17 octobre 2024

Le coloc est vraiment un con

 Désolé pour la mise en page de ce billet et les probables fautes (comme si j’avais besoin de ça !) mais le coloc dort. Je rédige avec l’iPhone. Je vous avais laissé hier, guéri d’un rhume mais franchement cambriolé. Le docteur était content, ce matin. Il m’a ajouté une semaine d’hôpital pour faire le suivi de la maladie guérie. Ces gens sont surprenants… Il a même nié avoir annoncé ma sortie (hors je l’avais moi/même signalée dans le blog : ça ne s’invente pas). 

Cette nuit, j’ai dormi un moi, réveillé trois fois par le coloc qui disait bien fort : « oui mais moi je dors toujours pas ». Trois fois. Strictement les même propos. À chaque fois, j’ai réglé mon masque, préventivement. 

Ce matin, on a confirmé avoir passé une mauvaise nuit. J’ai failli craqué. Il a éteint sa télé vers minuit (avant les variations de lumière m’empêchent de dormir) alors que je lui avais dit que je voulais dormir tôt (suite à mon rhume) et que j’ai éteint la lumière vers 21h30 (avant le passage des infirmières). Je me suis donc endormi vers minuit ! Il savait très bien que je ne pouvais pas dormir avec une télé dans une pièce éteinte. 

Un peu après, il s’est levé pour mettre un truc devant la porte, pour faire du bruit si la cambrioleuse se pointe à nouveau (quelle probabilité ?). Vers deux heures, l’infirmière est passée dégager la porte (il lui avait dit qu’il allait la bloquer, ce qu’elle ne voulait pas). Il m’a ensuite réveillé trois fois avec les propos que je relate ci-dessus. à six heures, l’infirmière est passée pour la prise de sang….


J’étais donc très énervé de le voir se plaindre : ma nuit avait été écourté de trois bonnes heures par sa faute. Le toubib se pointe alors. C’est là qu’il m’annonce que je devrai rester une semaine de plus. Je ronchonne pour la forme mais lui dit : changer moi de coloc, je ne supporte plus ce con. Texto. Il le dit : rassurez-vous, je l’ai foutu en hôpital de jour (ce qui voulait dire : on ne le supporte plus non plus, c’est un autre service qui va se le taper). 


La matinée se passe, je reviens de ma séance de vélo. Le volet de la chambre était fermé et la lumière éteinte. J’allume et comprend qu’il dormait. J’éteins. J’ai attendu le repas dans le noir.

L’armada (eau, médicaments, repas…) se pointe vers 12h20. Une aide soignante ouvre de force les volets. Je lui fais signe que j’étais exaspéré. Elle opine et chuchote : il part demain. 

Dès la fin du repas, je ne le supportais plus. Cet imbécile a osé m’expliquer que c’est moi qui l’avait empêché de dormir car j’avais beaucoup remué dans mon lit. Il m’a dit que c’était le stress suite au cambriolage (en fait, je l’avais totalement oublié mais c’est lui qui ne pense qu’à ça et c’est donc ce qui explique son insomnie donc la mienne…). 

Ensuite, il me dit que je devrais marcher plus et faire comme lui : marcher trois heures… car les exercice proposés ici « ne servent à rien ». 

Je confirme : il marche trois heures mais ne fait que trois kilomètres (je le vois marcher et il m’a décrit le parcours qu’il faisait). En fait, il déambule tel un petit vieux…

Je finis par aller patienter dehors. Je vais faire ma séance de sport suivante. Je reviens dans la chambre. Les volets étaient fermés et la lumière éteinte. 


Le gars aura dormi six heures aujourd’hui, je suppose, ne dormira pas cette nuit ce qui me maintiendra éveillé. Bravo. 

4 commentaires:

  1. Concentrez-vous sur le fait qu'il fout le camp demain…

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  2. mince pour la semaine de plus, et bon débarras pour le gros con qui s'en va. Le mec fait comme s'il était tout seul dans la chambre et il exaspère le personnel, c'est vraiment un bon gros con de première catégorie : l'égoïste.

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