôt

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